Auteur: Marie Griessinger
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 192
Date de sortie: 17/02/2017
Prix du livre papier: 6€90
Prix du livre numérique: 8€49
ISBN: 9782811218959
Editions: Milady
Synopsis:
Ma mère ne supporte pas d’être séparée de mon père. Elle l’attend. Elle attend qu’il revienne, quand son esprit est parti. Alors, elle lui parle. Elle lui parle comme s’il était là. Elle lui parle inlassablement. Car elle sait qu’à un moment, il reviendra.
Jean-Michel sombre dans la nuit, absent à tout. Sa femme lutte à ses côtés, espérant que son amour inébranlable pourra faire revivre l’homme qu’il était avant. Avant la maladie, avant la menace de la démence et celle de la mémoire à la dérive. Face au déclin de ce père tant aimé, sa fille trouve un moyen de tenir le malheur à distance. À travers un journal où passé et présent s’enchevêtrent, elle convoque les souvenirs des jours heureux. À travers ce vibrant hommage à son père, Marie Griessinger tente de conjurer le mauvais sort. Tout s’efface, mais les écrits restent.
Mon avis:
On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant est le premier roman de Marie Griessinger, et quel roman ! Ce récit concis, intense, poétique, puissant m'a totalement bouleversée et a déclenché chez moi un (presque) coup de cœur. Trop émouvant, trop triste, trop près de la réalité... Il m'a troublée et touchée en plein cœur.
Combien d'étoiles filantes emportent vers le ciel les vœux des gens désespérés ? Est-ce qu'ils s'imaginent qu'elles iront assez haut pour se faire entendre de Dieu ?
L'auteure nous parle de Jean-Michel, un homme, un mari, un père raconté par sa fille avec amour et tendresse. Elle évoque son passé, sa rencontre avec la femme de sa vie, son rôle de papa, de papy. L'ensemble est délicat, chaque mot est rempli d'affection. Nous apprenons à connaître cet homme à travers sa maladie, ses chutes, ses silences, ses troubles, ses regards. J'ai eu le cœur serré dès les premières lignes et l'émotion ne m'a pas lâchée durant les 192 pages. Impossible de rester insensible, même si j'ai découvert cette histoire dans un livre, elle existe, et puis, elle peut aussi être la vôtre, en tout cas c'est la mienne.
Je me demande jusqu'à quel point une maladie peut s'acharner sur un être. Je me demande pourquoi c'est mon père qui subit ça. Je ne sais plus quoi faire. Je ne fais plus rien pour lui. Je ne peux plus rien faire. J'essaie de vivre normalement. Je me dis que c'est la seule façon de survivre. Je reste avec mes enfants. Je suis bien avec eux. Je mets ma vie dans leur vie. J'oublie. Je me souviens. J'ai la tristesse cachée derrière la joie.
Jean-Michel souffre d'une maladie dont je tairais le nom, ce n'est pas que je ne souhaite pas partager cette information avec vous, mais l'auteure la révèle seulement à la dernière page de son livre. Je pense qu'elle a souhaité atteindre un grand nombre de lecteurs en choisissant de construire son roman ainsi, c'est pourquoi, par respect, je préfère ne pas en dire plus. Ce que je peux vous dire en revanche, c'est que c'est une maladie incurable dont les symptômes peuvent avoir des points communs avec d'autres maladies, on peut donc facilement s'identifier aux personnages.
Que vous dire de plus ?
Je sais que ce genre de récit n'est pas évident à lire, nous avons tous notre quota de sensibilité, mais croyez-moi, il y a des livres dont il ne faut pas passer à côté et celui-ci en fait partie. On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant est une pépite qui vous touchera en plein cœur, vous ne l’oublierez pas de si tôt, ça c'est sûr !
Je sais que ce genre de récit n'est pas évident à lire, nous avons tous notre quota de sensibilité, mais croyez-moi, il y a des livres dont il ne faut pas passer à côté et celui-ci en fait partie. On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant est une pépite qui vous touchera en plein cœur, vous ne l’oublierez pas de si tôt, ça c'est sûr !
Lisez-le !
Vous l'avez lu ? Notez-le:
Les premières lignes:
Alger, 1952.
Je t'imagine, toi petit garçon avec ta chemise blanche, ton bermuda élimé et ta raie sur le côté. Je t'imagine... L'odeur du savon de Marseille sur ta peau, mélangée à l'odeur des draps qui sèchent au soleil. Je t'imagine, les pommettes hautes, les yeux noirs espiègles, en petit homme souriant, dévalant les ruelles de la ville blanche dans une flopée d'enfants turbulents, tes amis de là-bas. [...]
Je l'imagine parce que tu ne m'as jamais raconté et que j'ai oublié de te demander. Et maintenant, c'est trop tard.
Alger, 1952.
Je t'imagine, toi petit garçon avec ta chemise blanche, ton bermuda élimé et ta raie sur le côté. Je t'imagine... L'odeur du savon de Marseille sur ta peau, mélangée à l'odeur des draps qui sèchent au soleil. Je t'imagine, les pommettes hautes, les yeux noirs espiègles, en petit homme souriant, dévalant les ruelles de la ville blanche dans une flopée d'enfants turbulents, tes amis de là-bas. [...]
Je l'imagine parce que tu ne m'as jamais raconté et que j'ai oublié de te demander. Et maintenant, c'est trop tard.
Quelques mots sur Marie Griessinger:
Marie Griessinger a passé son enfance entre Tahiti et la Guyane. Après avoir travaillé à Paris dans le droit et comme rédactrice dans la publicité, elle vit désormais en Belgique où elle se consacre à l'écriture. On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant est son premier roman.
Marie Griessinger a passé son enfance entre Tahiti et la Guyane. Après avoir travaillé à Paris dans le droit et comme rédactrice dans la publicité, elle vit désormais en Belgique où elle se consacre à l'écriture. On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant est son premier roman.
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