Auteur: Rebecca Wells
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 544
Date de sortie: 14/10/2016
Prix du livre papier: 8€90
Prix du livre numérique: 5€99
ISBN: 978-2368121139
Editions: Charleston
Synopsis:
« Une danseuse de claquettes maltraite ses enfants… » Quand Vivi Walker lit dans le Sunday New York Times le portrait que brosse d’elle sa fille Siddy, metteur en scène à succès, elle la renie sur-le-champ. Afin d’aider à renouer le dialogue entre la mère et sa fille, les amies intimes de Vivi finissent par la persuader d’envoyer à Siddy son album souvenir : « Les divins secrets des petites ya-ya ».
Siddy va alors plonger dans l’univers des ya-ya, du nom cajun que les quatre amies se sont donné lors de leur folle jeunesse en Louisiane. Elle découvre un petit groupe à part, soudé par une amitié que rien n’a jamais pu affaiblir. À travers ces souvenirs fragmentés, Siddy découvre une image inattendue de l’exubérante Vivi, une femme meurtrie que seul le soutien indéfectible de ses amies a pu maintenir debout.
Mon avis:
Une couverture pétillante, solaire, très girly, comment résister à ce livre de poche sorti en octobre dernier aux Éditions Charleston ?
Les divins secrets des petites Ya-Ya m'a tout de suite plu grâce à son visuel mais aussi pour son résumé que j'ai trouvé vraiment très tentant. Hélas, il ne m'a pas embraquée complètement... je m'explique :
le début du livre ne m'a pas vraiment donné envie d'aller plus loin. Les personnages sont mystérieux, mais mettent trop de temps à se dévoiler, l'histoire est linéaire et met, elle aussi, beaucoup de temps avant qu'on y trouve un réel intérêt. Pourtant, il faut s'accrocher, car une fois la première partie du livre lue, ça démarre enfin et la suite est beaucoup plus plaisante !
L'auteure dévoile un peu plus ses personnages, les quatre femmes de ce roman deviennent réellement attachantes au fur et à mesure que nous apprenons à les connaître. Le principal sujet de ce roman est basé sur les relations mères/filles avec des passages très plaisants sur l'enfance de Vivi entre autres... Il y a aussi de très beaux moments d'amitié et nous sommes transportés en Louisiane dans les années 1940/1950 sans aucune difficulté. Je n'ai pas été hyper conquise par l'écriture de Rebecca Wells, peut-être à cause de la traduction, ou alors est-ce le style de l'auteure qui ne me convient pas ? En tout cas, la trame de l'histoire reste suffisamment intéressante pour que l'envie de se replonger dans notre lecture l'emporte sur le reste.
Pour conclure, je vous dirais que c'est un voyage chez les petites Ya-Ya que j'ai apprécié dans l'ensemble, même si ce livre ne me restera pas en mémoire bien longtemps... Trop lent, trop ennuyeux et pas assez profond.
Je remercie les Éditions Charleston pour cette lecture !
Ma note:
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Informations:
Titre original : Divine secrets of the Ya-Ya sisterhood
Traduit de l'anglais par Dominique Rinaud
Traduit de l'anglais par Dominique Rinaud
Les premières lignes:
PROLOGUE
Siddy se sent redevenue la petite fille qu’elle était en 1959, au cœur brûlant de la Louisiane, monde de bayous peuplé de saints catholiques et de reines vaudoues. Elle se revoit le jour de la fête du Travail : la tradition veut qu’à cette occasion son père chasse la colombe chez lui, dans sa plantation de Pecan Grove. Pendant que les hommes tirent les oiseaux dans une chaleur torride, la mère de Siddy, une femme splendide, s’est enfermée dans la maison climatisée avec sa bande d’amies : Vivi et les Ya-Ya sont plongées dans une partie de bourrée sorte de poker à la mode de Louisiane où l’on ne fait pas de quartier à ses adversaires. Sur l’ardoise de la cuisine sont tracés ces mots empruntés à Billie Holiday : fume, bois et ne pense à rien. Lorsque ces dames marquent une pause, elles donnent aux Ya-Ya Jolis (c’est ainsi qu’elles appellent leurs enfants) d’écœurantes cerises confites à l’eau-de-vie qu’elles prennent dans le frigo du bar. Ce soir-là, après avoir avalé un gombo de colombe (bols en porcelaine de Haviland et petits os d’oiseau flottant dans le jus), Siddy va se coucher. Quelques heures plus tard, un cauchemar la réveille en sursaut. Elle s’approche du lit de sa mère sur la pointe des pieds, mais n’arrive pas à tirer Vivi de son sommeil imbibé de bourbon. Pieds nus, elle sort dans la nuit moite, offrant ses épaules parsemées de taches de rousseur à la clarté de la lune. Au pied d’un immense chêne vert qui se dresse à l’orée des champs de coton de son père, elle lève les yeux vers le ciel. Assise sur une branche du croissant de lune comme sur une escarpolette installée dans son jardin céleste, la Sainte Vierge, muscles d’acier et cœur de miséricorde, balance ses jambes magnifiques. De la main, elle fait signe à Siddy : on dirait qu’elle vient d’apercevoir une vieille copine. Debout dans le clair de lune, Siddy offre sa petite tête de six ans à l’amour de la Vierge Bienheureuse. La tendresse coule de l’astre, monte de la terre. Pendant un bref instant lumineux, Siddy Walker sait qu’à aucun moment de sa vie elle n’a manqué d’amour.
Quelques mots sur Rebecca Wells:
Originaire de Louisiane, Rebecca Wells est comédienne, auteur dramatique et romancière. Les divins secrets des petites ya-ya est un best-seller international qui a enchanté des millions de lectrices.
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Bibliographie:
♦Fleurs de Ya-Ya
♦Les divins secrets des petites ya-ya
♦Les divins secrets des petites ya-ya
Quelques liens indispensables:
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