Auteur(e): Valérie Girault
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 310
Date de sortie: 28/11/2018
Prix du livre papier: 17€90
Prix du livre numérique:
ISBN: 979-1026226512
Éditions: Librinova
« Elle et son père... son père et elle... depuis vingt ans. »
Abeline et Paul - noyau dur intouchable - vivent paisiblement à Poitiers, sans vraiment se poser de questions. Leur routine agréable qui frise la vie de couple, ne rencontre jamais d'opposant.
Un jour, en rentrant de la fac, Abeline va être témoin d'un accident où elle croit reconnaître la victime. Les lendemains ne seront plus tout à fait les mêmes pour le duo père-fille. Un coup de pied dans la fourmilière qui remet tout en question.
Et si Monsieur OEdipe n'avait pas eu tout à fait tort ? Abeline est-elle vraiment immature et naïve ?
Ainsi fait, fait, fait... Oedipe traite de nombreux sujets : l'amour entre un père et sa fille, le deuil, les attentats, la religion, le viol, la mort, la vie...
Abeline, 21 ans a été élevée par son père Paul, sa maman étant décédée quelques minutes après avoir donné la vie. L'enfance d'Abeline fut heureuse bien que troublée par beaucoup de mystères autour du décès de sa maman.
Pour le reste, je ne sais pas comment vous en parler sans spoiler ni gâcher votre lecture. Je vais donc m'abstenir et en rester là, mais comme noté plus haut de nombreux points sont abordés et l'histoire ne manque pas de rebondissements.
Voici un roman auto-édité qui ne m'a pas laissée indifférente ! Je me suis creusée la tête tout au long de ma lecture pour comprendre mes ressentis et déterminer si oui ou non j'aimais ce que je lisais.
Il y a des points positifs :
J'ai aimé certains passages que j'ai trouvés particulièrement prenants et dramatiques, je pense tout particulièrement au moment où Noa raconte ce qu'il a vécu dans la salle de concert. Ce chapitre est intense. Par contre la scène est quasiment identique à celle écrite par Erwan Larher dans son témoignage Le livre que je ne voulais pas écrire. Est-ce que l'auteure s'en est inspiré ou est-ce une simple coïncidence ?
Il y a également les passages concernant Inès. Ce qui lui arrive est atroce, lorsqu'elle se remémore son histoire, je peux vous dire que c'est insoutenable et que ça prend aux tripes, c'est tellement violent... mais ça donne quelque chose en plus à l'histoire et la rend plus marquante.
Ainsi fait, fait, fait... Oedipe est un roman très sombre dans son ensemble.
Les points négatifs :
L'histoire est assez confuse, j'ai eu du mal jusqu'au 3/4, par moment on saute du coq à l'âne sans comprendre pourquoi et l'auteure n'approfondit pas plus que ça des points qui méritent de l'être.
Il y a aussi les personnages. Malgré leur vécu, leur passé et leur présent, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux, mais alors à aucun d'entre eux.
Abeline est capricieuse et immature. À la fin, il lui arrive deux événements dramatiques et je ne comprends absolument pas son manque de réaction, de tristesse. C'est dommage car ça la rend antipathique. Il en est de même pour son père Paul, au début, lui et Abeline ont une relation fusionnelle et puis leur relation évolue mais pas dans le bon sens. Sans comprendre pourquoi, le père change et envoie sa fille sur les roses, dans les derniers chapitres il devient même inhumain en espérant quelque chose qui, à mes yeux, n'est pas pour le bien de sa fille. Il a plus de respect et de tendresse pour un homme qu'il a croisé dans les couloirs d'un hôpital et qu'il a côtoyé trois jours que pour sa propre fille qu'il a élevée seul, c'est assez déstabilisant.
Je trouve aussi certaines coïncidences improbables. J'ai eu beaucoup de mal à croire ce que je lisais par moment.
L'auteure m'avait prévenue par mail, son livre contient des coquilles. Abeline devient parfois Adeline (prénom de sa défunte mère), on ne s'y trompe pas, mais quand même...
Il y a d'autres petites choses que j'ai relevées mais je ne vais pas faire une liste, de toute façon ça ne gêne en rien à la lecture ni à la compréhension du roman.
C'est donc un avis mitigé que j'émets sur ce titre. Je pense que Valérie Girault avait à la base de très bonnes idées pour son livre mais qu'elle n'a pas su les exploiter correctement, du coup cela donne un roman qui manque de profondeur, qui est assez flou et dont les personnages manquent de pertinence. Cependant, je salue l'auteure qui a eu le courage de publier son premier roman !
Abeline, 21 ans a été élevée par son père Paul, sa maman étant décédée quelques minutes après avoir donné la vie. L'enfance d'Abeline fut heureuse bien que troublée par beaucoup de mystères autour du décès de sa maman.
Pour le reste, je ne sais pas comment vous en parler sans spoiler ni gâcher votre lecture. Je vais donc m'abstenir et en rester là, mais comme noté plus haut de nombreux points sont abordés et l'histoire ne manque pas de rebondissements.
Voici un roman auto-édité qui ne m'a pas laissée indifférente ! Je me suis creusée la tête tout au long de ma lecture pour comprendre mes ressentis et déterminer si oui ou non j'aimais ce que je lisais.
Il y a des points positifs :
J'ai aimé certains passages que j'ai trouvés particulièrement prenants et dramatiques, je pense tout particulièrement au moment où Noa raconte ce qu'il a vécu dans la salle de concert. Ce chapitre est intense. Par contre la scène est quasiment identique à celle écrite par Erwan Larher dans son témoignage Le livre que je ne voulais pas écrire. Est-ce que l'auteure s'en est inspiré ou est-ce une simple coïncidence ?
Il y a également les passages concernant Inès. Ce qui lui arrive est atroce, lorsqu'elle se remémore son histoire, je peux vous dire que c'est insoutenable et que ça prend aux tripes, c'est tellement violent... mais ça donne quelque chose en plus à l'histoire et la rend plus marquante.
Ainsi fait, fait, fait... Oedipe est un roman très sombre dans son ensemble.
Les points négatifs :
L'histoire est assez confuse, j'ai eu du mal jusqu'au 3/4, par moment on saute du coq à l'âne sans comprendre pourquoi et l'auteure n'approfondit pas plus que ça des points qui méritent de l'être.
Il y a aussi les personnages. Malgré leur vécu, leur passé et leur présent, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux, mais alors à aucun d'entre eux.
Abeline est capricieuse et immature. À la fin, il lui arrive deux événements dramatiques et je ne comprends absolument pas son manque de réaction, de tristesse. C'est dommage car ça la rend antipathique. Il en est de même pour son père Paul, au début, lui et Abeline ont une relation fusionnelle et puis leur relation évolue mais pas dans le bon sens. Sans comprendre pourquoi, le père change et envoie sa fille sur les roses, dans les derniers chapitres il devient même inhumain en espérant quelque chose qui, à mes yeux, n'est pas pour le bien de sa fille. Il a plus de respect et de tendresse pour un homme qu'il a croisé dans les couloirs d'un hôpital et qu'il a côtoyé trois jours que pour sa propre fille qu'il a élevée seul, c'est assez déstabilisant.
Je trouve aussi certaines coïncidences improbables. J'ai eu beaucoup de mal à croire ce que je lisais par moment.
L'auteure m'avait prévenue par mail, son livre contient des coquilles. Abeline devient parfois Adeline (prénom de sa défunte mère), on ne s'y trompe pas, mais quand même...
Il y a d'autres petites choses que j'ai relevées mais je ne vais pas faire une liste, de toute façon ça ne gêne en rien à la lecture ni à la compréhension du roman.
C'est donc un avis mitigé que j'émets sur ce titre. Je pense que Valérie Girault avait à la base de très bonnes idées pour son livre mais qu'elle n'a pas su les exploiter correctement, du coup cela donne un roman qui manque de profondeur, qui est assez flou et dont les personnages manquent de pertinence. Cependant, je salue l'auteure qui a eu le courage de publier son premier roman !
Je remercie chaleureusement Valérie Girault pour la découverte de son roman, et je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :)
Ma note:
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Extrait:
Quelques mots sur l'auteur(e):
Âgée de 41 ans, je suis kinésithérapeute depuis 19 ans. Je passe mes journées à écouter, m’imprégner, éplucher, décortiquer les états d’âme de mes patients. En résulte une sorte de sauce mayonnaise qui finit par faire consensus. Quel plaisir de pouvoir en coucher une histoire sur papier !
Quand ma tête explose derrière mon écran et mes manuscrits, je vais faire du sport. Formidable défouloir et source d'inspiration.
J'élève quatre enfants à la maison.
ça aussi ça défoule et ça donne de l'inspiration...
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•Ainsi fait, fait, fait... Œdipe
Quelques liens indispensables:
Bonjour Lily
RépondreSupprimerMerci pour votre collaboration et votre avis.
Dommage que vous n'ayez pas réussi à vous attacher aux personnages.
Je reviens sur le roman d'Erwan Larher. Je n'ai pas eu la joie de lire son ouvrage. Peut-être un extrait récupéré sur l'écran ? Je me suis énormément renseignée pour tous les sujets et notamment les attentats. Évidemment, je me suis inspirée de faits réels ou écrits. Ce passage est donc la synthèse d'un bon nombre de témoignages.
Beaucoup de lecteurs ont apprécié la lecture de ce roman et se sont attachés aux personnages. Si le (les) sujet(s) vous interpelle (nt), n’hésitez surtout pas !