Titre : Blackwater T5 : La fortune
Auteur(e) : Michael McDowell
Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture (03 juin 2022)
Pages : 255
ISBN : 978-2381960494
Prix : 8€40 ; Numérique : 7€99
Catégorie : Fantastique
Tel un organisme vivant, le clan Caskey se développe et se transforme. Certains font face à la mort, d'autres accueillent la vie. Entre rapprochements inattendus, haines sourdes et séparations inévitables, les relations évoluent. Miriam, désormais à la tête de la scierie et noyau dur de la famille, ne cesse de faire croître la richesse. Suite à une découverte surprenante et miraculeuse – sauf pour une personne –, c'est bientôt la ville entière qui va prospérer. Mais cette soudaine fortune suffira-t-elle, alors que la nature commence à réclamer son dû ?
MON AVIS
Tous les Caskey pleurèrent la mort de James avec une grande émotion. Bien qu'âgé et fragile, personne n'avait imaginé qu'il puisse partir un jour. C'était le doyen du clan, même s'il ne l'avait jamais dirigé de quelques manières qu'il soit. S'il avait occupé une position plus élevée, peut-être que chacun se serait demandé qui le remplacerait à la tête de la famille. Mais le fait est que la mort ne provoquera aucun remaniement le constat du vide qu'il laissait derrière lui.
Ce que j'en pense :
★★★★☆
La fortune est le cinquième et avant-dernier tome de la saga Blackwater, c'est aussi le plus addictif et le plus passionnant, en tout cas, à mes yeux.
Cette fois-ci, c'est Frances qui est mise en avant. Elle donne naissance à deux petites filles, l'une est humaine, l'autre a la même particularité que sa maman et que sa grand-mère. Elinor va tout faire pour aider sa fille à surpasser ses peurs et ses doutes, elle va la guider, la conseiller et la soutenir afin que Frances accepte cette créature singulière.
Nous perdons une fois de plus des êtres qui nous sont chers, la mort pour certains, la vie pour d'autres.
J'ai vraiment aimé ce tome, celui-ci et La maison sont pour moi les deux qui sortent vraiment du lot. Les intrigues sont plus captivantes, c'est aussi dans ces deux tomes qu'on en apprend le plus sur les personnages et sur ce qui se cache sous la Perdido. Moi qui avais décroché avec La Guerre, je suis ravie de mettre réconciliée avec cette saga qui est dans son ensemble assez fascinante, je l'avoue, mais tellement déroutante !
Impossible de ne pas terminer par une note positive, le gros point fort de cette série : les couvertures. Celle de La fortune est tout aussi charmante, élégante, magnifique que les autres.
Michael McEachern McDowell est un écrivain et scénariste. Il a suivi des études (B.A. et M.A.) à l'Université d'Harvard, et a poursuivit en doctorat (Ph.D.) en anglais à l'Université Brandeis en 1978. Sa thèse s'intitulait "Comportements américains envers la mort, 1825-1865". En 1979, après en avoir écrit plusieurs scénarios pour le cinéma, il publie son premier roman, "The Amulet". Il enchaîne avec des romans très variés. "Les brumes de Babylone" ("Cold Moon Over Babylon", 1980), un roman d’atmosphère sur fond de vengeance surnaturelle, lui vaut rapidement la réputation de jeune auteur d’horreur de premier plan. En 1981, vient son roman, "Cauchemars de sable" ("The Elementals", 1981), dont les abominations irrationnelles reflètent sa vision sinistre du monde. Il sera suivi d’un deuxième roman d’horreur historique, "Katie" (1982).
S'il est sans doute plus connu pour ses œuvres d'horreur gothique du Sud des États-Unis, Michael McDowell a écrit plusieurs séries de livres présentant des différences marquées en termes de ton, de personnages et de sujets. De janvier à juin 1983, Michael McDowell fait paraître chez Avon mois après mois une mini-série de romans autour d'une ville et d'une famille de l'Alabama : "Blackwater". "Blackwater, tome 1 : La Crue" est lauréat du Prix Babelio - Étrangère 2022.
Il a également écrit sous les pseudonymes collectifs d'Axel Young (1982-1983) et de Nathan Aldyne (1980-1986) avec Dennis Schuetz (1946-1989).
Pour le cinéma, on lui doit notamment "Beetlejuice" (1987) dont il est à l'origine et dont il co-écrira le scénario pour Tim Burton, Saturn Award du meilleur scénario 1990, "L'Étrange Noël de monsieur Jack ("The Nightmare Before Christmas", 1993), un film d'animation, "La peau sur les os" ("Thinner", 1996), adapté du roman de Stephen King. Michael McDowell a également écrit la novélisation du film "Clue" en 1985.
McDowell a été diagnostiqué comme étant atteint du SIDA en 1994. Après son diagnostic, il a enseigné l'écriture de scénarios à l'Université de Boston et à l'Université Tufts, tout en continuant à écrire des scénarios sur commande. Il est mort laissant son roman "Calliope" ("Candles Burning") inachevé. Tabitha King a accepté de reprendre ce roman et de le terminer, aidée des dernières notes de Michael. Il a été publié en 2006.
Son partenaire était l'historien du théâtre Laurence Senelick (1942), qu'il avait rencontré en 1969. Ils sont restés ensemble jusqu'à la mort de McDowell .
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