Titre: Un arbre, un jour...Auteur(e): Karine Lambert
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 220
Date de sortie: 02/05/2018
Prix du livre papier: 17€50
Prix du livre numérique: 11€99
ISBN: 9782702163245
Editions: Calmann-Levy
Du haut de mes trente-deux mètres,
je les regarde vivre sur la place du village.
Depuis cent trois ans, je partage leurs nuits et leurs jours,
j’effeuille leurs amours et parfois j’envie leurs cris de joie.
En ce matin de printemps, un avis d’abattage est cloué sur le platane centenaire qui ombrage ce village de Provence.
Entraînés par un petit garçon effronté, sept habitants s’unissent pour découvrir qui souhaite la mort du géant.
Ensemble, ils combattent cette sentence absurde, tandis que l’arbre les observe et vibre avec humour et philosophie au rythme de leurs émotions et de leurs conflits.
Qui l’emportera… le pouvoir ou la solidarité ?
Aux premiers jours de l’été, Clément, Suzanne, Fanny et les autres ne seront plus les mêmes.
Un arbre, un jour... c'est la découverte de ce livre dans ma librairie préférée, c'est de beaux marque-pages, un peu magique, que l'on met dans la terre pour voir naître des fleurs, c'est une jolie couverture au papier tout doux, c'est un résumé prometteur et c'est aussi une auteure que j'ai déjà lue à deux reprises et qui m'a touchée avec son précédent roman Eh bien dansons maintenant !
Comment résister ? Je n'ai même pas essayé ;)
Je me suis plongée dans ce roman avec la certitude que j'allais l'adorer, je me suis trompée, je l'ai juste bien aimé, mais sans plus...
Je m'explique:
L'histoire est assez simple, il y a un arbre qui doit être abattu, ce dernier pense et s'exprime même dans des chapitres courts. Il explique ce qu'il voit, comment il perçoit les choses qui se passent autour de lui et ce qu'il pense des humains.
Puis, il y a les personnes qui d'un côté souhaitent abattre cet arbre et ceux qui d'un autre se battent pour qu'il reste en place.
Voilà en quelques mots l'histoire de ce roman.
En ce qui concerne les personnages, je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. J'ai lu leurs ressentis, leurs pensées et leurs histoires et n'ai été sensible à aucun d'eux.
En revanche, j'ai beaucoup aimé les pensées de l'arbre que j'ai trouvées très sensées et intéressantes, elles valent la peine d'être méditées !
La plume de l'auteure, Karine Lambert, est fluide et simple. Elle se lit bien, j'ai retrouvé son style tel qu'il était pour L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes.
Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse.Au final, j'ai lu ce livre en ressentant une certaine déception, car j'aurais aimé qu'il soit plus fort et qu'il détienne un vrai message. Je ne suis pas certaine que les lecteurs qui liront ce roman retiendront grand-chose de l'histoire quelque temps après la fin de leur lecture. Je pense que comme moi ils diront que c'était une lecture sympa, sensible avec un message intéressant, mais pas assez puissant.
C'est donc un avis mitigé que j’écris aujourd'hui et une grande déception pour un livre que j'étais pourtant sûre d'aimer.
Pour résumer, voici trois raisons de lire Un arbre, un jour... de Karine Lambert :
♥L'histoire est sympathique à lire et vous fera passer un bon moment, mais ne vous attendez pas à quelque chose d'inoubliable, ce n'est pas le cas !
♥ Certains passages sont à retenir et même à méditer, je pense tout particulièrement aux paroles de l'arbre qui donnent à réfléchir.
♥La plume de Karine Lambert est simple et fluide, le texte est aéré et les pages se tournent vite. Vous ne ferez qu'une bouchée de ce roman !
Je remercie chaleureusement Les Éditions Calmann-Lévy pour cette découverte.
Et je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne lecture :)
Ma note:
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Les premières lignes:
Quelques mots sur l'auteur(e):
Karine Lambert est une photographe belge. Ses clichés sont de minuscules instants essentiels : éclats de rire, de sensualité, de fragilité, de vérité. Dévoreuse de livres, elle a toujours rêvé de partager sa passion pour les mots. D’une façon ou d’une autre, avec des images ou des phrases, elle raconte ce qui la touche. Le fil conducteur de son écriture: les fêlures des êtres humains et leur capacité à se réinventer dans l'adversité.
L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes a remporté en 2014 le Prix Saga Café qui couronne le meilleur premier roman belge.
Eh bien dansons maintenant! était finaliste du Prix des lecteurs du Livre de Poche 2017
Ses romans sont publiés en treize langues dans plus de vingt-cinq pays.
Bibliographie:
Quelques liens indispensables:
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