Titre : Blackwater T6 : Pluie
Auteur(e) : Michael McDowell
Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture (15 juin 2022)
Pages : 255
ISBN : 978-2381960500
Prix : 8€40 ; Numérique : 7€99
Catégorie : Fantastique
Si le clan Caskey accuse le poids des ans, il est loin de s'être assagi : révélations écrasantes, unions insolites et réceptions fastueuses rythment leur vie dans une insouciance bienheureuse. Mais quelque chose surplombe Perdido, ses habitants et ses rivières. Le temps des prophéties est enfin venu.
MON AVIS
- Non, répondit Miriam sans hésiter. Je ne changerais rien.
Ce que j'en pense :
★★★☆☆
Je clôture enfin ma lecture de la saga Blackwater avec ce sixième tome : Pluie.
J'avais hâte de découvrir la fin de cette histoire qui m'a tellement intriguée, mais aussi déçue, de retrouver les personnages, de savoir ce qui se cache sous la Perdido.
Il y a eu des hauts et des bas lors de ma lecture. J'ai bien aimé le premier tome LA CRUE qui est rempli de mystères et qui m'a énormément intriguée. Le second opus LA DIGUE m'a un petit peu moins convaincue, je me suis sentie en décalage par rapport aux autres avis plus enthousiastes. LA MAISON, le tome trois m'a rattrapée, je me suis surprise à le dévorer et à vraiment m'attacher aux personnages. J'ai trouvé l'histoire plus addictive, plus prenante. Le quatrième tome m'a quant à lui perdue, LA GUERRE est celui qui m'a le moins plu. Heureusement, je suis retombée sous le charme de cette histoire grâce à LA FORTUNE pour finir sur une note médiocre avec PLUIE, le dernier tome.
Comme vous pouvez le voir même si j'ai aimé lire cette sage, je ne partage pas l'avis général.
Ce dernier tome m'a laissée sur ma faim. J'ai tout d'abord eu du mal à me replonger dans l'histoire car je n'ai pas retrouvé la même ardeur dans Pluie que dans La fortune. Vraiment dommage !
J'ai refermé ce tome avec beaucoup de questions restées en suspens. J'ai trouvé aussi que ce final était assez ennuyeux et long. J'aurais aimé plus de rythme et une fin plus marquante. Je suis contente d'avoir lu cette série qui me plaisait beaucoup de par ses couvertures, mais est-ce que je m'en souviendrai d'ici quelques mois ? Je ne pense pas. Je crois que je me rappellerai avec une certaine nostalgie des personnages qui m'ont marquée, mais je vais certainement oublier des détails importants et fondamentaux.
Bref... Blackwater est une saga épique, singulière qui est assez prenante et addictive, mais qui n'est pas linéaire. Certains tomes sont meilleurs que d'autres et du coup cela rend cette série médiocre dans son intégralité.
À découvrir si comme moi les magnifiques couvertures vous inspirent !
Michael McEachern McDowell est un écrivain et scénariste. Il a suivi des études (B.A. et M.A.) à l'Université d'Harvard, et a poursuivit en doctorat (Ph.D.) en anglais à l'Université Brandeis en 1978. Sa thèse s'intitulait "Comportements américains envers la mort, 1825-1865". En 1979, après en avoir écrit plusieurs scénarios pour le cinéma, il publie son premier roman, "The Amulet". Il enchaîne avec des romans très variés. "Les brumes de Babylone" ("Cold Moon Over Babylon", 1980), un roman d’atmosphère sur fond de vengeance surnaturelle, lui vaut rapidement la réputation de jeune auteur d’horreur de premier plan. En 1981, vient son roman, "Cauchemars de sable" ("The Elementals", 1981), dont les abominations irrationnelles reflètent sa vision sinistre du monde. Il sera suivi d’un deuxième roman d’horreur historique, "Katie" (1982).
S'il est sans doute plus connu pour ses œuvres d'horreur gothique du Sud des États-Unis, Michael McDowell a écrit plusieurs séries de livres présentant des différences marquées en termes de ton, de personnages et de sujets. De janvier à juin 1983, Michael McDowell fait paraître chez Avon mois après mois une mini-série de romans autour d'une ville et d'une famille de l'Alabama : "Blackwater". "Blackwater, tome 1 : La Crue" est lauréat du Prix Babelio - Étrangère 2022.
Il a également écrit sous les pseudonymes collectifs d'Axel Young (1982-1983) et de Nathan Aldyne (1980-1986) avec Dennis Schuetz (1946-1989).
Pour le cinéma, on lui doit notamment "Beetlejuice" (1987) dont il est à l'origine et dont il co-écrira le scénario pour Tim Burton, Saturn Award du meilleur scénario 1990, "L'Étrange Noël de monsieur Jack ("The Nightmare Before Christmas", 1993), un film d'animation, "La peau sur les os" ("Thinner", 1996), adapté du roman de Stephen King. Michael McDowell a également écrit la novélisation du film "Clue" en 1985.
McDowell a été diagnostiqué comme étant atteint du SIDA en 1994. Après son diagnostic, il a enseigné l'écriture de scénarios à l'Université de Boston et à l'Université Tufts, tout en continuant à écrire des scénarios sur commande. Il est mort laissant son roman "Calliope" ("Candles Burning") inachevé. Tabitha King a accepté de reprendre ce roman et de le terminer, aidée des dernières notes de Michael. Il a été publié en 2006.
Son partenaire était l'historien du théâtre Laurence Senelick (1942), qu'il avait rencontré en 1969. Ils sont restés ensemble jusqu'à la mort de McDowell .
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