Auteur(e): Maxime Chattam
Genre: Horreur
Nombre de pages: 752
Date de sortie: 24/10/2018
Prix du livre papier: 23€90
Prix du livre numérique: 15€99
ISBN: 9782226319487
Editions: Albin Michel
La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls.
Un havre de paix.
Du moins c’est ce qu’ils pensaient....
Meurtres sordides, conversations téléphoniques brouillées par des hurlements inhumains et puis ces vieilles rumeurs de sorcellerie et ce quelque chose d’effrayant dans la forêt qui pourchasse leurs adolescents...
Comment le shérif dépassé va-t-il gérer cette situation inédite?
Ils ne le savent pas encore mais ça n’est que le début…
Avez-vous déjà eu vraiment peur en lisant un livre ?
Le signal, nous raconte l'histoire de la famille Spencer qui emménage à Mahingan Fall dans une belle et grande maison fraîchement retapée par l'ancien propriétaire. Alors que cette nouvelle vie devait être un nouveau départ doux et paisible pour Tom et Olivia (les parents) Chad et Zoey (leurs enfants) et Owen (leur neveu), des bruits, des rumeurs, des phénomènes terrifiants et des meurtres vont venir alarmer et apeurer les membres de la petite et adorable famille.
– Tu ne crois pas que notre maison pourrait être hantée ?[…]– Chéri, j’ai travaillé à la télévision, je crois donc aux monstres, j’en ai fréquenté une flopée, mais des fantômes, ça non, jamais.Un bon gros bouquin à l'esthétique irréprochable, signé Maxime Chattam, un résumé prometteur qui n'a pas été sans me rappeler les histoires effrayantes de l'un de mes auteurs favoris, il ne m'en a pas fallu plus pour être attirée par ce roman d'horreur !
Je l'ai commencé un soir, il était tard, pour ne réveiller personne, j'ai allumé une bougie et me suis installée confortablement avec l'envie de me faire des frayeurs ! L'auteur en fait la promesse dans ses notes, le défi était lancé !
Les premiers chapitres m'ont tout de suite plu et m'ont plongée dans une ambiance sombre, effrayante et mystérieuse. J'ai adoré ces petites sensations de peur... Vous savez, genre, quand vous êtes dans un couloir sans lumière et que de drôles de bruits se font entendre... Vous imaginez bien !
J'ai tourné les pages tranquillement, fait connaissance avec les personnages qui m'ont fortement fait penser au couple de Maxime Chattam et Faustine Bollaert, découvert cette maison ou les Spencer emménagent, leurs enfants, la ville, les autres protagonistes... L'auteur prend son temps, il y a beaucoup d'éléments, mais les chapitres sont courts et ma lecture s'est faite fluide et rapide.
J'ai tourné les pages avec l'envie de découvrir ce que l'auteur me réservait, je ne me suis jamais ennuyée, je n'ai trouvé aucune longueur et me suis régalée du début à la fin, il faut dire que je suis assez friande de ce genre de littérature.
Ce livre aurait pu être écrit par Stephen King lui-même, c'est à s'y confondre ! Étant très admirative de cet auteur et de ses œuvres, je dois dire que j'ai été agréablement surprise ! Si jusqu'ici, pour moi, personne ne pouvait égaler ce grand écrivain qui sait me faire frissonner comme personne, aujourd'hui, je suis ravie de vous dire que nous avons notre S. K français : Maxime Chattam et ce dernier n'a rien à envier au grand maître de l'horreur.
Si nous sommes assez nombreux pour croire en quelque chose pendant suffisamment longtemps, alors ce quelque chose finit par exister.► Envie de vous plonger dans un roman sombre, prenant, plaisant ?
Le signal n'attend que vous, vous allez adorer vous faire peur !
*Juste une dernière petite chose, mon exemplaire est défectueux, plusieurs pages sont noircies et illisibles, l'encre noire a malheureusement coulé à l'intérieur. Faites attention en achetant votre livre, vérifiez le bien, car je ne pense pas être un cas isolé ;)
Je remercie chaleureusement les Éditions Albin Michel pour la découverte de ce roman, et je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :)
Ma note:
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Les premières lignes:
Filant en pleine nuit, la camionnette ressemblait à un minuscule vaisseau perdu dans l’immensité du cosmos. Entourée d’obscurité, elle flottait dans le néant, guidée par ses phares blancs, comme propulsée par les lueurs rouges à l’arrière. La Ford se mit à tourner pour suivre la route à flanc de colline. Elle était seule sur des kilomètres à la ronde.
À l’intérieur, Duane Morris se concentrait pour ne pas perdre de vue le ruban d’asphalte étroit qui défilait face à lui. Il était hors de question de ralentir. Il devait maintenir une allure suffisante pour rester le moins de temps possible dans le secteur.
Le silence régnait dans l’habitacle feutré et cela lui plaisait. Pas de distraction avec la musique ou la radio, rien que lui et ses pensées, tout entier concentré sur un seul objectif : ne pas commettre d’erreur. Il fallait reconnaître que dans son domaine Duane Morris n’était pas un amateur. Il s’enorgueillissait même d’être l’un des meilleurs. Officiellement, sa plaque indiquait qu’il exerçait la profession de détective privé, mais la plupart de ses clients savaient que ça n’était pas tout à fait exact. Le bouche à oreille demeurait sa meilleure publicité, ça et son obsession du détail qui le rendait si doué au point que les deux tiers de sa clientèle, toujours satisfaits, étaient constitués du même pool d’entreprises fidèles à ses services. Duane n’avait pas besoin de faire de prospection, l’argent venait frapper à sa porte avec la régularité d’une marée.
À l’intérieur, Duane Morris se concentrait pour ne pas perdre de vue le ruban d’asphalte étroit qui défilait face à lui. Il était hors de question de ralentir. Il devait maintenir une allure suffisante pour rester le moins de temps possible dans le secteur.
Le silence régnait dans l’habitacle feutré et cela lui plaisait. Pas de distraction avec la musique ou la radio, rien que lui et ses pensées, tout entier concentré sur un seul objectif : ne pas commettre d’erreur. Il fallait reconnaître que dans son domaine Duane Morris n’était pas un amateur. Il s’enorgueillissait même d’être l’un des meilleurs. Officiellement, sa plaque indiquait qu’il exerçait la profession de détective privé, mais la plupart de ses clients savaient que ça n’était pas tout à fait exact. Le bouche à oreille demeurait sa meilleure publicité, ça et son obsession du détail qui le rendait si doué au point que les deux tiers de sa clientèle, toujours satisfaits, étaient constitués du même pool d’entreprises fidèles à ses services. Duane n’avait pas besoin de faire de prospection, l’argent venait frapper à sa porte avec la régularité d’une marée.
Quelques mots sur l'auteur(e):
Quelques liens indispensables:
Oh mince pour ton exemplaire !
RépondreSupprimerJe me suis moi aussi attachée aux personnages. Mon premier Maxime Chattam de ce genre et c'est une réussite. Peut-être 50 pages en trop !