Auteur: Sophie Henrionnet
Genre: Chick lit
Nombre de pages: 384
Date de sortie: 18/03/2016
Prix support papier: 18€00
Prix format numérique: 2€99
ISBN: 978-2368120927
Editions: Charleston
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Synopsis:
Olympe a 38 ans, un emploi de photographe culinaire qui ne lui plaît qu'à moitié, une fille de 12 ans bien plus mature qu'elle, une famille déjantée, des copines délurées et un ex-mari, Bertrand, qui l'appelle chaton. Lorsqu'elle perd son job, elle supplie son meilleur ami Hugo, qui tient une agence de détectives spécialisée dans les arnaques aux assurances de l'embaucher. Faisant valoir son expérience de photographe, elle réussit à intégrer l'équipe de détectives à une condition : elle ne devra s'occuper que des affaires les plus simples. Bien entendu, Olympe n'est pas assez raisonnable pour respecter les consignes et l'appel des commissions versées à chaque résolution d'affaires est trop fort pour qu'elle garde ses fesses confortablement posées sur le siège de sa voiture... Mais que va-t-il se passer quand les cadavres commencent à s'accumuler et que l'on cherche à l'éliminer à son tour ?
Mon avis:
Je remercie les Éditions Charleston pour cette lecture ainsi qu'Éric Poupet pour l'envoi de ce roman et sa confiance. Je remercie également Sophie Henrionnet pour sa gentillesse lors de nos rencontres et pour ses jolies dédicaces !
Ma notation:
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Informations:
*Ce roman contient 34 chapitres.
*J'ai adoré les titres de chacun des chapitres qui rappellent un petit quelque chose d'une série américaine des années 90 qui raconte le quotidien de six "amis" (assez d'indices, je vous laisse deviner ;)
*En parlant d'amis, il y a un petit clin d’œil bien sympathique de Sophie Henrionnet à Marie Vareille dans ce livre, soyez attentifs !
*L'ebook est en ce moment en promotion (jusqu'au 8 mai) et ne coûte que 2€99, profitez-en !
*J'ai adoré les titres de chacun des chapitres qui rappellent un petit quelque chose d'une série américaine des années 90 qui raconte le quotidien de six "amis" (assez d'indices, je vous laisse deviner ;)
*En parlant d'amis, il y a un petit clin d’œil bien sympathique de Sophie Henrionnet à Marie Vareille dans ce livre, soyez attentifs !
*L'ebook est en ce moment en promotion (jusqu'au 8 mai) et ne coûte que 2€99, profitez-en !
Mes ressentis:
Ah, comme je suis contente de retrouver Sophie Henrionnet dans ce genre littéraire, la chick lit lui va tellement bien ! J'ai vraiment adoré et pris plaisir à suivre Olympe McQueen, cette maman complètement olé olé et déjantée !
Olympe est photographe culinaire, un métier plutôt sympathique et moderne, malheureusement, elle perd très vite son emploi suite à une mésaventure d'un soir. Cette jeune femme est la reine des plans B et justement, elle va très vite rebondir et retrouver un boulot dans une agence de détective privé. Prendre des photos et traquer des gens est dans les cordes de notre héroïne, mais le faire avec discrétion et subtilité est une autre histoire... et c'est là tout l’intérêt de ce roman puisque notre Olympe nous embarque dans ses enquêtes qui au début paraissent assez simples, mais qui se terminent toujours d'une manière complètement dingue. Malchance, maladresse, perte de contrôle, Olympe est comme Mister Bean mais au féminin, c'est-à-dire qu'elle veut toujours faire les choses correctement et puis tout d'un coup, sans savoir pourquoi, les situations lui échappent et là, c'est un feu d’artifice de bêtises. J'ai d'ailleurs retrouvé un petit quelque chose de Julie, l'héroïne du roman Demain j'arrête de Gilles Legardinier. Elles ont beaucoup de points communs !
Olympe est atypique, que ce soit dans son travail ou dans sa vie personnelle. Elle a une petite fille, Aglaé, absolument adorable et craquante qui s'adapte aux frasques de sa mère, elles forment toutes les deux une chouette équipe, même si parfois, on se demande qui est la plus mature !
La mère et la fille sont très bien entourées, je pense notamment à Hugo, le meilleur ami d'Olympe, mais aussi à leur nouveau voisin de palier, ainsi qu'à la maman d'Olympe, la grand-mère, sans oublier ses collègues. Plein de personnages attachants qui donnent du rythme à l'histoire et qui nous font mourir de rire. Oui, on se marre durant les 384 pages, c'est une lecture fraîche et agréable, une lecture qui se transforme en un vrai moment de détente.
En bref, Tout est sous contrôle est un excellent chick lit, je me suis régalée avec ce titre léger, frais et pétillant. C'est une comédie rocambolesque qui vous fera passer un excellent moment. Un roman à mettre sans hésiter sur votre liste de vos lectures d'été, à emporter dans votre sac de plage ou dans vos valises et si possible, pensez à mettre sur votre smartphone, tablette ou liseuse, la petite nouvelle gratuite que vous pouvez dès à présent télécharger sur le site des Éditions Charleston (voir ci-dessous).
Ne vous privez pas, riez, Olympe est là pour ça ! Et petite exclusivité une suite devrait arriver dans les mois à venir, J'ai hâte de retrouver Olympe et de découvrir ses nouvelles aventures !
Les premières lignes:
En arrivant dans le couloir, je frissonnai. Il me fallait faire au plus vite. Pressant encore un peu plus le pas, je trouvai du premier coup la porte qui donnait à l’escalier et entrepris l’ascension des trois étages. Je crus tout d’abord qu’un chewing-gum s’était collé sous ma chaussure, continuai de progresser dans l’escalier, puis manquai de glisser. Vacillante, je me rattrapai à la main courante, et, mue par mon élan, gravis les deux dernières marches avant le prochain palier.
C’est alors que je la vis. Aussi jolie que dans mes souvenirs de lycée.
Les cheveux tellement soyeux qu’on aurait dit une perruque. Le grain de peau magnifié par la semi-obscurité. Des cils longs et aussi épais que des bambous ourlaient ses yeux de biche. Non vraiment, depuis toutes ces années, Bianca avait superbement vieilli… Cependant, le sang qui encadrait son visage, ainsi que l’angle que sa tête formait avec son cou, donnait à l’ensemble quelque chose de… plutôt perturbant. Tout en essayant de me remémorer mon stage d’initiation à la méditation, je me forçai à visualiser des champs couverts de coquelicots et me concentrai sur mon but. J’étais venue jusqu’ici pour récupérer mon portable. Priorité numéro un : ne laisser aucune trace de mon passage… D’ailleurs, avec ces circonstances toutes nouvelles, je devais être encore plus discrète.
En crispant tout mon corps pour ne pas rendre mon sandwich, j’enjambai celui de Bianca. Il n’était pas utile de vérifier si son cas était encore récupérable, il y avait tant de sang sur les marches et son regard était si fixe que le doute n’était malheureusement plus permis. Trente secondes plus tard, j’avais rejoint l’endroit où mon sac s’était accroché à une poignée et balayai les environs du regard.
— Banco !
Le téléphone avait glissé très loin et fi ni sa course contre une plinthe. Je me baissai, le saisis et entrepris de faire le trajet en sens inverse, en évitant autant que faire se peut les flaques de sang qui commençaient à coaguler par endroits. En respirant l’air frais de la ruelle, j’eus la sensation d’être restée en apnée depuis la découverte du corps de Bianca. En mode pilotage automatique, et tout à fait sous le choc, je retrouvai ma Clio, pressée de raconter ce que je venais de voir à Vincent.
Je mis quelques secondes à intégrer que la voiture était vide.
— C’est pas vrai !
J’examinai les possibilités qui s’off raient à moi :
— Appeler Vincent, mais le mettre en danger.
— Appeler Hugo, mais devoir expliquer ma présence durant mon service dans une clinique de chirurgie esthétique.
— Appeler ma mère, mais me faire passer un savon.
— Appeler ma grand-mère, mais devoir gérer son envie de venir voir à quoi pouvait bien ressembler une scène de crime.
— Appeler Rachel, mais lui annoncer au passage que sa cousine était assurément décédée. … ou bien appeler Mathieu, capitaine de police, et habitué aux décès, qu’ils soient accidentels ou non, car, en cet instant, je ne savais pas du tout quoi en conclure.
Il décrocha à la troisième sonnerie, la voix chargée de sommeil. Je l’imaginai aussitôt et très volontiers en caleçon, mais là n’était indubitablement pas le propos.
— Allô ?
— Mathieu, c’est Olympe !
— Olympe, s’exclama-t-il soudain tout à fait réveillé.
Il se racla la gorge.
— Un problème ? Avec Aglaé ?
— Non… Non… Enfi n si, quand même, ajoutai-je en visualisant le corps de Bianca.
— Que se passe-t-il ?
— Il ne s’agit pas d’Aglaé, elle va bien… Enfin, je l’espère ?
— Oui, je suis passée la voir en début de soirée, et j’ai veillé à ce qu’elle s’enferme.
— Bien…
— Alors ? Que me vaut cet appel à… trois heures vingt cinq !
— Je sais… Je suis désolée… J’ai un gros, très gros souci.
Ou plutôt une personne de mon entourage…
Il y eut un court silence durant lequel Mathieu dut très certainement s’asseoir sur le bord de son lit.
— Et quel est son problème ?
— Eh bien… Je dirais… la mort ?
J’entendis au bout du fi l un bruit curieux, et je compris que Mathieu était en train de boire quelque chose.
— Pardon ? !
— Oui, c’est assez délicat, en fait…
— Où êtes-vous ?
— …
— Olympe !
— En planque…
Je donnais l’adresse exacte à Mathieu qui me promit d’arriver le plus rapidement possible.
En arrivant dans le couloir, je frissonnai. Il me fallait faire au plus vite. Pressant encore un peu plus le pas, je trouvai du premier coup la porte qui donnait à l’escalier et entrepris l’ascension des trois étages. Je crus tout d’abord qu’un chewing-gum s’était collé sous ma chaussure, continuai de progresser dans l’escalier, puis manquai de glisser. Vacillante, je me rattrapai à la main courante, et, mue par mon élan, gravis les deux dernières marches avant le prochain palier.
C’est alors que je la vis. Aussi jolie que dans mes souvenirs de lycée.
Les cheveux tellement soyeux qu’on aurait dit une perruque. Le grain de peau magnifié par la semi-obscurité. Des cils longs et aussi épais que des bambous ourlaient ses yeux de biche. Non vraiment, depuis toutes ces années, Bianca avait superbement vieilli… Cependant, le sang qui encadrait son visage, ainsi que l’angle que sa tête formait avec son cou, donnait à l’ensemble quelque chose de… plutôt perturbant. Tout en essayant de me remémorer mon stage d’initiation à la méditation, je me forçai à visualiser des champs couverts de coquelicots et me concentrai sur mon but. J’étais venue jusqu’ici pour récupérer mon portable. Priorité numéro un : ne laisser aucune trace de mon passage… D’ailleurs, avec ces circonstances toutes nouvelles, je devais être encore plus discrète.
En crispant tout mon corps pour ne pas rendre mon sandwich, j’enjambai celui de Bianca. Il n’était pas utile de vérifier si son cas était encore récupérable, il y avait tant de sang sur les marches et son regard était si fixe que le doute n’était malheureusement plus permis. Trente secondes plus tard, j’avais rejoint l’endroit où mon sac s’était accroché à une poignée et balayai les environs du regard.
— Banco !
Le téléphone avait glissé très loin et fi ni sa course contre une plinthe. Je me baissai, le saisis et entrepris de faire le trajet en sens inverse, en évitant autant que faire se peut les flaques de sang qui commençaient à coaguler par endroits. En respirant l’air frais de la ruelle, j’eus la sensation d’être restée en apnée depuis la découverte du corps de Bianca. En mode pilotage automatique, et tout à fait sous le choc, je retrouvai ma Clio, pressée de raconter ce que je venais de voir à Vincent.
Je mis quelques secondes à intégrer que la voiture était vide.
— C’est pas vrai !
J’examinai les possibilités qui s’off raient à moi :
— Appeler Vincent, mais le mettre en danger.
— Appeler Hugo, mais devoir expliquer ma présence durant mon service dans une clinique de chirurgie esthétique.
— Appeler ma mère, mais me faire passer un savon.
— Appeler ma grand-mère, mais devoir gérer son envie de venir voir à quoi pouvait bien ressembler une scène de crime.
— Appeler Rachel, mais lui annoncer au passage que sa cousine était assurément décédée. … ou bien appeler Mathieu, capitaine de police, et habitué aux décès, qu’ils soient accidentels ou non, car, en cet instant, je ne savais pas du tout quoi en conclure.
Il décrocha à la troisième sonnerie, la voix chargée de sommeil. Je l’imaginai aussitôt et très volontiers en caleçon, mais là n’était indubitablement pas le propos.
— Allô ?
— Mathieu, c’est Olympe !
— Olympe, s’exclama-t-il soudain tout à fait réveillé.
Il se racla la gorge.
— Un problème ? Avec Aglaé ?
— Non… Non… Enfi n si, quand même, ajoutai-je en visualisant le corps de Bianca.
— Que se passe-t-il ?
— Il ne s’agit pas d’Aglaé, elle va bien… Enfin, je l’espère ?
— Oui, je suis passée la voir en début de soirée, et j’ai veillé à ce qu’elle s’enferme.
— Bien…
— Alors ? Que me vaut cet appel à… trois heures vingt cinq !
— Je sais… Je suis désolée… J’ai un gros, très gros souci.
Ou plutôt une personne de mon entourage…
Il y eut un court silence durant lequel Mathieu dut très certainement s’asseoir sur le bord de son lit.
— Et quel est son problème ?
— Eh bien… Je dirais… la mort ?
J’entendis au bout du fi l un bruit curieux, et je compris que Mathieu était en train de boire quelque chose.
— Pardon ? !
— Oui, c’est assez délicat, en fait…
— Où êtes-vous ?
— …
— Olympe !
— En planque…
Je donnais l’adresse exacte à Mathieu qui me promit d’arriver le plus rapidement possible.
Parlons de l'auteur:
Sophie Henrionnet est auteur et maman de quatre enfants à qui elle raconte des histoires tous les soirs ! Elle anime également son blog Sixinthecity. Il était deux ou trois fois est son premier roman jeunesse.
♦Son site
♦Sa page Facebook
Sophie Henrionnet est auteur et maman de quatre enfants à qui elle raconte des histoires tous les soirs ! Elle anime également son blog Sixinthecity. Il était deux ou trois fois est son premier roman jeunesse.
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Bibliographie:
♦Drôle de Karma → City Editions (2014) ← Ma chronique
♦Vous prendrez bien un dessert ? ← Ma chronique
♦Tout est sous contrôle ← Ma chronique
♦Rien ne va plus
♦Il était deux ou trois fois
♦M comme... Maman a bien mérité un petit mojito !
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Quelques liens indispensables:
♦Site des Editions Charleston
♦Les Editions Charleston sur Facebook
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