Auteur(e): Vanessa Springora
Genre: Contemporain / Témoignage
Nombre de pages: 216
Date de sortie: 02-01-2020
Prix du livre papier: 18€00
Prix du livre numérique: 12€99
ISBN: 9782246822691
Éditions: Grasset
Au milieu des années 80, élevée par une mère divorcée, V. comble par la lecture le vide laissé par un père aux abonnés absents. À treize ans, dans un dîner, elle rencontre G., un écrivain dont elle ignore la réputation sulfureuse. Dès le premier regard, elle est happée par le charisme de cet homme de cinquante ans aux faux airs de bonze, par ses œillades énamourées et l’attention qu’il lui porte. Plus tard, elle reçoit une lettre où il lui déclare son besoin « impérieux » de la revoir. Omniprésent, passionné, G. parvient à la rassurer : il l’aime et ne lui fera aucun mal. Alors qu’elle vient d’avoir quatorze ans, V. s’offre à lui corps et âme. Les menaces de la brigade des mineurs renforcent cette idylle dangereusement romanesque. Mais la désillusion est terrible quand V. comprend que G. collectionne depuis toujours les amours avec des adolescentes, et pratique le tourisme sexuel dans des pays où les mineurs sont vulnérables. Derrière les apparences flatteuses de l’homme de lettres, se cache un prédateur, couvert par une partie du milieu littéraire. V. tente de s’arracher à l’emprise qu’il exerce sur elle, tandis qu’il s’apprête à raconter leur histoire dans un roman. Après leur rupture, le calvaire continue, car l’écrivain ne cesse de réactiver la souffrance de V. à coup de publications et de harcèlement.
« Depuis tant d’années, mes rêves sont peuplés de meurtres et de vengeance. Jusqu’au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l’enfermer dans un livre », écrit-elle en préambule de ce récit libérateur.
Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d’une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. Elle y dépeint un processus de manipulation psychique implacable et l’ambiguïté effrayante dans laquelle est placée la victime consentante, amoureuse. Mais au-delà de son histoire individuelle, elle questionne aussi les dérives d’une époque, et la complaisance d’un milieu aveuglé par le talent et la célébrité.
Sorti en début d'année, lors de la rentrée littéraire de janvier, Le consentement a fait son petit buzz et attiré bon nombre de lecteurs. Pour ma part, je me suis laissé tenter par le résumé et l'envie de découvrir qui se cache derrière Vanessa Springora, éditrice pour les Éditions Julliard depuis dix ans.
Dans ce récit, publié chez Grasset, Vanessa revient sur son enfance difficile, son père est aux abonnés absents et sa mère n'est pas très investie dans son éducation. La séparation de ses parents est inévitable. Vanessa se retrouve donc à vivre avec sa mère, et c'est dans les années 80, alors qu'elle n'a que 14 ans qu'elle va devenir la petite amie d'un grand écrivain de 34 ans son aîné.
On n'est pas sérieux quand on a 14 ans !
À l'époque, G.M est un auteur reconnu, il est invité dans les grandes émissions littéraires, côtoie des personnes connues, il est largement soutenu, bref... c'est un homme charismatique, intimidant qui se croit au-dessus des lois et se permet des choses interdites. Ces "choses" touchent les enfants, les petits garçons de 11/12 ans, mais aussi les jeunes filles de 13/14 ans, G.M est un pédophile, il aime les filles prépubères et il s'inspire de ses fantasmes dégueulasses pour écrire ses romans (et cela ne choque personne !).
Vanessa a fait partie de ses conquêtes, elle a partagé une histoire avec lui durant plusieurs mois et elle raconte dans son livre ses souvenirs. Certains sont carrément répugnants, comme par exemple son premier rapport sexuel où elle raconte s'être fait sodomiser puisqu'elle n'arrivait pas à avoir un rapport classique, je vous épargne les détails, c'est à vomir. Elle raconte également comment elle a perdu sa virginité, dans un hôpital, un médecin... Deux passages extrêmement forts qui m'ont donné les larmes aux yeux.
Le consentement est un récit puissant, très bien écrit, mais en aucun cas larmoyant. Vanessa Springora ne règle pas ses comptes, elle informe et met en lumière son histoire qui a été à plusieurs reprises publiée dans les livres de G. M ainsi que sur des sites internet le concernant (ses lettres ont aussi été dévoilées.). Normal qu'elle libère sa parole et son cœur de ce vécu lourd et difficile.
Pas très distrayant à lire durant ce confinement, je vous l'accorde, mais j'avais envie de le découvrir et c'est chose faite !
Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :)
Dans ce récit, publié chez Grasset, Vanessa revient sur son enfance difficile, son père est aux abonnés absents et sa mère n'est pas très investie dans son éducation. La séparation de ses parents est inévitable. Vanessa se retrouve donc à vivre avec sa mère, et c'est dans les années 80, alors qu'elle n'a que 14 ans qu'elle va devenir la petite amie d'un grand écrivain de 34 ans son aîné.
On n'est pas sérieux quand on a 14 ans !
À l'époque, G.M est un auteur reconnu, il est invité dans les grandes émissions littéraires, côtoie des personnes connues, il est largement soutenu, bref... c'est un homme charismatique, intimidant qui se croit au-dessus des lois et se permet des choses interdites. Ces "choses" touchent les enfants, les petits garçons de 11/12 ans, mais aussi les jeunes filles de 13/14 ans, G.M est un pédophile, il aime les filles prépubères et il s'inspire de ses fantasmes dégueulasses pour écrire ses romans (et cela ne choque personne !).
Vanessa a fait partie de ses conquêtes, elle a partagé une histoire avec lui durant plusieurs mois et elle raconte dans son livre ses souvenirs. Certains sont carrément répugnants, comme par exemple son premier rapport sexuel où elle raconte s'être fait sodomiser puisqu'elle n'arrivait pas à avoir un rapport classique, je vous épargne les détails, c'est à vomir. Elle raconte également comment elle a perdu sa virginité, dans un hôpital, un médecin... Deux passages extrêmement forts qui m'ont donné les larmes aux yeux.
Le consentement est un récit puissant, très bien écrit, mais en aucun cas larmoyant. Vanessa Springora ne règle pas ses comptes, elle informe et met en lumière son histoire qui a été à plusieurs reprises publiée dans les livres de G. M ainsi que sur des sites internet le concernant (ses lettres ont aussi été dévoilées.). Normal qu'elle libère sa parole et son cœur de ce vécu lourd et difficile.
Pas très distrayant à lire durant ce confinement, je vous l'accorde, mais j'avais envie de le découvrir et c'est chose faite !
Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :)
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Quelques mots sur l'auteur(e):
Vanessa Springora est une auteure, éditrice et réalisatrice française.
Diplômée d'un DEA de lettres modernes à l'université de Paris-Sorbonne, elle est directrice des Editions Julliard depuis le 1er décembre 2019.
Vanessa Springora a débuté sa carrière en 2003 en tant que réalisatrice-auteure pour l’Institut national de l’audiovisuel, avant de rejoindre les éditions Julliard comme assistante d’édition en 2006. Éditrice au sein de cette prestigieuse maison depuis 2010, elle accompagne l’ensemble des auteurs Julliard dans le suivi éditorial de leurs textes et est en charge de découvrir de nouveaux auteurs.
En parallèle, pour les éditions Robert Laffont, elle coordonne depuis 2010 la collection "Nouvelles Mythologies" dirigée par Mazarine Pingeot et Sophie Nordmann.
Elle est également l’auteure de "Le Consentement" (2020), où elle raconte comment elle a été, à 14 ans, sous l'emprise du célèbre écrivain Gabriel Matzneff.
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