Le tatoueur d'Auschwitz (Coup de ❤️) écrit par Heather Morris - Éditions City

Auteur : Heather Morris

Éditeur : City (16 mai 2018)

Pages : 272

ISBN : 978-2-8246-1212-6

Prix : Broché → 18€50 - Numérique → 12€99

Catégorie : Romance Historique

Vous l'avez lu ? Notez-le :

L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au cœur de l'enfer.

Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais.

Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour.

Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.

En arrivant devant la porte d’Auschwitz, Lale lève les yeux sur les mots qui figurent sur le fronton: ARBEIT MACHT FREI. Il maudit le Dieu, quel qu’il soit, qui a permis ça.

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Il se demande s’il va, jusqu’à la fin de sa vie – courte ou longue – être défini par ce moment, ces chiffres tracer grossièrement sur sa peau : « 3 2 4 0 7 ».

J'ai lu ce livre pour le challenge du mois de janvier du Club des "mordus" de lecture sur Facebook.

Il traînait dans ma bibliothèque depuis beaucoup trop longtemps, il était grand temps de le découvrir, d'autant plus que les deux tomes suivants sont sortis (l'un en poche, l'autre en début de mois aux Éditions charleston), je pense les lire très prochainement.

Ce que j'en pense :

Le tatoueur d'Auschwitz est un roman inspiré d'une histoire vraie (inspiré et romancé, un point qu'il me semble important de souligner), il nous parle de Leli écrit Lale Solokov dans le livre, un juif déporté au camp d'Auschwitz, qui pour sauver sa peau, accepte de devenir tatoueur, son rôle : tatouer les hommes et femmes qui se présentent à lui, les déshumaniser en leur gravant un numéro sur l'avant bras gauche. Ce travail va lui permettre certains avantages, comme par exemple obtenir une double portion de nourriture ou dormir dans un lieu plus isolé. Ces faveurs sont lourdes à porter pour cet homme bon et bienveillant.

Dans ce camp, malgré l'horreur et malgré la haine, il va faire une rencontre qui va à jamais changer sa vie. Avec Gita, une prisonnière, il va vivre une histoire d'amour interdite, cela va être son moteur dans cet enfer infernal. Le couple va tout mettre en œuvre pour survivre et pour pouvoir construire leur futur ensemble.

J'ai choisi de lire ce livre sans avoir pris connaissance de la polémique qui tournait autour : le fond de la couverture rayée en bleu et en blanc et qui fait référence à la tenue des déportés du système concentrationnaire nazi déplaît fortement, il y a également le cœur en barbelé, une image dite choquante, le slogan « un roman d’amour inspiré d’une histoire vraie. »... Ces éléments multiplient la colère et le dégoût de certaines personnes qui crient haut et fort leur opposition sur les réseaux sociaux. Je sais de quoi je parle, j'en ai fait les frais sur un groupe Facebook que je ne citerais pas et que j'ai quitté depuis. J'ai été surprise par la virulence et par les propos de certains à mon égard, pour la seule raison que mon choix de lecture ne leur convient pas et qu'ils la trouvent inappropriée et déplacée.

C'est bien la première fois que je me justifie sur mon blog d'une de mes lectures... 

Je n'ai pas lu ce livre comme un témoignage, mais comme une romance historique et je vous conseille de le prendre comme tel. C'est une jolie histoire, optimiste, pleine d'espoir, de courage. Elle est terriblement bouleversante. Je l'ai aimée pour ça, parce que pour une fois, je tenais entre les mains un livre sur la Seconde Guerre mondiale qui détient un peu de lumière, de douceur, de résilience et d'amour.

Peut importe les avis des uns et des autres, j'ai aimé et je lirai les deux autres titres d'Heather Morris, que cela plaise ou non. Je défends son roman parce que je l'ai trouvé bien écrit, fluide, simple et humble, j'ai eu un coup de cœur et je l'assume pleinement.

N'hésitez pas à le lire aussi et à vous faire votre propre avis.

 

En bref : 

Un magnifique roman, bien écrit, court, fort. Qu'on l'aime ou non, il ne laisse pas indifférent et juste pour ça, il mérite d'être lu.

Heather Morris est journaliste. Elle prête sa plume à Lale Sokolov, un ancien déporté, qui lui a raconté son histoire. Ce témoignage, un best-seller mondial, a été traduit dans une quinzaine de langues et est en cours d’adaptation au cinéma.