9 févr. 2022

Comme un arbre planté dans le jardin du bon dieu (❤️❤️) écrit par Jean-Robert Léonidas - Éditions Riveneuve

Auteur : Jean-Robert Léonidas
Éditeur : Riveneuve (27 janvier 2022)
ISBN : 978-2-36013-638-4
Prix : Broché → 18€00 - Numérique → /
Catégorie : Contemporain

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Jasmine vit une adoption réussie auprès d’un couple de Français aisés qui lui offrent amour, protection et avenir tout tracé. Mais la belle ingénieure de 23 ans, courtisée par un grand blond et un étudiant guyanais, s’interroge chaque jour un peu plus sur ses origines haïtiennes, sur sa mère qui l’aurait donnée comme elle a confié ses deux autres enfants à des étrangers. À la mort de ses parents adoptifs, Jasmine décide de faire le voyage à la recherche de ses racines, dans ce territoire qu’elle ne connaît pas, battu par les vents de l’histoire et les cataclysmes de la nature. Le séjour promet d’être tumultueux, entre une maman qui vit dans une maison close, un frère aux fréquentations douteuses, une sœur qui a connu l’enfer à New York…
Un roman initiatique dans une langue mélodieuse qui illustre qu’à vaillant cœur, rien n’est impossible.

C’est pour cela qu’il regarde l’arbre comme un saint élément, un agent sauveur, un puissant protecteur. C’est pour cela qu’il aime le cantique « Comme un arbre planté dans le jardin du bon Dieu...

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J'ai choisi de lire "Comme un arbre planté dans le jardin du bon Dieu" lorsque je l'ai découvert dans la liste de la dernière masse critique sur le site Babelio. C'est d'abord la couverture qui m'a attirée, puis le résumé que j'ai trouvé déjà très touchant puisqu'il évoque le sujet de l'adoption.
C'est donc avec quelques attentes que je me suis plongée dans ce roman écrit par Jean-Robert Léonidas (au auteur qui était jusqu'ici inconnu pour moi) et publié aux Éditions Riveneuve.

Ce que j'en pense :
Les premiers chapitres sont assez encourageants, nous découvrons une Haïtienne, Clémentine, qui tombe plusieurs fois enceinte et qui abandonne deux de ses enfants. Jasmine va se retrouver dans une famille française, alors qu'elle est âgée de seulement trois ans. Christiane, quant à elle, va se retrouver chez un couple d'Américains. Il n'y a que Siméon qui va avoir le privilège de grandir auprès de sa maman, mais celui-ci va rapidement mal tourner à cause de ses mauvaises fréquentations. L'émotion que je souhaitais découvrir dans ce livre était donc au rendez-vous dès les premières lignes, mais très vite, je me suis retrouvée dans une certaine incompréhension.
On retrouve Jasmine à l'âge adulte, suite au décès de ses parents adoptifs, la jeune fille de 23 ans décide de se rendre dans son pays d'origine afin de rencontrer sa mère biologique. 
Les pages qui retranscrivent son voyage sont pleines de descriptions. On sent que l'auteur voulait faire vivre ce pays dans son roman. J'ai trouvé l'ensemble long, très long, mais ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangée. Ce qui m'a vraiment gênée, c'est la suite, la façon dont Jasmine va faire la connaissance de sa famille, les premiers instants, les échanges... C'est totalement incohérent, incompréhensible, ça manque d'émotion, c'est même décousu, confus et fantaisiste. J'ai eu l'impression que l'auteur n'a pas réfléchi aux petits détails, mais au contraire, qu'il a opté pour la simplicité pour écrire la fin de son histoire.
Du coup, j'ai complètement décroché, ça m'a même fortement agacée, parce qu'il y avait matière à écrire un bon roman touchant et marquant et qu'au final le livre est bâclé et n'a pas grand intérêt. 

En bref : 
Comme un arbre planté dans le jardin du bon Dieu est un roman qui aurait pu être vraiment bon s'il avait été bien exploité malheureusement, les incohérences et le laxisme de l'auteur ont tout gâché.

Livre lu dans le cadre de la dernière masse critique Babelio, je remercie les Editions Riveneuve pour l'envoi.







Jean-Robert Léonidas, médecin et écrivain, est essayiste, romancier et poète. Il a publié une vingtaine de titres, principalement à Montréal et à Paris, mais aussi en Haïti en collaboration avec d’autres dont Lyonel Trouillot. Il est l’auteur chez Riveneuve du recueil de poésie Rythmique incandescente (2011) et coauteur avec Hélène Tirole de l’essai L’impertinence du mot (2018). 




 

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