Auteur: Véronique Poulain
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 216
Date de sortie: 04/05/2016
Prix du livre papier: 18€00
Prix du livre numérique: 12€99
ISBN: 9782234079939
Editions: Stock
Synopsis:
À la veille de ses cinquante ans, Vanessa Poulemploi, la bien nommée, va devoir relever un triple défi : trouver du travail, un sens à sa vie et... se marier. Autant vous dire que ce n’est pas gagné.
À la veille de ses cinquante ans, Vanessa Poulemploi, la bien nommée, va devoir relever un triple défi : trouver du travail, un sens à sa vie et... se marier. Autant vous dire que ce n’est pas gagné.
Mon avis:
Une très chouette lecture !
Vous l'avez lu ? Notez-le:
Mes ressentis:
J'avais beaucoup aimé Les mots qu'on ne me dit pas l'année dernière, c'est un roman qui m'a beaucoup touchée et marquée. J'y repense souvent d'ailleurs...
Du coup, découvrir Véronique Poulain dans un autre registre me plaisait bien et c'est avec curiosité que j'ai tourné les premières pages de son dernier roman.
Sans grande surprise, je suis tout de suite rentrée dans l'histoire, le personnage principal de Vanessa Poulemploi m'a bien plu, c'est une femme attachante et drôle, vraiment ! On ne s’ennuie pas avec elle et du coup les 180 petites pages de ce livre se tournent à une vitesse impressionnante. J'ai adoré le caractère de cette femme, son franc-parler, sa repartie, sa grossièreté aussi parfois... c'est un personnage vivant !
Du coup, découvrir Véronique Poulain dans un autre registre me plaisait bien et c'est avec curiosité que j'ai tourné les premières pages de son dernier roman.
Sans grande surprise, je suis tout de suite rentrée dans l'histoire, le personnage principal de Vanessa Poulemploi m'a bien plu, c'est une femme attachante et drôle, vraiment ! On ne s’ennuie pas avec elle et du coup les 180 petites pages de ce livre se tournent à une vitesse impressionnante. J'ai adoré le caractère de cette femme, son franc-parler, sa repartie, sa grossièreté aussi parfois... c'est un personnage vivant !
Comme disait Voltaire : Il faut écrire comme on parle. Et j'ai le sentiment que c'est de cette façon que Véronique Poulain a écrit son livre. Ça donne donc quelque chose de frais, de moderne, de brut, de vivant, de plaisant, d'authentique. Je l'ai lu vite (en une journée) et j'en garde un excellent souvenir.
►En bref , une plume pleine de contrastes, de couleurs et de surprises, Véronique Poulain m'a complètement séduite avec son second roman Célibataire longue durée. Il est pourtant moins touchant que son premier, mais il parle à tout le monde et on se retrouve facilement à travers l’héroïne. Un humour décapant, une histoire plaisante (mais trop courte !), des protagonistes attachants, le dernier titre de Véronique Poulain est idéal pour passer un bon moment de lecture sans prise de tête.
Vivement le prochain, je serai au rendez-vous !
Les premières lignes:
Je m’appelle Vanessa Poulemploi. Là, tout de suite, je dévale les escaliers, fraîchement pomponnée. Les seins moulés dans un balconnet, le string à sa place, le chignon savamment décoiffé, je joue les bimbos à l’aube de mes cinquante ans. Encore dix ans et je me fais des couettes.
Mes fesses sont une valeur sûre mais plus pour très longtemps. Ça commence à se casser la figure, tout ça. Bientôt, il va falloir assumer le temps qui passe, la peau flapie, les cheveux blancs, la vue qui baisse, les jambes qui flanchent et les poches sous les yeux. Les hommes me regardent encore. Moins qu’avant cependant et ce ne sont plus les mêmes. Je cartonne auprès de ceux qui sont mariés. D’ailleurs, Régis, mon épisodique chéri depuis deux ans, est là pour me le prouver. Avec lui, je rentre seule mais rassurée.
Célibataire longue durée, c’est un métier. Il en faut des astuces, de l’énergie pour le rester. J’ai décrété, il y a quelques années, qu’il valait mieux être en solo que moyennement accompagnée. Et je m’y suis tenue. La vie ne m’a pas déçue : je suis seule. Malgré quelques aventures qui me mènent droit dans le mur.
Je suis LA célibataire de la famille. Celle qui ne fait jamais rien comme les autres. Celle qui se permet de croire que tout est possible. Celle qui vient toujours seule aux repas de famille. Celle dont le célibat à vie est un fait acquis.
Je me conforme bien au rôle que l’on m’assigne. J’y prends même du plaisir. Je me demande parfois si je ne fais pas exprès de foirer toutes mes histoires pour rassurer ma famille, pour lui donner raison.
À trente ans, j’ai rencontré François. Le coup de foudre. Enceinte trois mois plus tard. J’ai accouché. Bonheur immense mêlé de terreur. Je débordais d’amour pour ce petit être qui venait de sortir de mon ventre et la peur qu’on me le prenne m’a saisie. Une peur que je ne connaissais pas. Un affolement que je ne contrôlais pas. Mon bébé venait de pulvériser un sentiment qui m’était familier : l’insouciance. Le « Je fais ce que je veux » a été remplacé par le « Je fais ce que je peux ». J’ai détesté ma vie en même temps qu’elle m’offrait ce qu’il y a de plus cher.
Je m’appelle Vanessa Poulemploi. Là, tout de suite, je dévale les escaliers, fraîchement pomponnée. Les seins moulés dans un balconnet, le string à sa place, le chignon savamment décoiffé, je joue les bimbos à l’aube de mes cinquante ans. Encore dix ans et je me fais des couettes.
Mes fesses sont une valeur sûre mais plus pour très longtemps. Ça commence à se casser la figure, tout ça. Bientôt, il va falloir assumer le temps qui passe, la peau flapie, les cheveux blancs, la vue qui baisse, les jambes qui flanchent et les poches sous les yeux. Les hommes me regardent encore. Moins qu’avant cependant et ce ne sont plus les mêmes. Je cartonne auprès de ceux qui sont mariés. D’ailleurs, Régis, mon épisodique chéri depuis deux ans, est là pour me le prouver. Avec lui, je rentre seule mais rassurée.
Célibataire longue durée, c’est un métier. Il en faut des astuces, de l’énergie pour le rester. J’ai décrété, il y a quelques années, qu’il valait mieux être en solo que moyennement accompagnée. Et je m’y suis tenue. La vie ne m’a pas déçue : je suis seule. Malgré quelques aventures qui me mènent droit dans le mur.
Je suis LA célibataire de la famille. Celle qui ne fait jamais rien comme les autres. Celle qui se permet de croire que tout est possible. Celle qui vient toujours seule aux repas de famille. Celle dont le célibat à vie est un fait acquis.
Je me conforme bien au rôle que l’on m’assigne. J’y prends même du plaisir. Je me demande parfois si je ne fais pas exprès de foirer toutes mes histoires pour rassurer ma famille, pour lui donner raison.
À trente ans, j’ai rencontré François. Le coup de foudre. Enceinte trois mois plus tard. J’ai accouché. Bonheur immense mêlé de terreur. Je débordais d’amour pour ce petit être qui venait de sortir de mon ventre et la peur qu’on me le prenne m’a saisie. Une peur que je ne connaissais pas. Un affolement que je ne contrôlais pas. Mon bébé venait de pulvériser un sentiment qui m’était familier : l’insouciance. Le « Je fais ce que je veux » a été remplacé par le « Je fais ce que je peux ». J’ai détesté ma vie en même temps qu’elle m’offrait ce qu’il y a de plus cher.
Quelques mots sur Véronique Poulain:
Véronique Poulain est l’auteur chez Stock d’un récit très remarqué, Les mots qu’on ne me dit pas, sur son enfance et son adolescence entre deux parents sourds. Célibataire longue durée est son premier roman..
♦Suivez l'auteure sur Twitter
Véronique Poulain est l’auteur chez Stock d’un récit très remarqué, Les mots qu’on ne me dit pas, sur son enfance et son adolescence entre deux parents sourds. Célibataire longue durée est son premier roman..
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Quelques liens indispensables:
J'ai passé un bon moment de détente avec ce livre frais et lèger. Idéal pour la plage!
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