11 avr. 2016

Les sorties littéraires du 11 au 17 avril 2016

"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder" (Oscar Wilde)
BONNES LECTURES !!!
Parfois, les apparences peuvent être trompeuses.
« Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux ni comment est son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt. »
Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle vient de commettre une grave erreur. Et que rien, jamais, ne sera plus comme avant. Suspense psychologique envoûtant, Une fille parfaite possède une écriture affûtée, nerveuse, qui sait faire naître peu à peu une émotion bouleversante. Dans ce récit à trois voix, les apparences sont trompeuses, jusqu’à la révélation finale : un uppercut en plein cœur.
Vous n’oublierez pas Une fille parfaite. Vous n’oublierez pas Mia.

Couverture de La robe de Hannah
Journaliste française, Pascale Hugues vit à Berlin depuis plus de vingt ans. Intriguée par tout ce qui a pu se passer dans sa rue depuis un siècle, elle décide de partir à la recherche des hommes et des femmes qui l’ont habitée.
Le puzzle vertigineux de l’histoire de Berlin s’assemble alors sous nos yeux : on voit la rue se construire en 1904 et s’installer les premières familles d’entrepreneurs, d’avocats et de banquiers. On ressent l’humiliation de la défaite de 1918, les effets de la crise économique et de la montée du nazisme. On tremble avec Hannah et les familles juives qui vivent la douleur de l’exil ou l’enfer de la déportation. On survit aussi avec ceux qui restent, dans la peur des bombardements alliés.
Presque détruite en 1945, la rue ne compte plus qu’une poignée d’habitants qui veulent oublier le passé et tout reconstruire. Avec le mur de Berlin, elle se retrouve à l’Ouest. Grise et petite-bourgeoise, la rue accueille pourtant dans les années 1970 quelques artistes rebelles… dont David Bowie. Aujourd’hui, elle est à nouveau tranquille et prospère, comme à sa naissance. Avec des souvenirs en plus.

En 1958, Eva a dix-neuf ans, elle est étudiante à l'université de Cambridge et la petite amie de David, un acteur ambitieux follement amoureux d'elle. En chemin pour un rendez-vous, son vélo roule sur un clou. Un passant, Jim, assiste à la scène. Que va-t-il se passer ? Ce moment sera déterminant pour leur avenir commun. Un point de départ, trois versions possibles de leur histoire d'amour : le roman suit les différents chemins que leurs vies pourraient prendre après cette première rencontre. Des vies remplies d'amour, de trahisons, d'ambition et sous-tendues par un lien si fort qu'il se renforce au fil du temps. Car, quoi qu'il arrive, Eva et Jim finiront ensemble.
Quoi qu'il arrive décrit les méandres de l'amour, ses multiples facettes et l'évolution des sentiments. Ces variations sur le même thème racontent les détours que prend l'existence et l'impact de décisions, qui semblent a priori anodines, sur notre vie.

Couverture de L'enfant du lac
Mensonges d'une nuit d'été.
1933. Comment Theo Edevane, adorable poupon de onze mois, a-t-il pu disparaître durant la nuit de la Saint-Jean ? Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l'enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour les filles Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l'abandon.
Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune détective londonienne en vacances dans les Cornouailles, curieuse et momentanément désoeuvrée, s'intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l'enquête, au grand dam de l'une des soeurs aînées de Theo, Alice, devenue écrivain à succès.
Depuis Les Brumes de Riverton, son premier roman, Kate Morton n'a cessé de séduire un large public et s'est imposée comme la « parfaite héritière de Daphné Du Maurier » (François Rivière –Le Figaro).

Couverture de Le voleur de coeur
Symphonie est un monde musical. Brutal. Impitoyable. Chacun y possède un instrument, donné à la naissance. Arme enchantée mais également véritable partie de son propriétaire, on la nomme mélo-âme. Grâce à eux, tous les clans rivaux se livrent une guerre sans merci, cuivres contre percussions, bois contre cordes... Les instruments de musique hurlent, et des vies s'évaporent.
Au milieu de cette cacophonie, Dylan profite d'une vie rêvée de fils cadet de chef de clan, sans responsabilités ni impératifs quelconques... Et heureusement, car il cache un secret inavouable : il n'a pas de mélo-âme, aucun pouvoir. Aussi, lorsqu'il se retrouve propulsé héritier de son clan et qu'il doit faire ses preuves sur le champ de bataille, il est totalement désemparé. Mais son handicap est peut-être la conséquence d'un secret plus lourd encore... un secret qui expliquerait pourquoi deux cœurs battent dans sa poitrine.

Couverture de Les effets du hasard
Maïa a les yeux noisette, les cheveux châtains, un petit nez légèrement retroussé et un QI de 117. Elle correspond en tout point aux critères choisis par ses parents sur catalogue, quinze ans plus tôt. Un soir, elle est abordée par Anthony, un garçon aux yeux verts. Maïa accepte de prendre un verre avec lui, bien qu'il lui semble beaucoup trop intelligent pour elle. Et dans sa tête tourne en boucle l'avertissement de sa prof de biologie : " Si vous tombez amoureux, ne vous affolez pas... ça fait partie des maladies bénignes de l'adolescence. Quelques comprimés de Deluvio 300, et c'est réglé. " 

Couverture de Academy Street
Tess a sept ans lorsque sa mère meurt de la tuberculose. Nous sommes en Irlande dans les années 40, dans le vaste domaine familial d’Easterfield. Avec cette perte, se creuse en l’enfant silencieuse une solitude fondamentale.
Tess a vingt ans lorsque des études d’infirmière la poussent à Dublin ; peu après, sa sœur Claire lui propose de venir tenter comme elle sa chance à New York. La vaste métropole et le tourbillon des années 60 emportent la timide jeune femme vers son destin.
Portrait lumineux d’une vie en marge, Academy Street balaie plus d’un demi-siècle avec l’ardeur et la délicatesse de son inoubliable anti-héroïne. Sous la sobriété de la phrase, derrière la discrétion de Tess se cachent une force prodigieuse et une existence d’une beauté rare, menée à distance du bruit et de la fureur, suspendue entre la terre natale et le pays d’adoption, guidée par la puissante lame de fond des émotions.

Couverture de Après la nuit
Adolescente, Toni Murphy avait des problèmes de son âge : une petite sœur avec laquelle elle ne s'entendait pas, une relation compliquée avec ses parents, des camarades parfois cruels. Mais lorsque sa sœur se fait sauvagement assassiner, sa vie et celle de son petit ami Ryan basculent. Le couple est accusé du meurtre. Ils passeront à l'âge adulte derrière des barreaux. 
Aujourd'hui, Tony a 34 et rentre chez elle en liberté conditionnelle avec une seule idée en tête : ne pas s'attirer d'ennui. Mais, harcelée par celles-là même qui lui menaient la vie dure au lycée, soupçonnée par sa propre mère, elle doit d'abord rétablir la vérité sur cette terrible nuit, celle où elle a perdu sa sœur et sa jeunesse... 

Couverture de Quand le destin s'emmêle
La comédie romantique suédoise de 2016 !
Il n'est jamais trop tard pour rencontrer l'Amour !
C'est à Visby, petite ville au charme pittoresque, sur l'île de Gotland, au large de Stockholm, que se trouve le salon de coiffure d'Angelika.
Angelika est une amoureuse de la vie, généreuse, pleine d'humour et qui adore la cuisine. La coiffure, chez elle, est bien plus qu'un métier, c'est une vocation depuis toujours. Son ambition est de rendre les gens heureux. Pour cela, elle n'hésite pas à se faire entremetteuse. Dans le salon, il n'y a que deux fauteuils, un pour le client (ou la cliente)... et un autre laissé libre pour son âme soeur.
Il y a peu, elle a embauché Ricky, jeune beau garçon qui a été mis à la porte de chez sa mère pour qu'il grandisse un peu.
Le salon d'Angelika est le décor de plusieurs rencontres et situations cocasses. Divers personnages aux personnalités fantasques vont s'y croiser. Il y a, entre autres, Casque de cycliste, surnommée ainsi car elle n'ôte jamais son casque, accompagnée de son teckel obèse ; Gunnar de Radio Gute, râleur à la nuque raide que même un massage du cuir chevelu a du mal à détendre ; la jeune Jessica, férue d'informatique qui se cache dans des pulls trop larges ; Petter de l'INS, trentenaire à l'allure de cow-boy incollable en statistiques ! Sans oublier Jonna, Sinbad, Lovisa, Alexandra ou encore Tilly.
Angelika vit seule. Joachim s'en est allé il y a sept ans maintenant. Pour une grande romantique comme elle, n'est-il pas temps qu'elle rencontre à nouveau quelqu'un ? Un soir, après une journée de travail et une séance chez Expert-Conseil Minceur, elle se rend au restaurant Lindgården, ou elle aimait aller avec son mari, s'assoit à leur table, sous le mûrier, se délecte d'un délicieux repas avant de finir par un Parfait aux mûres et tuiles aux amandes. C'est alors qu'elle croise le regard d'un mystérieux homme qui dégage un charme fou et qu'elle va surnommer Arsène Lupin...
Comédie enlevée, enjouée, irrésistible, elle se lit avec bonheur. Sous l'apparente légèreté, il y a une vraie profondeur de sentiments, une finesse dans le regard de l'auteur accompagné d'une généreuse bienveillance.
Quand le destin s'emmêle est un roman feel-good plein de fantaisie, d'optimisme et de vitalité communicative.

Couverture de Désolée, je suis attendue
Yael ne vit que pour son travail. Interprète dans une agence internationale, elle enchaîne les réunions et les dîners d'affaire sans jamais se laisser le temps de respirer. Juchée sur ses escarpins, elle est crainte de ses collègues et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis de longue date qui s'inquiètent de son attitude. Peu tourmentée par les reproches qu'on lui adresse, elle a une volonté farouche de réussir. Jusqu'au jour où le passé ressurgit pour fragiliser ses certitudes.

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