Auteur: Léa Wiazemsky
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 221
Date de sortie: 02/02/2017
Prix du livre papier: 15€95
Prix du livre numérique: /
ISBN: 9782749929057
Editions: Michel Lafon
Synopsis:
Laure, une jeune artiste peintre d’une trentaine d’années, ne s’est jamais entendue avec son père, un écrivain misanthrope qui vit en reclus. Loin de les rapprocher, la mort de sa mère a creusé davantage encore le gouffre affectif qui les sépare. Aussi, quand une tempête de neige contraint Laure à passer la nuit chez lui, appréhende-t-elle ce tête-à-tête qu’ils n’ont jamais eu. À moins que le temps soit venu pour elle de confronter cet homme au silence et au désamour qu’il lui a toujours imposés…
Et si cette nuit de tempête était l’occasion pour ces âmes en perdition de baisser leur garde et de trouver enfin la paix ?
Mon avis:
Un deuxième roman très appréciable à lire !
Vous l'avez lu ? Notez-le:
Mes ressentis:
Un titre qui me plaît beaucoup, une couverture absolument sublime et une auteure que j'ai déjà lue et que j'attendais de retrouver avec impatience... Tout était réuni dans ce livre pour me faire craquer !
Laure est une femme très mystérieuse pour nous lecteurs mais aussi pour elle-même. Elle a grandi auprès d'une mère aimante et attentive (on n'en saura pas beaucoup plus sur cette femme puisqu'elle est décédée avant que Laure n'atteigne l'âge adulte) et d'un papa distant et froid. Cette relation lui pèse énormément ce qui lui vaut de se rendre chez son père la boule au ventre.
Une fois de plus, la visite de Laure à François n'a pas été constructive et c'est sous la neige que cette dernière décide de reprendre la route, mais un petit peu comme un coup du destin, la voiture atterrit malencontreusement dans un fossé ce qui oblige la jeune femme à se réfugier dans la maison familiale auprès de ce père qu'elle ne comprend pas.
L'histoire démarre comme ceci puis se développe doucement. D'un côté, nous apprenons à connaître François, son passé, ses relations avec ses parents et plus particulièrement celles qu'il partage avec sa mère, mais aussi son amour pour sa femme et sa vie de père.
D'un autre côté, c'est l'enfance de Laure qui est mise en avant, ses souvenirs, ses doutes, ses souffrances et ses questionnements...
Puis il y a la chute, inattendue, brutale, qui donne tout son sens à l'histoire et qui donne vie au titre du livre. Le bruit du silence se lit vite, la plume de Léa Wiazemsky est fluide, prenante, agréable et maîtrisée. Tout est bien dosé : l'émotion, la profondeur, l'amour...
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce titre, pas larmoyant, mais touchant. J'ai aimé les personnages simples et intrigants. J'ai adoré les petits chapitres qui ont donné un bon rythme à ma lecture et enfin, j'étais heureuse de retrouver la plume d'une auteure discrète, sensible et délicate.
J'ai perçu, et je ne pense pas me tromper, un bel hommage de la part de Léa pour sa maman Régine Deforges ainsi qu'un petit clin d'œil aux derniers mois - je pense notamment à sa grossesse.
Un joli mélange qui donne un beau roman.
Merci Léa Wiazemsky !
Un titre qui me plaît beaucoup, une couverture absolument sublime et une auteure que j'ai déjà lue et que j'attendais de retrouver avec impatience... Tout était réuni dans ce livre pour me faire craquer !
Laure est une femme très mystérieuse pour nous lecteurs mais aussi pour elle-même. Elle a grandi auprès d'une mère aimante et attentive (on n'en saura pas beaucoup plus sur cette femme puisqu'elle est décédée avant que Laure n'atteigne l'âge adulte) et d'un papa distant et froid. Cette relation lui pèse énormément ce qui lui vaut de se rendre chez son père la boule au ventre.
Une fois de plus, la visite de Laure à François n'a pas été constructive et c'est sous la neige que cette dernière décide de reprendre la route, mais un petit peu comme un coup du destin, la voiture atterrit malencontreusement dans un fossé ce qui oblige la jeune femme à se réfugier dans la maison familiale auprès de ce père qu'elle ne comprend pas.
L'histoire démarre comme ceci puis se développe doucement. D'un côté, nous apprenons à connaître François, son passé, ses relations avec ses parents et plus particulièrement celles qu'il partage avec sa mère, mais aussi son amour pour sa femme et sa vie de père.
D'un autre côté, c'est l'enfance de Laure qui est mise en avant, ses souvenirs, ses doutes, ses souffrances et ses questionnements...
Puis il y a la chute, inattendue, brutale, qui donne tout son sens à l'histoire et qui donne vie au titre du livre. Le bruit du silence se lit vite, la plume de Léa Wiazemsky est fluide, prenante, agréable et maîtrisée. Tout est bien dosé : l'émotion, la profondeur, l'amour...
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce titre, pas larmoyant, mais touchant. J'ai aimé les personnages simples et intrigants. J'ai adoré les petits chapitres qui ont donné un bon rythme à ma lecture et enfin, j'étais heureuse de retrouver la plume d'une auteure discrète, sensible et délicate.
J'ai perçu, et je ne pense pas me tromper, un bel hommage de la part de Léa pour sa maman Régine Deforges ainsi qu'un petit clin d'œil aux derniers mois - je pense notamment à sa grossesse.
Un joli mélange qui donne un beau roman.
Merci Léa Wiazemsky !
Les premières lignes:
Une fatigue immense lui tombe sur les épaules. Les mains serrées sur le volants, Laure regarde la neige recouvrir le pare-brise. La nuit qui l’enveloppe est silencieuse et froide ; les arbres sur le bord de la route semblent se coucher un peu plus sous le poids de la neige. Ils lui donnent l'impression de mains décharnées prêtes à se fermer sur elle.
Une fatigue immense lui tombe sur les épaules. Les mains serrées sur le volants, Laure regarde la neige recouvrir le pare-brise. La nuit qui l’enveloppe est silencieuse et froide ; les arbres sur le bord de la route semblent se coucher un peu plus sous le poids de la neige. Ils lui donnent l'impression de mains décharnées prêtes à se fermer sur elle.
Quelques mots sur Léa Wiazemsky:
Bercée dès son plus jeune âge par l’amour de l’Histoire, de la littérature et des chansons de Charles Trenet, Léa Wiazemsky, comédienne de 35 ans, prend la plume pour raconter la rencontre aussi bouleversante qu’inattendue entre une jeune femme un peu perdue et un vieil homme solitaire. Un premier roman délicat et touchant.
Bibliographie:
♦Le vieux qui déjeunait seul → Editions Michel Lafon (2015)
♦Le bruit du silence → Éditions Michel Lafon (2017)
Bibliographie:
♦Le vieux qui déjeunait seul → Editions Michel Lafon (2015)
♦Le bruit du silence → Éditions Michel Lafon (2017)
Quelques liens indispensables:
Ce livre me tente énormément !
RépondreSupprimerBizzz