Auteur(e): Marianne Granier
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 349
Date de sortie: 25/03/2020
Prix du livre papier: 15€90
Prix du livre numérique: 3€99
ISBN: 979-1026248415
Éditions: Librinova
De vieilles prostituées loufoques, une ex-taularde haute en couleur, une gérante de café à la vocation ratée, un plombier vantard et raciste : tout ce petit monde se croise à « La Mouette », un café de quartier, qui leur est bien plus qu’un bistrot de passage.
Lorsque le café est menacé de fermeture par de véreux promoteurs immobiliers, ces habitués du comptoir sont prêts à tout pour sauver leur quartier général. Et s’ils se sauvaient eux-mêmes en réinventant l’art d’aimer ?
Portraitiste mordante et caustique, Marianne Granier nous embarque dans les aléas d’un quotidien mené tambour battant, mêlant générations et milieux sociaux. Si la mouette est rieuse, c’est que le thon a de l’humour ! porte un regard à la fois tendre et acerbe sur des personnages attachants en proie au tumulte de leurs doutes, de leurs rêves et de leurs amours.
J'ai choisi de lire ce livre pour son titre que je trouve très sympathique ! : Si la mouette est rieuse, c'est que le thon a de l'humour. Je m'attendais à un bouquin décalé, drôle et ce fut le totalement le cas. La couverture m'a aussi beaucoup plu, je la trouve fraîche et moderne, simple et efficace. L'ensemble était prometteur !
Le début de l'histoire m'a énormément plu, j'ai adoré faire la connaissance de Carmen, cette femme un peu perdue, recueillie par les policiers. Elle est excellente, attendrissante, elle se trompe dans ses mots, ce qui la rend attachante et adorable. Sa sœur, appelée à la rescousse afin de la récupérer, tient un café où les personnes les plus loufoques aiment s'y retrouver. Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir cette histoire remplie d'extravagance !
Ce roman se lit simplement, sans prise de tête. Il nous propose juste un bon moment de lecture auprès de protagonistes hors du commun.
L'histoire m'a plu, mais sans plus. Je m'attendais à mieux. J'ai quand même relevé de jolis passages, certains sont même très touchants.
Pour être tout à fait honnête, j'ai terminé ma lecture de Si la mouette est rieuse, c'est que le thon a de l'humour avant-hier, je pense que d'ici quelques jours il ne sera déjà plus dans ma mémoire. C'est une lecture qui se lit vite et s'oublie tout aussi rapidement.
Le style de l'auteure est pas mal, c'est un premier roman qui peut plaire à une majorité de lecteurs.
Pour conclure, je dirais que si vous souhaitez découvrir une nouvelle plume, une histoire sympa, vous procurer un moment de lecture détente, sans prise de tête, ce livre peut vous convenir. Il ne vous apportera rien de plus cependant...
Bonne lecture !
Je remercie chaleureusement les Éditions Librinova pour la découverte de ce roman, et je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :)
Ma note:
Vous l'avez lu ? Notez-le:
Les premières lignes:
1 : Carmen boude au commissariat
— Mais enfin Vincent, je suis juste sortie faire un tour ! Pourquoi est-ce-que tu me gardes en cellule ? Lola va s’inquiéter si je ne rentre pas tout de suite.
— On l’a prévenue, Madame Carmen. Votre sœur va venir vous chercher.
Vincent Perniaux, la trentaine, flic de quartier était de permanence ce weekend-là au commissariat. Week-end plutôt calme d’ailleurs. En cellule, à peine quelques gamins avinés qui cuvaient longuement après un sérieux tapage nocturne, un grand costaud chopé une heure auparavant pour vol à la tire, une femme venue porter plainte pour agression et un couple de clodos qui avaient forcé une voiture pour y dormir. Au petit matin, le propriétaire du véhicule n’avait pas vraiment apprécié, forcément.
Et puis, il y avait Madame Carmen. Là, c’était autre chose. Vincent n’était pas très à l’aise dans ses baskets de la voir assise en face de lui. Jusque -là, tous les flics de la brigade avaient tapé pour elle dans leur crédit complaisance. Mais si la brigade continuait à actionner les passe-droits sous prétexte de relations de bon voisinage, il y aurait bientôt du grabuge. Normal. La loi, c’est la loi, même avec
Madame Carmen. Et même si derrière Carmen, il y avait Lola.
1 : Carmen boude au commissariat
— Mais enfin Vincent, je suis juste sortie faire un tour ! Pourquoi est-ce-que tu me gardes en cellule ? Lola va s’inquiéter si je ne rentre pas tout de suite.
— On l’a prévenue, Madame Carmen. Votre sœur va venir vous chercher.
Vincent Perniaux, la trentaine, flic de quartier était de permanence ce weekend-là au commissariat. Week-end plutôt calme d’ailleurs. En cellule, à peine quelques gamins avinés qui cuvaient longuement après un sérieux tapage nocturne, un grand costaud chopé une heure auparavant pour vol à la tire, une femme venue porter plainte pour agression et un couple de clodos qui avaient forcé une voiture pour y dormir. Au petit matin, le propriétaire du véhicule n’avait pas vraiment apprécié, forcément.
Et puis, il y avait Madame Carmen. Là, c’était autre chose. Vincent n’était pas très à l’aise dans ses baskets de la voir assise en face de lui. Jusque -là, tous les flics de la brigade avaient tapé pour elle dans leur crédit complaisance. Mais si la brigade continuait à actionner les passe-droits sous prétexte de relations de bon voisinage, il y aurait bientôt du grabuge. Normal. La loi, c’est la loi, même avec
Madame Carmen. Et même si derrière Carmen, il y avait Lola.
Quelques mots sur l'auteur(e):
Il y a plusieurs vies dans une vie. J’en suis à la troisième :
D’abord (caricature de) Marketing Manager dans une multinationale, puis enseignante en grandes écoles, j’ai ensuite plongé dans les délices des mots : Rédactrice de billets d’humeur, pigiste d’interviews et chroniqueuse de films dans des journaux francophones à l’étranger. Enfin, j’ai participé à une douzaine de concours de nouvelles, tous enrichissant par la diversité de leurs thèmes.
Nomade par choix, j’ai vécu avec mon mari et mes trois fils dans divers pays d’Europe, puis en Asie et depuis peu en Amérique centrale. Ce qui me porte ? La richesse des rencontres, la bienveillance qu’elles génèrent et l’humour qui les colore.
Seul, on est peu de chose ; ensemble, on est une fabrique à faire pétiller le bonheur et l’optimisme. C’est cette conviction qui émaille « Si la Mouette est rieuse, c’est que le thon a de l’humour ! », mon premier roman, résolument feel good !
Il y a plusieurs vies dans une vie. J’en suis à la troisième :
D’abord (caricature de) Marketing Manager dans une multinationale, puis enseignante en grandes écoles, j’ai ensuite plongé dans les délices des mots : Rédactrice de billets d’humeur, pigiste d’interviews et chroniqueuse de films dans des journaux francophones à l’étranger. Enfin, j’ai participé à une douzaine de concours de nouvelles, tous enrichissant par la diversité de leurs thèmes.
Nomade par choix, j’ai vécu avec mon mari et mes trois fils dans divers pays d’Europe, puis en Asie et depuis peu en Amérique centrale. Ce qui me porte ? La richesse des rencontres, la bienveillance qu’elles génèrent et l’humour qui les colore.
Seul, on est peu de chose ; ensemble, on est une fabrique à faire pétiller le bonheur et l’optimisme. C’est cette conviction qui émaille « Si la Mouette est rieuse, c’est que le thon a de l’humour ! », mon premier roman, résolument feel good !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un petit mot de votre part fait toujours plaisir ♥