Louise et Madeleine. Deux écrivaines, deux générations. L'une écrit pour fuguer, l'autre fugue pour écrire. L'une débute dans l'écriture, l'autre n'écrit plus.
À travers une correspondance intime, elles partagent leurs doutes face à la création et à leurs vies de femmes artistes, d'épouses et de mères. Être prête à décevoir, à déplaire, à oser dire ce que l'on pense et à faire ce qui doit être fait pour devenir – au-delà des injonctions, de la culpabilité, des injustices sociales et de genre – la personne que l'on devait être.
Une ode à la transmission, à la nature et à la liberté qui pose la question brûlante : quand on a pris certains chemins dans la vie – travail, mariage, enfants –, a-t-on encore le droit d'être soi ?
À travers cette amitié épistolaire, qui nous plonge dans les abîmes de la création et dans la solitude de la vie d'écrivain, Aurélie Valognes nous livre son roman le plus intime.
Esther reçoit des mains de son père une curieuse montre au dos de laquelle est gravé un nom inconnu : Hans W. Un mois plus tard, en visitant le camp des Milles, elle aperçoit, sur une photo, la même montre au poignet d’une déportée. Bouleversée, Esther se promet de découvrir qui est cette femme.
Camp des Milles, mai 1940. Aix-en-Provence, mai 2022.
Une plongée dans un épisode sombre et méconnu du passé franco-allemand. Une histoire d’amour brisé, de musique et de guerre.