Titre: La séparation
Auteur: Dinah Jefferies
Genre: Drame
Nombre de pages: 544
Date de sortie: 13/01/2017
Prix du livre papier: 8€90
Prix du livre numérique: 5€01
ISBN: 9782368121221
Editions: Charleston
Synopsis:
La destinée tragique d'une mère et de ses filles, cruellement séparées
Malaisie, 1955.
Lydia Cartwright vient de rentrer chez elle après avoir passé du temps auprès d'une amie malade. Mais la maison est vide, les serviteurs sont partis, et le téléphone a été coupé. Où est donc passé son mari, Alec ? Et ses deux petites filles, Emma et Fleur ?
Désespérée, la jeune femme contacte l'employeur de son mari et apprend qu'Alec a été muté ailleurs. Pourquoi ne l'at-il pas attendue ? Pourquoi n'a-t-il pas laissé de message ?
Elle se lance alors dans un périlleux voyage à travers la jungle en guerre, sans se douter que des milliers de kilomètres la séparent de sa famille. Forcée de se tourner vers Jack Harding, un homme qu'elle avait juré de ne plus revoir, elle va tout faire pour retrouver ses proches.
Mais sera-t-elle capable de supporter la trahison de ceux en qui elle avait confiance ?
Un grand destin de femmes, de la Malaisie à l'Angleterre des années 1950
Mon avis:
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Informations:
Titre original : The Separation
Traduit de l’anglais par Daphné Bernard
Mes ressentis:
Lorsque j'ai sorti ce roman de son enveloppe, j'ai de suite été ébahie devant sa jolie couverture, ses couleurs et sa douceur. Le petit côté mystérieux qui se dégage de ce visuel m'a plu et intriguée. Je me suis donc lancée dans cette lecture avec délectation.
J'avoue avoir quelques difficultés avec les romans historiques et j'avais peur de me perdre dans cette époque qui n'est pourtant pas si loin de la nôtre, mais aussi pour le lieu puisque l'histoire se passe en Malaisie, que je connais pour les photos idylliques que l'on trouve sur le net, mais qui sont loin de représenter ce que l'on trouve dans ce roman.
L'histoire se passe dans les années cinquante en Malaisie, nous faisons la connaissance d'une famille : les Cartwright. Alec, le père de famille, va partir assez brusquement et mystérieusement de la maison familiale emportant avec lui ses deux filles. Il s'en va sans laisser d'explication à Lydia, sa femme, partie depuis deux semaines veiller une amie.
Imaginez, le désarroi de cette femme, cette mère, qui rentre chez elle et retrouve son habitation vide. Pas une lettre, rien pour expliquer cette fuite. C'est assez déstabilisant.
J'ai trouvé ce roman bien construit, il n'est pas larmoyant et pourtant, il ne laisse pas indifférent. Nous suivons cette histoire principalement à travers deux personnages : Lydia et sa fille Emma.
Avec Lydia, nous voyageons en Malaisie, rencontrons des personnes qui souhaitent ou non l'aider, qui la mène sur des bonnes ou des mauvaises pistes. Nous suivons sa reconstruction lorsqu'elle apprend la perte de sa famille, mais aussi son combat, ses recherches, sa quête pour retrouver ses enfants ou tout du moins, connaître la vérité.
Du côté d'Emma, nous suivons son quotidien en Angleterre auprès de son père et de sa sœur. De nouvelles personnes font désormais partie de sa vie (je ne vous dis pas qui, pour garder un peu de suspense). En tant que petite fille, elle n'a pas le pouvoir de protester à cette nouvelle vie qui ne lui convient guère. De son côté, elle reste persuadée que sa maman est en vie, en Malaisie et qu'elles se retrouveront dans les années à venir. Elle mène donc, elle aussi, une quête d'identité. C'est une jeune fille fort agréable à suivre, elle a une force de caractère impressionnante.
L'auteure nous berce donc, avec une plume délicate, entre ces femmes touchantes et nous embarque dans une histoire pleine de rebondissements, de surprises, d'amour et d'aventure.
À lire si vous aimez ce genre de roman, vous ne serez pas déçus.
►La séparation est une histoire touchante.
C'est un livre qui nous embarque dans le quotidien d'une femme trahie, à la recherche de ses filles, avec l'intime conviction que leur éloignement n'est que temporaire.
Une maman courage, une histoire pleine de surprises et un ensemble réussi qui nous fait passer un très bon moment.
Lorsque j'ai sorti ce roman de son enveloppe, j'ai de suite été ébahie devant sa jolie couverture, ses couleurs et sa douceur. Le petit côté mystérieux qui se dégage de ce visuel m'a plu et intriguée. Je me suis donc lancée dans cette lecture avec délectation.
J'avoue avoir quelques difficultés avec les romans historiques et j'avais peur de me perdre dans cette époque qui n'est pourtant pas si loin de la nôtre, mais aussi pour le lieu puisque l'histoire se passe en Malaisie, que je connais pour les photos idylliques que l'on trouve sur le net, mais qui sont loin de représenter ce que l'on trouve dans ce roman.
L'histoire se passe dans les années cinquante en Malaisie, nous faisons la connaissance d'une famille : les Cartwright. Alec, le père de famille, va partir assez brusquement et mystérieusement de la maison familiale emportant avec lui ses deux filles. Il s'en va sans laisser d'explication à Lydia, sa femme, partie depuis deux semaines veiller une amie.
Imaginez, le désarroi de cette femme, cette mère, qui rentre chez elle et retrouve son habitation vide. Pas une lettre, rien pour expliquer cette fuite. C'est assez déstabilisant.
J'ai trouvé ce roman bien construit, il n'est pas larmoyant et pourtant, il ne laisse pas indifférent. Nous suivons cette histoire principalement à travers deux personnages : Lydia et sa fille Emma.
Avec Lydia, nous voyageons en Malaisie, rencontrons des personnes qui souhaitent ou non l'aider, qui la mène sur des bonnes ou des mauvaises pistes. Nous suivons sa reconstruction lorsqu'elle apprend la perte de sa famille, mais aussi son combat, ses recherches, sa quête pour retrouver ses enfants ou tout du moins, connaître la vérité.
Du côté d'Emma, nous suivons son quotidien en Angleterre auprès de son père et de sa sœur. De nouvelles personnes font désormais partie de sa vie (je ne vous dis pas qui, pour garder un peu de suspense). En tant que petite fille, elle n'a pas le pouvoir de protester à cette nouvelle vie qui ne lui convient guère. De son côté, elle reste persuadée que sa maman est en vie, en Malaisie et qu'elles se retrouveront dans les années à venir. Elle mène donc, elle aussi, une quête d'identité. C'est une jeune fille fort agréable à suivre, elle a une force de caractère impressionnante.
L'auteure nous berce donc, avec une plume délicate, entre ces femmes touchantes et nous embarque dans une histoire pleine de rebondissements, de surprises, d'amour et d'aventure.
À lire si vous aimez ce genre de roman, vous ne serez pas déçus.
►La séparation est une histoire touchante.
C'est un livre qui nous embarque dans le quotidien d'une femme trahie, à la recherche de ses filles, avec l'intime conviction que leur éloignement n'est que temporaire.
Une maman courage, une histoire pleine de surprises et un ensemble réussi qui nous fait passer un très bon moment.
Les premières lignes:
Prologue
1931, Weston-super-Mare, Angleterre
L'homme bichonna la patte du lion à l'aide d'une éponge préalablement trempée dans un seau d'eau, puis il retira un couteau d'une gaine en cuir accrochée à sa ceinture. Il releva les yeux vers une foule attentive, avant de baisser la tête et d'aiguiser les griffes de l'animal.
Une petite fille, assise par terre à quelques centimètres de là, tendit la main pour toucher la crinière du lion du bout des doigts.
-Non ! cria l'homme en repoussant l'enfant. Pas encore !
Elle bouda un instant puis, regardant par-dessus son épaule, sourit malicieusement à la femme qui l'observait. Se retournant à nouveau, elle fixa son attention sur l'animal.
Une bourrasque souleva un nuage de sable et des milliers de grains se mirent à danser et à tournoyer dans l'air. L'homme réagit vivement en humidifiant la surface de l'animal avant que le vent l’abîme.
Prologue
1931, Weston-super-Mare, Angleterre
L'homme bichonna la patte du lion à l'aide d'une éponge préalablement trempée dans un seau d'eau, puis il retira un couteau d'une gaine en cuir accrochée à sa ceinture. Il releva les yeux vers une foule attentive, avant de baisser la tête et d'aiguiser les griffes de l'animal.
Une petite fille, assise par terre à quelques centimètres de là, tendit la main pour toucher la crinière du lion du bout des doigts.
-Non ! cria l'homme en repoussant l'enfant. Pas encore !
Elle bouda un instant puis, regardant par-dessus son épaule, sourit malicieusement à la femme qui l'observait. Se retournant à nouveau, elle fixa son attention sur l'animal.
Une bourrasque souleva un nuage de sable et des milliers de grains se mirent à danser et à tournoyer dans l'air. L'homme réagit vivement en humidifiant la surface de l'animal avant que le vent l’abîme.
Quelques mots sur Dinah Jefferies:
Dinah Jefferies a grandi en Malaisie avant de partir pour l'Angleterre, puis l'Italie et l'Espagne. Frappée par un drame familial en 1985, elle change de vie et se consacre à l'écriture. La Séparation est son premier roman. Pour se motiver, elle avait rempli sa maison de post-it indiquant “Tu vas écrire un best-seller” !
Dinah Jefferies a grandi en Malaisie avant de partir pour l'Angleterre, puis l'Italie et l'Espagne. Frappée par un drame familial en 1985, elle change de vie et se consacre à l'écriture. La Séparation est son premier roman. Pour se motiver, elle avait rempli sa maison de post-it indiquant “Tu vas écrire un best-seller” !
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