Auteur(e): Florence Belkacem
Genre: Récit
Nombre de pages: 144
Date de sortie: 12/03/2020
Prix du livre papier: 17€00
Prix du livre numérique: 10€99
ISBN: 9782749164106
Éditions: Cherche Midi
Dehors, il fait 5 °C, le temps est gris et venteux. Dans un instant, le prêtre va célébrer la messe d’enterrement de maman. Une coccinelle se pose sur ma main. D’où vient-elle, en ce mois de janvier ?
Quelques semaines plus tard, une deuxième coccinelle surgira, et d’autres encore… J’aimerais imaginer que c’est maman qui se manifeste, et, pourtant, le doute m’assaille. La prudence voudrait que je n’y croie pas, mais, au fil du temps, de nouveaux signes – un papillon, une biche, une bague… – m’entraînent dans un monde parallèle. Comme si les êtres disparus n’abandonnaient pas leurs proches et continuaient à les aider.
Saint Augustin et Victor Hugo auraient-ils raison : les morts seraient-ils « des invisibles, mais pas des absents » ?
SURPRENANT !
C'est le premier mot qui me vient lorsque je pense à ce récit si joli et intime.
Coccinelle est le témoignage de Florence Belkacem, je ne vous la présente pas, c'est une journaliste que vous connaissez certainement déjà. Elle se livre comme jamais dans ce bel hommage pour ses parents et sa belle-mère, tous trois décédés.
« Les morts sont des invisibles, mais non des absents. »Victor Hugo
Les coccinelles n'ont depuis pas quitté Florence, elles sont là sur son chemin, à ses côtés, la guident, lui apportent du soutien dans les moments où elle en a le plus besoin.
Je trouve cela si charmant ♥
Au décès de son papa, Florence a vu une biche dans le pré qui longe sa maison. Là aussi, elle a perçu un signe (vous comprendrez les raisons en lisant le livre). Son papa s'est lui aussi manifesté plusieurs fois, dune manière différente, mais avec autant de bienveillance et de douceur.
Sa belle-mère est également partie là où l'on va après (comme le dit si bien Lorraine Fouchet), Florence a reçu un signe d'elle sous la forme d'un magnifique papillon.
Je sais que cela peut sembler bizarre pour certains. Qu'on y croit ou non, on ne peut qu'admettre que cela est troublant. Pour ma part, je ressors de cette lecture le cœur rempli d'espoir ! Et ça, ça n'a pas de prix!
Je suis admirative de Florence Belkacem, car elle a su être attentive, elle a perçu les signes de sa maman, ce n'est pas donné à tout le monde, ou peut-être que si en fait. Et si on prenait le temps d'observer ce qui se passe autour de nous, nous serions peut-être surpris ?
« Les défunts ont pour habitude d'envoyer des plumes, des oiseaux, des papillons... Ou encore des coccinelles. »On retrouve bien le métier de l'auteure dans sa plume, car au-delà de son expérience personnelle, Florence Belkacem a effectué de nombreuses recherches, elle évoque plusieurs auteurs et nous ouvre la voie vers plein de pistes. On trouve également dans son récit, des poèmes, des textes écrits pour des défunts, ces quelques lignes donnent des frissons, tout simplement...
Les chapitres sont complémentaires les uns pour les autres, on passe par diverses émotions, du sourire aux larmes, de la tendresse à l'amour... On apprend et on a envie de transmettre à notre tour.
Coccinelle est un beau témoignage que je vous conseille vivement de lire.
Pour ma part, Florence Belkacem m'a ouvert les portes d'un nouveau genre littéraire, elle m'a donné envie de découvrir les ouvrages de Patricia Darré ainsi que Stéphane Alix qui traitent tous les deux de sujets similaires.
En fait, je m'apperçois en écrivant ma chronique que j'aime encore plus ce livre aujourd'hui qu'à la fin de ma lecture.
Merci beaucoup Florence !
Je remercie chaleureusement les Éditions Cherche Midi pour la découverte de ce roman, et je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :)
Vous l'avez lu ? Notez-le:
Extraits:
Partout en France, des légendes régionales voient le jour. Selon Philippe Huet, auteur de La véritable histoire de la bête à bon Dieu, si l'on en écrase une en Basse-Bretagne, on s'expose à mourir le lendemain ! En Charente, si un berger marche sur une coccinelle, il voit périr son plus beau mouton. En Lorraine, si l'on en observe près des ceps, le vin sera bon. Et, dans la Creuse, on met des coccinelles autour du cou des enfants en guise d'amulette pour les protéger des maladies...Mais l'histoire que je préfère et celle-ci : dans la Beauce, lorsqu'une coccinelle se pose sur la main, on recommande de la laisser marcher jusqu'au bout de son doigt, puis de dresser celui-ci vers le ciel et de souffler dessus pour que le petit insecte s'envole. Une fois arrivé au ciel, la coccinelle devient un ange et réserve une place au paradis pour celui ou celle qui l'a aidée.
J'ai le sentiment qu'avec le temps la mort détient ce pouvoir magique d'effacer les nuages sombres d'une existence pour ne renvoyer que les moments de ciel bleu.
Quelques mots sur l'auteur(e):
Florence Belkacem est journaliste. Elle a commencé sa carrière à la radio – Europe 1, France Inter, RTL –, puis a présenté « Je suis venue vous dire » sur TF1. Elle fut aussi chroniqueuse au côté de Laurent Ruquier et a interviewé plus de huit cents personnalités pour VSD. Elle a animé, jusqu’en 2018, « Une certaine idée de la France » sur Radio Classique.
Florence Belkacem est journaliste. Elle a commencé sa carrière à la radio – Europe 1, France Inter, RTL –, puis a présenté « Je suis venue vous dire » sur TF1. Elle fut aussi chroniqueuse au côté de Laurent Ruquier et a interviewé plus de huit cents personnalités pour VSD. Elle a animé, jusqu’en 2018, « Une certaine idée de la France » sur Radio Classique.
Un livre que j'ai lu en deux jours, suite à la disparition de maman et à la présence d'une coccinelle dans la voiture le jour de l'enterrement.
RépondreSupprimerBien sûr, si on veut, on peut voir des signes partout. Je voudrais être aussi qu'elle de l'existence invisible des âmes envolées.
Un livre superbement documenté avec toutes ces citations, ces poèmes,...
Le livre qu'il me fallait maintenant...