Auteur(e): Stéphanie Janicot
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 336
Date de sortie: 02/01/2020
Prix du livre papier: 19€90
Prix du livre numérique: 13€99
ISBN: 9782226447869
Éditions: Albin Michel
Et si en commençant son nouveau roman sur la magie noire par un accident de voiture fatal, la narratrice avait provoqué la mort de son amie Diane, guérisseuse et médium ?
Dans la forêt de Brocéliande, où elles se retrouvaient l’été, les légendes celtes, la pratique de la sorcellerie sont toujours prégnantes. Le mystère grandit autour de Diane, sa tragique disparition et ses pouvoirs exceptionnels dont semble avoir hérité sa fille cadette, Soann, une adolescente sombre et troublante, hantée par le deuil et la certitude que sa mère a été assassinée.
Habité par les mystères de la terre bretonne, Le Réveil des sorcières est sans doute l’un des romans les plus personnels et envoûtants de Stéphanie Janicot. L’auteur de La Mémoire du monde (Prix Renaudot poche) y interroge, à travers le personnage singulier d’une adolescente, les liens obscurs de la transmission et les limites entre la vie et la mort.
Je suis tombée sur ce roman un peu par hasard, chez mon libraire, le titre m'a sauté aux yeux, le résumé m'a convaincue, je suis repartie super heureuse de mon achat avec le sentiment de détenir entre les mains ma future lecture coup de cœur.
Bretagne, sorcière, lecture ésotérique, j'adore ! (D'ailleurs, si vous avez des titres à me proposer sur ces sujets, je suis preneuse !).
Pourtant, la magie de ce livre n'a pas agi sur moi, en tout cas, pas en totalité. Je l'ai lu, complètement conquise par certains passages et loin de savourer le reste. Par moments, je me sentais loin, loin des personnages, loin de ce que l'auteure voulait transmettre, loin de l'atmosphère, de l'histoire, de l'enquête.
L'histoire en quelques mots :
Diane est une femme qui a un don, elle est un petit peu médium, chamane pour certains, sorcière pour d'autres, guérisseuse aussi, elle aide les gens, donne de sa personne grâce à ses connaissances.
Jusqu'au jour de son décès. Sa fille Soan ne peut croire à cet accident de voiture qui a emporté sa mère loin d'elle, elle décide donc de mener ses petites investigations afin de découvrir la vérité.
« Parce qu'ils sont voyants eux aussi, les écrivains sont des passeurs de temps. Dans tous les sens du terme. »Que ce soit au niveau de l'histoire ou de la narration, je me suis détachée de ce roman au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture. Je me suis accrochée, je suis allée au bout parce que j'attendais beaucoup de lui et je voulais y croire, malheureusement, l'auteure n'a pas su me rattraper.
Ce que je veux retenir, ce sont les bons passages, ceux qui m'ont transportée dans ma Bretagne que j'aime profondément, à Brecéliande qui plus est, le reste est déjà parti aux oubliettes.
►En bref, LE RÉVEIL DES SORCIÈRES de STÉPHANIE JANICOT n'est pas un livre que je vous conseille particulièrement, si vous aimez les histoires étranges sur les croyances, la magie, les mythes bretons, peut-être devriez-vous chercher ailleurs, j'ai peur que vous soyez déçu.e.
Mais mon avis est subjectif, donc si vous êtes curieux, foncez ! Et surtout, n'hésitez pas à repasser par là pour me donner vos ressentis.
Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :)
Quelques mots sur l'auteur(e):
Stéphanie Janicot est une écrivaine français.
Elle passe son bac aux États-unis en 1984. Après des études de droit, Sciences Po et le CFJ, elle devient journaliste à Bayard Presse en 1992 où, en 2004, elle participe à la création du magazine culturel féminin Muze. Elle y anime la rubrique littéraire.
Stéphanie Janicot se fait remarquer dès son premier roman, "Les Matriochkas" publié en 1996, encensé par la critique et récompensé par plusieurs prix dont le prix Goya du premier roman, le prix René Fallet, etc.
Suivent "Des Profondeurs" (1997), "Salam" (1999), "Ulysse" (2000) et "Une Traviata" (2001) qui clôt le cycle consacré aux illusions de jeunesse et la recherche d'infini. Elle se concentre alors davantage sur les relations humaines, hommes-femmes, en particulier, avec la relation fils-mère dans "Non, ma mère n'est pas un problème" (2002), et la relation de couple dans 'La Constante de Hubble' (2003).
Dans son recueil de nouvelles "Tu n'es pas seul (e) à être seul (e)" (2005), elle analyse toutes les formes de solitude.
Dans son dixième roman, "Cet effrayant besoin de famille" (2006), Stéphanie Janicot explore les relations frères-sœurs au sein des familles recomposées.
Stéphanie Janicot a remporté le Prix Renaudot Poche 2016 pour "La Mémoire du monde : intégrale".
La mémoire du monde, tome 1
La mémoire du monde, tome 2
La mémoire du monde, tome 3
100 romans de première urgence pour (presque) tout soigner
Cet effrayant besoin de famille
Chroniques burlesques d'une journaliste
Des profondeurs...
Dieu est avec vous... (sous certaines conditions)
Fallen angel
La mémoire du monde, intégrale
Le privilège des rêveurs
♥ Le Réveil des sorcières
Les animaux de la forêt
Les Matriochkas
Newland
Non, ma mère n'est pas un problème
Pic, la panique et Pik, l'esprit pratique
Que tous nous veuille absoudre
Salam
Soledad
Tu n'es pas seul(e) à être seul(e)
Comme toi, j'ai lu ce roman pour le titre mais j'ai été déçue car la narratrice est trop sceptique et son scepticisme a clairement fait que je m'éloigne du récit au fur et à mesure de la lecture.
RépondreSupprimerDu coup, je suis d'accord et je partage ton avis sur cette lecture qui n'a pas été à la hauteur de mes espérances.
Bel aprem à toi :)