Auteur: Sophie Tal Men
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 272
Date de sortie: 04/05/2016
Prix support papier: 17€50
Prix format numérique: 9€99
ISBN: 978-2226320995
Editions: Albin Michel
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Synopsis:
Les tribulations d’une étudiante en médecine, affectée à Brest du jour au lendemain. Le bout du monde à ses yeux…
Pour Marie-Lou, c’est une nouvelle vie qui commence, loin des siens, de ses montagnes. L’insouciance et la légèreté de ses vingt-cinq ans se mêlent à la dure réalité de l’hôpital, des gardes aux urgences, du contact avec la maladie. Et au beau milieu de la nuit, cette Savoyarde en ciré jaune croisera Matthieu, un surfer, interne en ORL. Ce loup solitaire, mystérieux et poétique, arrivera-t-il à lui faire une place dans sa vie ?
Rencontres, passions, non-dits, doutes… l’histoire d’un envol, l’histoire d’une vie. La baie des Trépassés, le port du Moulin-Blanc, le brouillard de Brest donnent une dimension romantique à ce beau roman sensible et drôle, riche d’histoires sur le milieu médical, et qu’on ne lâche pas.
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Informations:
Ce roman contient 24 chapitres.
Il a commencé son aventure il y a déjà un petit moment puisqu'il a été auto-publié avec le même titre sur Amazon et a été lu par plus de 11000 lecteurs !
Ce roman contient 24 chapitres.
Il a commencé son aventure il y a déjà un petit moment puisqu'il a été auto-publié avec le même titre sur Amazon et a été lu par plus de 11000 lecteurs !
Mes ressentis:
Les yeux couleur de pluie (première édition) était dans ma liste d'envie Amazon depuis un petit moment déjà. Je l'ai découvert je ne sais plus comment, par le plus grand des hasards certainement, encore un roman qui s'est invité sur le chemin de mes lectures... Mais je n'ai pas sauté le pas, je ne l'ai pas acheté, allez savoir pourquoi. Et puis, le mois dernier, je me suis aperçue que ce livre allait sortir au mois de mai aux Éditions Albin Michel, quelle belle surprise ce fut pour moi !
L'ancienne couverture me plaisait bien, la nouvelle me plaît encore plus. Le seul bémol à mes yeux est le stéthoscope rouge grossièrement ajouté à l'image d'origine, je comprends parfaitement sa présence, c'est juste que l'on voit à l’œil nu que c'est un photomontage et je ne trouve pas ça joli.
Ensuite, sur cette première de couverture il y a un titre, un sacré beau titre : « Les yeux couleur de pluie ». On comprend d'ailleurs sa signification lors de notre lecture et je vais partager avec vous ce passage qui nous éclaire :
"Je me retrouve à quelques centimètres de lui, son haleine est chargée de bière. Il murmure en se mordant les lèvres :
-La nouvelle coloc'...
Cela m'apaise, il connaît Anna.
Je ne sais pourquoi je murmure à mon tour, mais je n'arrive pas à monter le volume :
-La nouvelle coloc' n'était pas prévenue des visites au milieu de la nuit.
Il fronce les sourcils, ses yeux sont doux, ils ont la couleur de la pluie. La bruine bretonne qui caresse la peau."
J'adore ce passage !
J'ai donc commencé ma lecture assez confiance, après tout ce roman se passe en Bretagne, il ne peut être que bon !
Rassurez-vous, je vais vous épargner cette fois-ci le long paragraphe élogieux sur cette région que j'aime tant, promis (Ceux qui me suivent régulièrement comprendront pourquoi je dis cela ;).
Donc l'histoire se passe en Bretagne, plus précisément à Brest. Ce n'est pas le cas dans le premier chapitre puisque l'héroïne est en fait une Montagnarde, mais la jeune femme doit choisir un hôpital afin d'y faire son internat et sa sœur a un argument de choc puisqu'elle lui conseille d'aller à Brest puisque là-bas, il y a la mer ! C'est donc avec son gros manteau et ses chaussures matelassées que Marie-Lou, 25 ans, débarque dans cette belle ville. Elle y fera la connaissance de Matthieu, un beau brun ténébreux, interne en ORL et cette rencontre va bien aider Marie-Lou à s’acclimater à son nouveau domicile.
J'ai lu ce roman contemporain en trois temps.
La première partie (de la première page à environ la centième), je l'ai adoré. J'ai aimé le personnage principal, sa fraîcheur, son manque de confiance en elle qui la rend attachante. J'ai beaucoup aimé aussi son arrivée à Brest, les descriptions faites par l'auteure des rues et des lieux, ces passages sont très vivants et puis j'ai adoré le personnage d'Anna, la colocataire de Marie-Lou.
Le début était très prometteur, je me sentais bien dans cette lecture et je tournais les pages avec appétit et l'envie de découvrir la suite de cette histoire.
Après, il y a eu un creux, là aussi une centaine de pages, où j'ai eu un petit peu plus de mal. J'ai trouvé cette seconde partie un peu longue et parfois ennuyeuse. J'avais envie qu'il se passe des choses entre les personnages ou dans l’hôpital, des petits trucs forts qui feraient battre mon cœur un petit peu plus vite, qui me mettraient peut-être un peu d'eau couleur de pluie dans mes yeux... Il m'a clairement manqué de l'émotion et de la tendresse. Tout tourne autour des frasques des internes et membres hospitaliers et en plus de cela, il y a de nombreux clichés sur la Bretagne.
Les personnages ne sont pas assez approfondis, je pense notamment à Anna qui est quasiment inexistante alors qu'elle est très attachante dans les premières pages. Je pense aussi à la famille de Marie-Lou qui aurait mérité d'être un peu plus présente. En fait, l'auteure s'est concentrée principalement sur certains points et personnages, mais ce n'est pas suffisant à mon avis.
J'ai donc perdu de mon enthousiasme dans cette seconde partie que je n'ai pas trouvée à la hauteur des premières pages.
Puis je suis arrivée dans les cinquante dernières pages et là, chouette, l'auteure Sophie Tal Men m'a rattrapée. J'ai retrouvé de l’intérêt pour ma lecture et j'ai repris plaisir à suivre Marie-Lou ! Ouf !
Je termine sur une note positive avec un petit mot sur le dernier chapitre que j'ai trouvé excellent. J'ai relevé des petits passages vraiment jolis, des jeux de mots avec des lettres et des mots qui vont bien ensemble. Finir de cette façon était vraiment chouette !
En bref, je dirais que Les yeux couleur de pluie est le premier roman de Sophie Tal Men et ça se voit. Il manque, je pense, d’être plus approfondi, j'aurais aimé plus de détails, plus d'émotions, plus de jolies choses et je n'ai pas trouvé cela dans les 272 pages, mais nous n'en étions pas loin !
J'attends donc le second titre de l'auteur avec impatience afin de voir l'évolution de sa plume, j'ai hâte de vous lire à nouveau Sophie !
Les yeux couleur de pluie (première édition) était dans ma liste d'envie Amazon depuis un petit moment déjà. Je l'ai découvert je ne sais plus comment, par le plus grand des hasards certainement, encore un roman qui s'est invité sur le chemin de mes lectures... Mais je n'ai pas sauté le pas, je ne l'ai pas acheté, allez savoir pourquoi. Et puis, le mois dernier, je me suis aperçue que ce livre allait sortir au mois de mai aux Éditions Albin Michel, quelle belle surprise ce fut pour moi !
L'ancienne couverture me plaisait bien, la nouvelle me plaît encore plus. Le seul bémol à mes yeux est le stéthoscope rouge grossièrement ajouté à l'image d'origine, je comprends parfaitement sa présence, c'est juste que l'on voit à l’œil nu que c'est un photomontage et je ne trouve pas ça joli.
Ensuite, sur cette première de couverture il y a un titre, un sacré beau titre : « Les yeux couleur de pluie ». On comprend d'ailleurs sa signification lors de notre lecture et je vais partager avec vous ce passage qui nous éclaire :
"Je me retrouve à quelques centimètres de lui, son haleine est chargée de bière. Il murmure en se mordant les lèvres :
-La nouvelle coloc'...
Cela m'apaise, il connaît Anna.
Je ne sais pourquoi je murmure à mon tour, mais je n'arrive pas à monter le volume :
-La nouvelle coloc' n'était pas prévenue des visites au milieu de la nuit.
Il fronce les sourcils, ses yeux sont doux, ils ont la couleur de la pluie. La bruine bretonne qui caresse la peau."
J'adore ce passage !
J'ai donc commencé ma lecture assez confiance, après tout ce roman se passe en Bretagne, il ne peut être que bon !
Rassurez-vous, je vais vous épargner cette fois-ci le long paragraphe élogieux sur cette région que j'aime tant, promis (Ceux qui me suivent régulièrement comprendront pourquoi je dis cela ;).
Donc l'histoire se passe en Bretagne, plus précisément à Brest. Ce n'est pas le cas dans le premier chapitre puisque l'héroïne est en fait une Montagnarde, mais la jeune femme doit choisir un hôpital afin d'y faire son internat et sa sœur a un argument de choc puisqu'elle lui conseille d'aller à Brest puisque là-bas, il y a la mer ! C'est donc avec son gros manteau et ses chaussures matelassées que Marie-Lou, 25 ans, débarque dans cette belle ville. Elle y fera la connaissance de Matthieu, un beau brun ténébreux, interne en ORL et cette rencontre va bien aider Marie-Lou à s’acclimater à son nouveau domicile.
J'ai lu ce roman contemporain en trois temps.
La première partie (de la première page à environ la centième), je l'ai adoré. J'ai aimé le personnage principal, sa fraîcheur, son manque de confiance en elle qui la rend attachante. J'ai beaucoup aimé aussi son arrivée à Brest, les descriptions faites par l'auteure des rues et des lieux, ces passages sont très vivants et puis j'ai adoré le personnage d'Anna, la colocataire de Marie-Lou.
Le début était très prometteur, je me sentais bien dans cette lecture et je tournais les pages avec appétit et l'envie de découvrir la suite de cette histoire.
Après, il y a eu un creux, là aussi une centaine de pages, où j'ai eu un petit peu plus de mal. J'ai trouvé cette seconde partie un peu longue et parfois ennuyeuse. J'avais envie qu'il se passe des choses entre les personnages ou dans l’hôpital, des petits trucs forts qui feraient battre mon cœur un petit peu plus vite, qui me mettraient peut-être un peu d'eau couleur de pluie dans mes yeux... Il m'a clairement manqué de l'émotion et de la tendresse. Tout tourne autour des frasques des internes et membres hospitaliers et en plus de cela, il y a de nombreux clichés sur la Bretagne.
Les personnages ne sont pas assez approfondis, je pense notamment à Anna qui est quasiment inexistante alors qu'elle est très attachante dans les premières pages. Je pense aussi à la famille de Marie-Lou qui aurait mérité d'être un peu plus présente. En fait, l'auteure s'est concentrée principalement sur certains points et personnages, mais ce n'est pas suffisant à mon avis.
J'ai donc perdu de mon enthousiasme dans cette seconde partie que je n'ai pas trouvée à la hauteur des premières pages.
Puis je suis arrivée dans les cinquante dernières pages et là, chouette, l'auteure Sophie Tal Men m'a rattrapée. J'ai retrouvé de l’intérêt pour ma lecture et j'ai repris plaisir à suivre Marie-Lou ! Ouf !
Je termine sur une note positive avec un petit mot sur le dernier chapitre que j'ai trouvé excellent. J'ai relevé des petits passages vraiment jolis, des jeux de mots avec des lettres et des mots qui vont bien ensemble. Finir de cette façon était vraiment chouette !
En bref, je dirais que Les yeux couleur de pluie est le premier roman de Sophie Tal Men et ça se voit. Il manque, je pense, d’être plus approfondi, j'aurais aimé plus de détails, plus d'émotions, plus de jolies choses et je n'ai pas trouvé cela dans les 272 pages, mais nous n'en étions pas loin !
J'attends donc le second titre de l'auteur avec impatience afin de voir l'évolution de sa plume, j'ai hâte de vous lire à nouveau Sophie !
Les premières lignes:
-1-
Cet après-midi, j'ai rendez-vous dans un amphithéâtre de garnison à Lorgnes, en Seine-et-Marne, pour décider de mon avenir. Le mot "garnison" ne me dit rien qui vaille. Contre qui, contre quoi vais-je devoir me battre ? Sans doute contre mon angoisse de partir de chez moi pour la première fois. Si j'avais mieux réussi mon concours de l'internat, je ne me poserais pas toutes ces questions, je n'aurais que l'embarras du choix ! Mais il a fallu que je me trompe sur une banale fracture du poignet... J'ai répondu fracture de "Pouteau-Colles" au lieu de "Goyrand-Smith", et ça m'a coûté 500 places. Résultat des courses, je suis classé 1998e. "Comme la victoire de la France à la Coupe du monde de football !" m'a sorti mon père qui a vraiment le don de se réjouir de tout ! Se rend-il compte qu'il y a 1997 étudiants qui choisissent avant moi ? Pas sûr...
[...]
-1-
Cet après-midi, j'ai rendez-vous dans un amphithéâtre de garnison à Lorgnes, en Seine-et-Marne, pour décider de mon avenir. Le mot "garnison" ne me dit rien qui vaille. Contre qui, contre quoi vais-je devoir me battre ? Sans doute contre mon angoisse de partir de chez moi pour la première fois. Si j'avais mieux réussi mon concours de l'internat, je ne me poserais pas toutes ces questions, je n'aurais que l'embarras du choix ! Mais il a fallu que je me trompe sur une banale fracture du poignet... J'ai répondu fracture de "Pouteau-Colles" au lieu de "Goyrand-Smith", et ça m'a coûté 500 places. Résultat des courses, je suis classé 1998e. "Comme la victoire de la France à la Coupe du monde de football !" m'a sorti mon père qui a vraiment le don de se réjouir de tout ! Se rend-il compte qu'il y a 1997 étudiants qui choisissent avant moi ? Pas sûr...
[...]
Parlons de l'auteur:
Née en 1980, Sophie Tal Men vit en Bretagne, elle est neurologue à l'hôpital et publie sous pseudonyme son premier roman.
♦Sa page Facebook
Née en 1980, Sophie Tal Men vit en Bretagne, elle est neurologue à l'hôpital et publie sous pseudonyme son premier roman.
♦Sa page Facebook
Bibliographie:
♦Les yeux couleur de pluie (2016) → Ma chronique
♦Les yeux couleur de pluie (2016) → Ma chronique
Quelques liens indispensables:
Je partage ce que tu dis, au milieu j'ai ressenti un petit flottement, mais je me suis vite remise dans l'histoire. Marie-Lou est la bonne copine qu'on aimerait avoir. Un premier roman prometteur en tout cas !
RépondreSupprimerMoi, j'ai tout aimé. Je suis brestoise et c'est vrai que lorsqu'elle parle des différents lieux, on s'y voit très bien. Une lecture facile, sans prise de tête avec des personnages attachants.
RépondreSupprimerJ'ai lu( enfin dévoré devrais-je dire)ce livre dans le train au cours d'un trajet "Rennes-Paris"
RépondreSupprimeret je n'ai pas vu le temps passer. Je partage également votre avis même si je ne prends pas le temps de l'argumenter.