La dernière valse de Mathilda (♥♥♥♥♥/Coup de cœur) écrit par Tamara McKinley - Éditions Archipoche

Titre: La dernière valse de Mathilda
Auteur: Tamara McKinley
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 566
Date de sortie: 03/01/2007
Prix du livre papier: 8€65
Prix du livre numérique: 7€99
ISBN: 9782352870180
Editions: Achipoche

Synopsis:

1923. À Churinga, dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, enterre sa mère. Elle sait que désormais, face à son père, un homme cruel et égoïste, elle ne pourra compter que sur elle-même pour conserver ses terres?
Cinquante ans plus tard, Jenny pleure la disparition tragique de son petit garçon et de son époux. Seul legs de ce dernier : le domaine de Churinga.
Sur place, Jenny trouve le journal intime de Mathilda, dont elle entreprend la lecture. Bien vite, elle découvre des similitudes entre leurs destinées et l'angoisse l'assaille : a-t-elle bien fait de venir s'installer ici ?
Les toutes dernières pages du journal lui révèleront la terrible vérité de Churinga et le secret de sa naissance. Une étape nécessaire pour rencontrer de nouveau l'amour.

Mon avis:
Un gros coup de cœur !
Si vous ne connaissez pas encore Tamara McKinley, je vous invite à découvrir sa plume et son univers avec ce titre.

Ma note:

Vous l'avez lu ? Notez-le:

Informations:
Traduit de l'anglais par Catherine Ludet
Titre original : Matilda's last Waltz (1999)

Mes ressentis:
Ce livre, je l'avais dans ma pile à lire depuis de nombreux mois, peut-être même depuis de nombreuses années, je crois que son épaisseur me décourageait, et pourtant, j'aime les bons gros pavés, mais comme vous le savez si vous avez lu ma chronique de L'île aux mille couleurs, j'appréhendais de lire les romans de Tamara McKinley, puisque je pensais qu'ils n'étaient vraiment pas pour moi. Pourtant, lorsque j'ai découvert la plume de l'auteure en septembre dernier, j'ai eu un véritable déclic, j'ai voyagé et trouvé son écriture très accessible et addictive. Ses œuvres ont alors vite rejoint ma liste d'envies et je me suis promis de les lire prochainement. J'ai commencé avec La dernière valse de Mathilda puisque je l'avais déjà vers moi.

« Ce que vous n'avez jamais eu ne vous manque pas »

Le prologue est très long, mais cela ne m'a pas particulièrement gênée, il m'a tout de suite plongée dans la vie de l'héroïne, cette petite-fille de 13 ans qui perd sa maman et hérite du domaine familial avec tous les soucis qui vont avec. Malgré son jeune âge, Mathilda va devoir se battre envers et contre tous afin de garder son héritage. En effet, son père souhaite vendre la propriété et son voisin le convoite également. La jeune fille va alors vivre des jours difficiles, elle va devoir faire face à l'alcoolisme de son paternel et tellement pire encore...  Ce que je peux vous dire, c'est que Mathilda m'a donné des frissons, c'est l'un des personnages féminins qui m'a le plus touchée, de par sa force de caractère que par son vécu. Quelle femme !
Et puis en parallèle, nous suivons Jenny, une jeune femme de 25 ans qui vient de perdre les deux hommes de sa vie (son mari et son fils) et qui hérite, à sa grande surprise, du domaine de Churinga. Elle ne sait pas à quoi s'attendre lorsqu'elle arrive sur ses nouvelles terres, mais une chose est sûre, elle va devoir vite se mettre dans le bain puisqu'elle devient par obligation la nouvelle directrice de l'entreprise que Mathilda à dirigée.
→ Cela sera peut-être plus clair si je vous précise que cinquante années séparent ces deux récits, Jenny succède donc Mathilda sur ces lieux et acquit tous ses biens. ←
Il n'y a pas que ce nouveau rôle que Jenny va endosser avec sérieux, puisqu'elle va aussi tomber sur les journaux intimes de Mathilda et va entreprendre de les lire. Je m'arrête là et ne vous en dis pas plus, le reste est à découvrir dans le roman qui est juste : sublime !
Il y a du suspense, deviner la fin de l'histoire est quasiment impossible, et je peux vous dire qu'elle est vraiment surprenante !
J'ai eu énormément d'émotions lors de ma lecture, j'ai versé des larmes, eu des frissons, été en colère, et frustrée aussi... j'ai trouvé ce récit terriblement dramatique ! Les personnages sont troublants et touchants, La dernière valse de Mathilda nous fait tournoyer au rythme des mots choisis avec soin par l'auteure et j'ai adoré cela. Une fois de plus Tamara McKinley m'a fait voyager au cœur de l'Australie, les détails et descriptions sont nombreux, c'est beau, c'est juste, c'est coloré.
Un petit peu à la façon de Victoria Hislop, les romans de Tamara McKinley sont réellement merveilleux, composés de personnages forts et inoubliables, ils nous font voyager dans les pays chers aux yeux de ces deux femmes. Leurs plumes précises et addictives nous embarquent dans des histoires poignantes. Je ne peux que vous conseiller vivement de les lire, alors vous comprendrez...
►En bref, les romans de Tamara McKinley me plaisent vraiment beaucoup. Plus je découvre cette auteure plus je suis sous le charme de ses écrits. Je vais prochainement lire Et le ciel sera bleu, j'ai hâte ! C'est le premier tome de la série Ellie Dean dont le second opus sort le 16 novembre prochain.
De belles aventures m'attendent encore !

Les premières lignes:
Churinga. Effleurant le feuillage des poivriers, le vent tiède murmurait ce nom. Churinga. Terre âpre, que les grands-parents de Mathilda avaient taillée dans le bush et le scrub. Aux yeux de la fillette, qui y était née, treize ans auparavant, ce lieu n'avait rien perdu de la magie, du mystère sacré de ses origines.

Quelques mots sur Tamara McKinley:

Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley émigre en Grande-Bretagne, où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. Dans la lignée de La Dernière Valse de Mathilda (2005), traduit dans plus de 20 pays, jusqu’à Les Orages de l’été (2016), ses 10 romans ont tous paru aux éditions de l’Archipel. Mère de trois enfants, Tamara McKinley vit sur la côte Sud de l’Angleterre, où se déroule l’action de sa nouvelle saga.

Bibliographie:

         

♦ L'île aux mille couleurs → Ma chronique
♦La dernière valse de Mathilda → Ma chronique

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