Interview "En toute intimité" - Caroline Michel

Je me lance en toute simplicité et pour mon plus grand plaisir -et le vôtre, j'espère- dans des petites interviews de nos auteurs adorés.

Un portrait chinois, quelques questions sur les livres... Délivrez-vous, des livres et vous, c'est le nouveau rendez-vous en toute intimité...

* * *

CAROLINE MICHEL

Caroline Michel a 28 ans. Un jour, il ne lui restera que quatre-vingt-neuf mois pour faire un bébé. En attendant, elle est journaliste pour la presse féminine et tient un blog très suivi (http://ovary.fr/) autour de thèmes qui lui tiennent à cœur : les relations amoureuses et le temps qui passe.
89 mois est son premier roman.
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Si j'étais...

1. Une couleur :     Ça dépend des matins, des jours. Je peux être gris comme rose.
2. Un animal :    Un poisson dans un bocal, j’aime la routine, les habitudes, les décors familiers.
3. Un objet :     Un Doliprane.
4. Un prénom :     Le mien, on met déjà tant d’années à s’y faire.
5. Un pays :     La France, je crois.
6. Un dessert :     Un café. Je ne suis pas très bouche sucrée.
7. Une odeur :     Le déodorant Ushuaia, fruit de la passion, il me rappelle les étés, les vacances. Le partager avec ma sœur.
8. Un sentiment :     La Nostalgie.
9. Un verbe :     Rire.
10. Un auteur étranger :     Caroline Quine, pour le souvenir. Qui a écrit tous les « Alice » de la bibliothèque verte. Toute mon adolescence.
11. Un roman :    Pas vraiment un roman, mais le texte de Vincent Delerm « Le fait d’habiter Bagnolet ». C’est une pièce de théâtre. Je me suis procurée le livre, c’est une pépite. Un de mes objets fétiches.
12. Un personnage littéraire :     Peut-être le personnage de la première nouvelle du recueil « On n’empêche pas un petit cœur d’aimer » de Claire Castillon. Cette femme qui aime aveuglément, cette femme dont le petit cœur nie l’absence et attend son homme depuis des années à la gare. Elle m’a marquée.
13. Un signe de ponctuation :    Les parenthèses. Peut-être parce que je les évite depuis qu’un professeur de français m’a dit qu’un texte entre parenthèses était inutile : soit on le place, soit on s’en passe. Alors je me demande souvent quelles seraient mes parenthèses.
14. Une devise ou une citation :     Cette phrase d’une chanson de Buridane (Rapport à) : Je parle en disant je, j’ai rien trouvé de plus honnête.
15. Un mot :     Hier.

1. Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ?    C’est plutôt la chanson française qui m’a donné envie d’écrire. Mais s’il fallait parler d’un livre, ou plutôt d’une série, ce serait les aventures de Georgia Nicholson, que je lisais ado et qui me faisait penser : moi aussi, je veux raconter des histoires.
2. Et celui que vous auriez aimé écrire ?     A 20 ans, j’ai été fascinée par « Hell » de Lolita Pill. Je voulais l’avoir écrit, pour son style.
3. Quel est le premier livre que vous avez lu ?     Ratus, au CP.
4. Et celui qui vous accompagne actuellement ?     Ratus, je révise mes accords. Non, en vrai, je lis la gaîté de Justine Lévy.
5. Avez-vous un objet fétiche qui ne vous quitte jamais lorsque vous écrivez vos romans ?    Non. Enfin, je pourrais répondre : le bloc note de Windows. J’écris sur Word et quand un passage ne me plaît pas, je reprends à zéro sur le bloc note, qui est neutre, sans environnement.
6. Si je vous demandais de ne choisir qu'un titre parmi tous vos romans, ce serait lequel ?    Il n’y en a qu’un, alors disons 89 mois. 
7. Et pour finir, quels sont vos projets, avez-vous un roman en cours d'écriture ?       Je pense au deuxième, j’ai une idée encore peu précise.
8. Si oui, pouvez-vous m'offrir une petite exclusivité sur celui-ci ?     « Je m’appelle Vera. Au collège, tout le monde disait que mon prénom faisait pute, sauf la conseillère d’orientation ».

Merci beaucoup Caroline d'avoir joué le jeu et pris le temps de répondre à mon questionnaire !

Je vous invite à (re)découvrir son roman :

*Ma chronique ICI