L'épique saga de la famille Caskey - Blackwater T4 : La guerre (❤️❤️❤️) écrit par Michael McDowell - Éditions Monsieur Toussaint Louverture

Titre : Blackwater T4 : La guerre

Auteur(e) : Michael McDowell

Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture (19 mai 2022) 

Pages : 255

ISBN : 978-2381960487

Prix : 8€40 ; Numérique : 7€99

Catégorie : Fantastique

La guerre est finie, vive la guerre ! Une nouvelle ère s'ouvre pour le clan Caskey : les années d'acharnement d'Elinor vont enfin porter leurs fruits ; les ennemies d'hier sont sur le point de devenir les amies de demain ; et des changements surgissent d'où personne ne les attendait. Le conflit en Europe a fait affluer du sang neuf jusqu'à Perdido. Désormais les hommes vont et viennent comme des marionnettes sur la propriété des Caskey, sans se douter que, peut-être, leur vie ne tient qu'à un fil.

MON AVIS

Ma chérie, murmura-t-elle, les vieux fous comme Dial en savent parfois plus que les gens prétendument sains d'esprit. Et parfois même, il leur arrive de dire la vérité.

Ce que j'en pense :

★★★☆☆

La guerre, quatrième tome de la saga Blackwater, est celui qui m'a le moins embarquée ! Peut-être est-ce dû au côté fantastique qui prend clairement le dessus contrairement aux trois premiers qui était mystérieux mais quand même assez terre-à-terre. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu beaucoup plus de mal à rentrer dans l'histoire, j'aurais peut-être dû enchainer les tomes et ne pas sortir de cet univers obscur et étrange. J'espère que le cinquième opus saura me rattraper !

Donc cette fois-ci, l'histoire est davantage tournée vers les deux sœurs Caskey : Miriam et Frances. Vous l'aurez compris, les années sont passées, nous sommes, dans ce quatrième tome, en 1939, la Seconde Guerre mondiale commence alors et l'ambiance est plus pesante et plus sombre. Nous découvrons Miriam sous un autre jour, elle se libère petit à petit de l'emprise de Mary-Love et elle prend vraiment sa vie en main, quant à Frances, elle devient de plus en plus intéressante, puisqu'elle prend enfin connaissance de ce qui la lie avec la Perdido. Elinor va guider sa fille, la rassurer, la protéger. Les révélations commencent à tomber, on voit de plus en plus clair sur ce qui se passe dans cette ville et surtout dans cette famille. Les pages se tournent très rapidement, c'est le genre de roman difficile à poser, qu'on lit en une ou deux journées. Les personnages sont de plus en plus intrigants, leur évolution est intéressante et j'ai vraiment très envie de les retrouver afin de savoir ce qu'ils me réservent dans le cinquième et sixième tome. 

Je ne peux terminer cette chronique sans parler de la magnifique couverture ! Quel beau travail ! Il y a des reliefs, des teintes magnifiques de vert, d'or, noir, ces teintes changent en fonction de la lumière. Cette collection est un petit bijou, du bonheur pour les yeux, vraiment ! Merci de nous offrir de si beaux ouvrages !

Je vous retrouve donc dans quelques jours pour partager avec vous mes ressentis sur le cinquième tome.

Michael McEachern McDowell est un écrivain et scénariste. Il a suivi des études (B.A. et M.A.) à l'Université d'Harvard, et a poursuivit en doctorat (Ph.D.) en anglais à l'Université Brandeis en 1978. Sa thèse s'intitulait "Comportements américains envers la mort, 1825-1865". En 1979, après en avoir écrit plusieurs scénarios pour le cinéma, il publie son premier roman, "The Amulet". Il enchaîne avec des romans très variés. "Les brumes de Babylone" ("Cold Moon Over Babylon", 1980), un roman d’atmosphère sur fond de vengeance surnaturelle, lui vaut rapidement la réputation de jeune auteur d’horreur de premier plan. En 1981, vient son roman, "Cauchemars de sable" ("The Elementals", 1981), dont les abominations irrationnelles reflètent sa vision sinistre du monde. Il sera suivi d’un deuxième roman d’horreur historique, "Katie" (1982).

S'il est sans doute plus connu pour ses œuvres d'horreur gothique du Sud des États-Unis, Michael McDowell a écrit plusieurs séries de livres présentant des différences marquées en termes de ton, de personnages et de sujets. De janvier à juin 1983, Michael McDowell fait paraître chez Avon mois après mois une mini-série de romans autour d'une ville et d'une famille de l'Alabama : "Blackwater". "Blackwater, tome 1 : La Crue" est lauréat du Prix Babelio - Étrangère 2022.

Il a également écrit sous les pseudonymes collectifs d'Axel Young (1982-1983) et de Nathan Aldyne (1980-1986) avec Dennis Schuetz (1946-1989).

Pour le cinéma, on lui doit notamment "Beetlejuice" (1987) dont il est à l'origine et dont il co-écrira le scénario pour Tim Burton, Saturn Award du meilleur scénario 1990, "L'Étrange Noël de monsieur Jack ("The Nightmare Before Christmas", 1993), un film d'animation, "La peau sur les os" ("Thinner", 1996), adapté du roman de Stephen King. Michael McDowell a également écrit la novélisation du film "Clue" en 1985.

McDowell a été diagnostiqué comme étant atteint du SIDA en 1994. Après son diagnostic, il a enseigné l'écriture de scénarios à l'Université de Boston et à l'Université Tufts, tout en continuant à écrire des scénarios sur commande. Il est mort laissant son roman "Calliope" ("Candles Burning") inachevé. Tabitha King a accepté de reprendre ce roman et de le terminer, aidée des dernières notes de Michael. Il a été publié en 2006.

Son partenaire était l'historien du théâtre Laurence Senelick (1942), qu'il avait rencontré en 1969. Ils sont restés ensemble jusqu'à la mort de McDowell .