Auteur: Catherine Clément
Genre: Philosophie / Contemporain
Nombre de pages: 656
Date de sortie: 28/09/1999
Prix support papier: 22€50
Prix format numérique: 8€99
ISBN: 978-2020382038
Editions: Seuil
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Synopsis:
«L'existence de Dieu, une question sans réponse ? s'esclaffa Théo. Tu veux rire ! Comment font les millions de gens sur la terre pour croire en Dieu ? Il doit y avoir une raison !»
De Jérusalem à Bénarès en passant par Rome et Istanbul, Prague et Bahia, Moscou et Jakarta, à travers l'Europe, l'Asie, l'Amérique et l'Afrique. Théo et Tante Marthe vont faire le tour du monde des religions pour trouver sur place des réponses à cette question vitale. Car Théo, quatorze ans, est malade, très malade.
Odyssée spirituelle, le voyage de Théo le conduit à la rencontre des sages qui ouvriront son esprit et apaiseront son cœur. Ainsi pourra-t-il affirmer en toute liberté au terme de son périple : «La force du divin, je l'ai sentie, je t'assure ! Simplement, je l'ai trouvée un peu partout.»
Mon avis:
Une lecture enrichissante !
Ma notation:
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Informations:
Ce roman contient 30 chapitres qui contiennent eux-mêmes plusieurs petites parties.
C'est un roman intense avec beaucoup d'informations, il demande de la concentration.
Ce roman contient 30 chapitres qui contiennent eux-mêmes plusieurs petites parties.
C'est un roman intense avec beaucoup d'informations, il demande de la concentration.
Mes ressentis:
Théo a 14 ans, c'est un adolescent passionné par la lecture et plus particulièrement par les livres évoquant les religions et le monde. Sa maman ne le comprend pas toujours et aimerait que son fils soit moins préoccupé par ces sujets et qu'il ait des loisirs plus adaptés à son âge.
Peu de temps après le début de l'histoire, Théo apprend qu'il est malade, nous ne savons pas exactement de quoi il est atteint, la seule chose dont nous avons la certitude, c'est qu'il lui reste à peu près une année à vivre.
Suite à cette terrible nouvelle, sa tante Marthe, décide, en accord avec les parents de Théo, d'emmener ce dernier dans un voyage à travers les pays, les religions, les hommes. Trouver des réponses via les croyances, se soulager par des rites, comprendre, vivre...
La voici la quête de Théo.
Les protagonistes sont étonnants, ils apportent tous quelque chose à l'histoire, certains sont attachants, d'autres sont presque inexistants, certains ont une grande connaissance et d'autres apportent plus de légèreté. Ils sont complémentaires en fait !
Le voyage de Théo est un roman terriblement parlant puisque certains passages sont d'une grande justesse. Je pense notamment à celui-ci :
-Je comprends que de gros malins en profitent, bougonna Théo.
-Même pas, dit-elle. Vouloir rétablir la justice, cela peut se comprendre.
-La bombe à la main ? s'indigna Théo.
-Je ne t'ai jamais dit que j'approuvais. J'essaie de trouver les causes. Sinon, c'est la guerre !
-La guerre au nom de l'amour de Dieu, c'est horrible, dit Théo. Quand on aime, on ne veut pas faire mourir l'autre, que je sache !
Il y a comme cela deux, trois endroits qui ne laissent pas indifférents. J'ai d'ailleurs relu quelques phrases plusieurs fois tellement j'avais l'impression qu'elles avaient été écrites dernièrement suite aux attentats.
Bref... Mise à part cela, Le voyage de Théo est quand même un gros pavé de plus de 600 pages, voir même plus de 700 pour la version poche. La police d'écriture n'est pas très grande dans le broché et je peux vous dire qu'il faut de nombreuses heures de lectures avant d'arriver à la dernière page. Ce texte demande beaucoup de concentration, ne lisez pas ce livre si vous avez besoin de légèreté, ça ne sera pas le bon moment. Je n'ai pas trouvé que des jolis passages, j'ai aussi trouvé de nombreuses longueurs, des informations qui ne sont pas forcément nécessaires, c'est parfois trop pointilleux, trop détaillé et par conséquent ça devient ennuyeux, car tout ne nous parle pas forcément. Heureusement, l'auteure nous récupère toujours à un moment.
Pour finir, je dirais que j'ai bien aimé me plonger dans le livre de Catherine Clément, découvrir son ouvrage, sa plume, son univers. J'ai été sensible à certains points, un peu moins à d'autres, mais une chose est sûre, j'ai appris beaucoup. C'est un roman enrichissant et intéressant, après libre à chacun d'en tirer des leçons, de prendre ce qui touche, ce qui intéresse et de laisser le reste.
Information importante : Il n'est pas nécessaire d'être croyant pour lire ce livre ou de suivre une religion particulière. Si vous lisez ce roman dans le but d'apprendre, de comprendre avec du recul et surtout de la tolérance, alors je pense que vous aurez tout compris et tout gagné.
Pas de religion sans fanatiques. Mais pas de fanatismes sans tolérance : c'est la règle.
Peu de temps après le début de l'histoire, Théo apprend qu'il est malade, nous ne savons pas exactement de quoi il est atteint, la seule chose dont nous avons la certitude, c'est qu'il lui reste à peu près une année à vivre.
Suite à cette terrible nouvelle, sa tante Marthe, décide, en accord avec les parents de Théo, d'emmener ce dernier dans un voyage à travers les pays, les religions, les hommes. Trouver des réponses via les croyances, se soulager par des rites, comprendre, vivre...
La voici la quête de Théo.
Les protagonistes sont étonnants, ils apportent tous quelque chose à l'histoire, certains sont attachants, d'autres sont presque inexistants, certains ont une grande connaissance et d'autres apportent plus de légèreté. Ils sont complémentaires en fait !
Le voyage de Théo est un roman terriblement parlant puisque certains passages sont d'une grande justesse. Je pense notamment à celui-ci :
-Je comprends que de gros malins en profitent, bougonna Théo.
-Même pas, dit-elle. Vouloir rétablir la justice, cela peut se comprendre.
-La bombe à la main ? s'indigna Théo.
-Je ne t'ai jamais dit que j'approuvais. J'essaie de trouver les causes. Sinon, c'est la guerre !
-La guerre au nom de l'amour de Dieu, c'est horrible, dit Théo. Quand on aime, on ne veut pas faire mourir l'autre, que je sache !
Il y a comme cela deux, trois endroits qui ne laissent pas indifférents. J'ai d'ailleurs relu quelques phrases plusieurs fois tellement j'avais l'impression qu'elles avaient été écrites dernièrement suite aux attentats.
Bref... Mise à part cela, Le voyage de Théo est quand même un gros pavé de plus de 600 pages, voir même plus de 700 pour la version poche. La police d'écriture n'est pas très grande dans le broché et je peux vous dire qu'il faut de nombreuses heures de lectures avant d'arriver à la dernière page. Ce texte demande beaucoup de concentration, ne lisez pas ce livre si vous avez besoin de légèreté, ça ne sera pas le bon moment. Je n'ai pas trouvé que des jolis passages, j'ai aussi trouvé de nombreuses longueurs, des informations qui ne sont pas forcément nécessaires, c'est parfois trop pointilleux, trop détaillé et par conséquent ça devient ennuyeux, car tout ne nous parle pas forcément. Heureusement, l'auteure nous récupère toujours à un moment.
Pour finir, je dirais que j'ai bien aimé me plonger dans le livre de Catherine Clément, découvrir son ouvrage, sa plume, son univers. J'ai été sensible à certains points, un peu moins à d'autres, mais une chose est sûre, j'ai appris beaucoup. C'est un roman enrichissant et intéressant, après libre à chacun d'en tirer des leçons, de prendre ce qui touche, ce qui intéresse et de laisser le reste.
Information importante : Il n'est pas nécessaire d'être croyant pour lire ce livre ou de suivre une religion particulière. Si vous lisez ce roman dans le but d'apprendre, de comprendre avec du recul et surtout de la tolérance, alors je pense que vous aurez tout compris et tout gagné.
Pas de religion sans fanatiques. Mais pas de fanatismes sans tolérance : c'est la règle.
Les premières lignes:
-La colère des dieux-
-Théo ! Tu as vu l'heure ? THÉO !
Théo ne dormait pas vraiment. La tête enfouie sous les draps, il s'abandonnait au flou délicieux du réveil. Au moment précis où sa mère entrait dans sa chambre, la peau de ses pieds commençait à le quitter, et il allait pouvoir s'élever dans les airs, sans son corps... Quel rêve incroyable ! Et il aurait fallu s'arrêter ? Quand on flânait si bien entre le sommeil et le jour, pourquoi ?
-Allez, ça suffit ! s'écria Mélina Fournay. Cette fois, tu te lèves, sans cela...
-Non ! gémit une voix étouffée. Pas secouer l'oreiller !
-Chaque fois, c'est pareil, protesta sa mère. À force de traîner le soir, tu as de mauvais réveils. C'est ta faute, aussi !
-Théo ! Tu as vu l'heure ? THÉO !
Théo ne dormait pas vraiment. La tête enfouie sous les draps, il s'abandonnait au flou délicieux du réveil. Au moment précis où sa mère entrait dans sa chambre, la peau de ses pieds commençait à le quitter, et il allait pouvoir s'élever dans les airs, sans son corps... Quel rêve incroyable ! Et il aurait fallu s'arrêter ? Quand on flânait si bien entre le sommeil et le jour, pourquoi ?
-Allez, ça suffit ! s'écria Mélina Fournay. Cette fois, tu te lèves, sans cela...
-Non ! gémit une voix étouffée. Pas secouer l'oreiller !
-Chaque fois, c'est pareil, protesta sa mère. À force de traîner le soir, tu as de mauvais réveils. C'est ta faute, aussi !
Parlons de l'auteur:
Catherine Clément est l'auteure d'une bonne soixantaine d'ouvrages (romans, essais, poésies, biographies et Mémoires...) dont certains, comme La Senora et Pour l'amour de l'Inde, furent des best-sellers internationaux. Elle renoue ici avec les thématiques universelles du Voyage de Théo (son plus gros succès au Seuil, qui reparaît chez Points au même moment) et le décor d'une Inde éternelle qu'elle a sillonnée pendant des années et connaît dans le détail.
Bibliographie:
♦Aimons-nous les uns les autres
♦La Reine des cipayes
♦Dix Mille Guitares
♦Promenade avec les dieux de l'Inde
♦Le voyage de Théo
♦Le voyage de Théo : le Sang du Monde
♦La Nuit et l'Eté. Rapport sur la culture à la télévision
♦Jésus au bûcher
Quelques liens indispensables:
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