Auteur: Mélanie Taquet
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 368
Date de sortie: 22.02.2018
Prix du livre papier: 16€00
Prix du livre numérique: 10€99
ISBN: 978-2-212-56890-5
Editions: Eyrolles
"Une évidence la frappa : personne ne devait savoir, car personne ne pourrait jamais comprendre. Son secret, qui la hantait depuis son arrivée à Florence, elle devrait l'enfouir en elle. Profondément. Le recouvrir de jolies choses sans importance comme cette promenade avec Marco. De manière à ce que personne ne puisse le découvrir, le lui voler. De manière à ce qu'elle puisse continuer, et vivre. Libre, pour un temps du moins, ici, à Florence."
Nina a quitté Paris sur un coup de tête pour venir s'installer dans ce bed & breakfast du centre de Florence, tenu par son amie de toujours, Hannah. Mais les retrouvailles des deux femmes ne sont pas à la hauteur de leurs espérances : Hannah est aux prises avec sa sorcière de belle-mère et ses problèmes de couple ; quant à Nina, elle refuse d'expliquer les raisons de sa venue et semble fuir la réalité, préférant se laisser distraire par les délices florentins au bras de Marco, un Napolitain pensionnaire du bed & breakfast. Pourquoi Nina a-t-elle quitté la France aussi subitement ? Quels secrets tente-t-elle de dissimuler ? Sous le soleil de Florence, les parts d'ombre et de lumière de chacun se révèlent tour à tour.
Mon avis:
Aujourd'hui, je vous présente le premier roman de Mélanie Taquet : Reste aussi longtemps que tu voudras (aussi connu avec le titre : Une vita pas si dolce).
Édité depuis quelques semaines aux Éditions Eyrolles, j'ai décidé de lire ce livre tout d'abord pour sa couverture qui me promettait quelques heures de voyage, puis pour son résumé assez prometteur et aussi pour découvrir une nouvelle auteure.
Je me suis plongée sans difficulté dans l'histoire de Nina, une jeune femme pétillante qui prend l'avion afin de retrouver une amie chère à ses yeux.
Nina est mystérieuse et pleine de secrets, elle arrive un petit peu comme un cheveu sur la soupe dans la vie d'Hannah, on se demande dès les premiers chapitres ce qu'elle cherche, qui elle est et pourquoi elle décide de tout plaquer pour un voyage olé olé en Italie.
Sur place, elle enchaîne les conquêtes avec exubérance, Nina n'est pas le genre d’héroïne à qui on s'attache et qu'on apprécie particulièrement.
J'ai tourné les pages de ce livre sans grande conviction, en espérant que la fin rattrape un petit peu le contenu creux que je lisais et je vous avoue avoir été particulièrement déçue par les dernières lignes qui n'ont pas été à la hauteur de mes attentes malgré un petit point dramatique qui n'a pas laissé indifférent mon cœur de maman.
Il n'y a pas vraiment de fin, l'auteure laisse une porte ouverte, chose que je n'aime pas particulièrement.
J'ai en revanche bien aimée la plume de Mélanie Taquet, plutôt fluide dans l'ensemble.
►Pour conclure, ce roman manque terriblement de rythme et de rebondissements, les personnages ne sont pas concluants, mais la plume de l'auteur et l'histoire simple et sans prise de tête rattrapent le reste.
Ce n'est pas un roman qui restera gravé dans ma mémoire, mais je suis contente de l'avoir lu étant donné que c'est un premier roman. À lire cet été sur la plage ;)
Je remercie les Éditions Eyrolles pour cette lecture et pour leur confiance !
Aujourd'hui, je vous présente le premier roman de Mélanie Taquet : Reste aussi longtemps que tu voudras (aussi connu avec le titre : Une vita pas si dolce).
Édité depuis quelques semaines aux Éditions Eyrolles, j'ai décidé de lire ce livre tout d'abord pour sa couverture qui me promettait quelques heures de voyage, puis pour son résumé assez prometteur et aussi pour découvrir une nouvelle auteure.
Je me suis plongée sans difficulté dans l'histoire de Nina, une jeune femme pétillante qui prend l'avion afin de retrouver une amie chère à ses yeux.
Nina est mystérieuse et pleine de secrets, elle arrive un petit peu comme un cheveu sur la soupe dans la vie d'Hannah, on se demande dès les premiers chapitres ce qu'elle cherche, qui elle est et pourquoi elle décide de tout plaquer pour un voyage olé olé en Italie.
Sur place, elle enchaîne les conquêtes avec exubérance, Nina n'est pas le genre d’héroïne à qui on s'attache et qu'on apprécie particulièrement.
J'ai tourné les pages de ce livre sans grande conviction, en espérant que la fin rattrape un petit peu le contenu creux que je lisais et je vous avoue avoir été particulièrement déçue par les dernières lignes qui n'ont pas été à la hauteur de mes attentes malgré un petit point dramatique qui n'a pas laissé indifférent mon cœur de maman.
Il n'y a pas vraiment de fin, l'auteure laisse une porte ouverte, chose que je n'aime pas particulièrement.
J'ai en revanche bien aimée la plume de Mélanie Taquet, plutôt fluide dans l'ensemble.
►Pour conclure, ce roman manque terriblement de rythme et de rebondissements, les personnages ne sont pas concluants, mais la plume de l'auteur et l'histoire simple et sans prise de tête rattrapent le reste.
Ce n'est pas un roman qui restera gravé dans ma mémoire, mais je suis contente de l'avoir lu étant donné que c'est un premier roman. À lire cet été sur la plage ;)
Je remercie les Éditions Eyrolles pour cette lecture et pour leur confiance !
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Les premières lignes:
1
Ses talons résonnaient sur le lino alors qu’elle avançait d’un pas traînant ; à la voir, on s’attendait presque à entendre trombones et violons jouer une marche funèbre dans ce grand couloir froid. Les gens la dépassaient, exaspérés : il y en a qui ont un avion à prendre si cela ne vous dérange pas ! Le roulement des valises qui glissaient accompagnait les commentaires désobligeants des passants.Un vrombissement assourdissant la cloua sur place et l’homme qui la talonnait la percuta brutalement. Marmonnant un mot d’excuse à la silhouette qui s’éloignait déjà, Nina Tissier colla son nez aux carreaux. De l’autre côté de l’immense baie vitrée du terminal 2G de l’aéroport Charles-de-Gaulle, un avion décollait.Le spectacle lui retourna l’estomac. Par quel miracle tenaient- ils en l’air ? se demanda-t-elle, en regardant le lourd oiseau d’acier rapetisser jusqu’à disparaître, avalé par les épais nuages gris qui tapissaient le ciel. Cette question l’avait toujours obsédée, même si une petite voix rationnelle lui soufflait « vitesse », « aspiration de l’air » et d’autres détails techniques incompréhensibles. Ce n’était juste pas normal.Prenant une grande inspiration, elle continua son chemin de croix vers la porte G26. La file d’attente serpentait jusqu’au milieu de l’allée principale. Elle se plaça à la suite d’un quin-quagénaire qui buvait son café, LeFigaro sous le bras. Celui- là même qui l’avait bousculée quelques instants plus tôt. Il l’ignora royalement, mais elle était habituée à passer inaperçue : avec son corps menu et son look jogging-pull oversize, elle n’était pas le genre de femme qui faisait tourner les têtes. Petit à petit, la file s’émacia, laissant apparaître deux hôtesses impeccablement coiffées et aux zygomatiques surentraînés. La plus proche lui demanda :
— Votre carte d’embarquement et votre pièce d’identité, s’il vous plaît, mademoiselle.Comment parvenait- elle à parler aussi distinctement avec ce sourire figé ? Mystère, pensa la jeune femme en s’exécutant.
— Oh, Nina, quel joli prénom, comme ma nièce ! Merci, bon vol ! lui lança l’hôtesse.
Le sourire de Nina se mua en une grimace peu avenante alors qu’elle déglutissait péniblement. Elle franchit les portes automatiques, suivit les indications des agents et le marquage au sol, fit à nouveau la queue au pied de l’appareil, monta les marches une à une, salua d’autres hôtesses tout aussi impeccablement coiffées, manqua s’assommer en rangeant sa valise dans le coffre au- dessus de sa tête, obligea les deux passagers déjà installés sur sa rangée à se relever, marcha sur le pied de l’un et les affaires de l’autre, s’assit sur le siège 5F, posa son sac à main sur ses genoux, et respira un grand coup.« Mesdames et Messieurs, bienvenue à bord de ce vol Air France 5071 à destination de Florence- Peretola. Le temps de vol est d’environ une heure trente- cinq minutes... »La gorge nouée, Nina positionna son casque audio sur ses oreilles et sélectionna dans son lecteur la playlist baptisée « Angoisses aériennes ». Elle n’aimait pas prendre l’avion, depuis toujours. Mais, aujourd’hui, après ce qu’elle venait de faire, la panique était au rendez- vous. Sa respiration était hachée, nerveuse. « Je suis calme et détendue », murmura-t-elle à voix basse. Et crétine de prendre l’avion alors que je suis morte de trouille. Ne pas y penser. Je suis calme et détendue. Calme et détendue. Calme et... VLAM ! Elle sursauta. Les portes étaient dorénavant scellées. Hermétiquement.
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Quelques mots sur l'auteur:
Mélanie Taquet réside à Londres où elle partage son temps entre son travail d'éducatrice et sa passion pour l'écriture et les voyages. Reste aussi longtemps que tu voudras est son premier roman.
Mélanie Taquet réside à Londres où elle partage son temps entre son travail d'éducatrice et sa passion pour l'écriture et les voyages. Reste aussi longtemps que tu voudras est son premier roman.
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