2 avr. 2020

Se le dire enfin (♥♥½) écrit par Agnès Ledig - Éditions Flammarion

Titre: Se le dire enfin
Auteur(e): Agnès Ledig
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 432
Date de sortie: 26/02/2020
Prix du livre papier: 21€90
Prix du livre numérique: 14€99
ISBN: 9782081457966 
Éditions: Flammarion
 



 
De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Édouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge. Là, dans une chambre d'hôtes environnée d'arbres centenaires, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d'un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu'une légende. Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S'il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d’être.

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Édouard prend une décision sur le coup de l'impulsion : planter sa femme sur le quai de la gare et suivre une Anglaise qu'il connaît à peine pour aller en plein cœur de la mystérieuse forêt de Brocéliande.

Chaque fois qu'Agnès Ledig sort un nouveau roman, je fonce les yeux fermés, pourtant, depuis quelques années, j'enchaîne les déceptions avec cette auteure populaire.
Je l'ai découverte, il y a déjà quelques années, avec son roman Juste avant le bonheur (une pure merveille que je vous conseille vivement si vous ne l'avez pas encore lu !), j'ai enchaîné avec Marie d'en haut qui m'a lui aussi énormément plu. Agnès Ledig, est alors rentrée dans mes tops auteurs qu'il fallait absolument que je suive de très très près. Mais depuis Pars avec lui, la tendance s'est inversée et mon affection pour les écrits d'Agnès est redescendu, car je ne retrouve plus les émotions du début, plus les années passent, moins je me sens en adéquation avec ses livres.
J'avais de l'espoir avec "Se le dire enfin", roman dont l'histoire se passe principalement dans la forêt de Brocéliande, en Bretagne, lieu cher à mon cœur puisque je m'y rends chaque année afin de me ressourcer. Vous ne connaissez pas ? C'est un endroit mythique, magique, rempli d'apaisement et de légendes arthuriennes.
En ce qui concerne les descriptions de la forêt, Agnès aurait pu faire mieux, mais l'essentiel est là et j'ai beaucoup aimé retrouver les endroits tels que le Val sans retour (où Morgane piège les hommes infidèles) ou l'arbre d'or, pour ne citer qu'eux. J'ai voyagé par la pensée à Paimpont et je me suis évadée, j'ai adoré cela !
En revanche, en ce qui concerne les personnages que j'ai trouvés chiants à en mourir et l'histoire molle, qui manque de rythme et dont l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard, la déception est totale !
J'ai tourné les pages sans conviction, me laissant entraîner par la jolie plume de l'auteure, toujours aussi douce, poétique et bienveillante et par la beauté des lieux.
Ma note justifie cela, pour être clair, je mets la moyenne pour la plume d'AL et pour les lieux choisis donc 2.5, mais pour le reste...
Alors, comme chaque année, je vais terminer ma chronique en écrivant que je ne lirai pas le prochain livre de l'auteure parce que je n'ai plus de plaisir à la lire, mais nous savons vous et moi, que je lirai et que je vous parlerai de son prochain roman puisque j'ai toujours l'espoir de retrouver l'Agnès Ledig de ses débuts, celle qui donnait des frissons et de grandes émotions.
Et vous, qu'avez-vous pensé à Se le dire enfin ?

 Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :) 
 

Ma note:

Vous l'avez lu ? Notez-le:

Les premières lignes:
Prologue
 Platon s’approcha de l’arbre à pas de loup, grimpa le long du tronc couvert d’une mousse épaisse, ses griffes largement déployées pour atteindre l’écorce et s’y agripper. Deux énormes branches jumelles – qui, à deux mètres du sol, partaient à l’opposé l’une de l’autre – offraient à son corps gracile une zone plane et confortable. Il s’allongea et ferma les yeux. Le chat pouvait rester ainsi des heures sans bouger. À l’affût du moindre bruit, en sécurité, perché là-haut au bord d’une clairière calme.
 Le temps s’écoulait, rythmé par l’agitation alentour et les nombreux chants d’oiseaux.
 Le bruissement des feuilles répondait au murmure imperceptible des graminées qui dansaient dans le vent.
 L’animal, enveloppé de verdure, se laissait bercer par le concert que la nature lui jouait, riche de milliers de solistes.
 Platon ne céderait jamais sa place car il sentait qu’elle était sienne. Rien ne pouvait s’opposer à cette douce vérité.
 Après sa sieste, il pandicula avec soin puis s’éloigna comme il était venu, vers sa maison de Doux Chemin, intrigué par cette sensation éprouvée durant son sommeil. Il se retourna juste avant de bifurquer vers le sentier qui menait au hameau, pour regarder le tilleul une dernière fois.

 Rien ne serait plus comme avant

Quelques mots sur l'auteur(e):
Ledig Agnès
Après avoir été sage-femme, Agnès Ledig se consacre à l'écriture. Elle publie Marie d'en haut en 2011, puis obtient le prix Maison de la Presse en 2013 pour Juste avant le bonheur. La fidélité de ses lecteurs assure à Agnès Ledig un succès pérenne porté par six romans ainsi que deux albums Jeunesse.


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1 commentaire:

  1. Très déçue, tout comme toi. J'ai pas été emportée sur cette jolie terre et c'est bien dommage. Même si les personnages sont touchants. J'aurai aimé retrouver de cette magie, de sa plume si bouleversante. Merci à toi pour cette lecture commune

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