"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder" (Oscar Wilde)
Quand elle touche le fond, Libby Lomax connaît un remède imparable : se rouler en boule dans son canapé pour savourer un de ces films hollywoodiens dont elle est une fan inconditionnelle.
Son icône absolue ? L’exquise Audrey Hepburn.
Son film préféré ? Diamants sur canapé…
De la pure magie…
C’est justement un de ses jours « sans » qu’une chose totalement folle se produit : Audrey Hepburn sort de l’écran ! Une Audrey Hepburn parée de sa petite robe noire, de ses perles et de son fume-cigarette. Venue aider Libby à relancer sa vie en lui prodiguant conseils d’élégance et d’art de vivre.
Hallucination ?
Bonne fée ?
… ou charmante calamité ?
Entre conseils, confidences et coups de gueule, une relation loufoque et tendre entre Libby, jeune femme en quête de confiance en elle, et une Audrey Hepburn tombée du ciel étoilé d’Hollywood, fidèle à son mythe mais rendue plus humaine encore et plus amusante par ses maladresses.
Car toute star qu’elle soit, Audrey ne peut débarquer à notre époque sans être… un brin décalée.
Lisa Hernest, psychiatre reconnue et spécialisée dans les cas complexes, est appelée à l’institut Saint-Vincent en périphérie de Paris. Elle va rencontrer sa nouvelle patiente : Judy Desforêt, internée pour paranoïa et hallucinations, enceinte de cinq mois et qui refuse de s’alimenter. Dès leur première entrevue, la jeune femme qui se dresse face à elle fait preuve d’une lucidité et d’un discernement hors pair. Et plus Lisa apprend à la connaître, plus leurs échanges viennent ébranler ses propres convictions professionnelles et personnelles. Entretien après entretien, Judy lui livre en effet une curieuse histoire, mêlant sa quête des racines familiales en Angleterre et la présence invisible d’un certain Alwyn, cet homme qui la suit comme son ombre depuis toujours. Progressivement, Lisa, l’experte en âmes fragiles, sent ses moyens lui échapper et Judy la déstabiliser. À mesure que les mois passent et que la date de l’accouchement approche, la vérité semble s’éloigner.
Vaste fresque de l’Amérique de 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages, trois générations d’une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel.
Eli, enlevé par les Comanches à l’âge de onze ans, va passer parmi eux trois années qui marqueront sa vie. Revenu parmi les Blancs, il prend part à la conquête de l’Ouest avant de s’engager dans la guerre de Sécession et de bâtir un empire, devenant, sous le nom de « Colonel », un personnage de légende.
À la fois écrasé par son père et révolté par l’ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens.
Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouvera à la tête d’une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l’œuvre de son arrière-grand-père.
Il est difficile de résumer un tel livre. Porté par un souffle hors du commun, Le Fils est à la fois une réflexion sur la condition humaine et le sens de l’Histoire, et une exploration fascinante de la part d’ombre du rêve américain.
Mary est âgée, sa santé se dégrade. Elle décide de passer ses derniers jours sur l'île Bruny qu'elle a quittée des années auparavant. Mary se remémore cette époque : de terribles évènements l'avaient alors forcée, ainsi que son mari, gardien du phare, et ses enfants, à retourner à la civilisation. Le secret à l'origine de leur départ est trop lourd à porter et elle doit se confier pour trouver l'absolution. Ce sera à Leon, le garde-forestier de l'île.
Seul Tom, le benjamin de Mary, partage l'amour de sa mère pour cette île balayée par les vents mais véritable havre de paix propice à la guérison. Depuis son retour d'Antarctique et le divorce qui l'a détruit, Tom mène une vie solitaire de peur de souffrir à nouveau. Jusqu'au jour ou il rencontre Emma, aussi ouverte et chaleureuse qu'il est taciturne.
Tout comme Tom, Mary n'aurait pu imaginer devoir un jour affronter son passé. Pourtant, alors qu'elle vit ses dernières heures, rien ne se déroule comme elle l'avait prévu.
Afin d'échapper à des souvenirs douloureux, Lex Henderson part s'installer dans un petit village côtier, loin de tout. Les promenades sur la plage et la contemplation des richesses de la nature lui permettent de reprendre goût à la vie. Lui qui n'avait plus rien ressenti depuis si longtemps se voit renaître. Il fait alors la connaissance de Callista Bennett, artiste locale aux fêlures proches des siennes. Tous deux ont abandonné l'espoir de faire confiance, de trouver un jour l'amour, et, pourtant, il semble bien que cela soit à nouveau possible. Mais arriveront-ils à oublier leur passé pour guérir et laisser place à un futur plus clément ?
Ce roman est une ode au monde sauvage, mais aussi une réflexion sur l'amour et la perte.
Angleterre, dans le comté de Herts. Seconde Guerre mondiale. Constance Fielding est horrifiée par le conflit, mais règne, satisfaite, sur la confortable demeure familiale, Sunglade. Elle y vit avec une cousine faussement effacée et son frère, Kenneth, qu'elle a condamné au célibat. Mais la guerre et le blitz l'obligent à remplir les chambres. Elle accueille, bon gré mal gré, Betty, trop belle à son goût, – amour de jeunesse de Kenneth – et Richard, son fils. Sans oublier Vartouhi, jeune réfugiée baïramienne, travailleuse et pimpante, qui devient vite indispensable à Miss Fielding et à laquelle Ken ne semble pas insensible. À moins que Betty n'emporte finalement la mise ? À cela s'ajoute les visites imprévues, notamment de Fielding père, indigne vieillard, et de Cupidon, au grand désarroi de Constance. Triomphera-t-elle de ce tourbillon d'émotions qui menace sa tranquillité ? Stella Gibbons nous emporte dans un savoureux chassé-croisé amoureux. Son Célibataire alterne réflexions grinçantes et descriptions brillantes pour ressusciter l'Angleterre en guerre et sa bourgeoisie pétrie de certitudes qui vacillent. Divertissement ? Sans doute, mais où la romancière fait montre de son habileté, en jouant des conventions pour mieux les dénoncer.
Londres. Un adolescent est abattu lors d'une course-poursuite. Les étranges circonstances de sa mort amènent la journaliste Cynthia Bonsant à enquêter sur les agissements de Freemee, une société dédiée aux nouvelles technologies. Spécialiste de la collecte et de l'analyse de données, la firme promet à ses millions d'utilisateurs une vie meilleure. Jusque là seul Zero, l'activiste le plus recherché au monde, avait osé alerté l'opinion sur les dérives du système Freemee. En s'y intéressant de près, Cynthia va découvrir à quel point il est difficile d'obtenir la vérité quand l'on garde un œil sur vous en permanence. Caméras de sécurité, lunettes équipées, montres connectées, smartphones... la vie de la journaliste et de ses proches est non seulement surveillée mais aussi en danger.
Jamais Cecilia n aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l'enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n ouvrir qu après ma mort ». La curiosité est trop forte, elle l'ouvre et le temps s'arrête. John-Paul y confesse une faute terrible dont la révélation pourrait détruire non seulement leur famille mais la vie de quelques autres. À la fois folle de colère et dévastée par ce qu'elle vient d'apprendre, Cecilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va la ronger, si elle parle, ceux qu'elle aime souffriront.
Liane Moriarty brosse un tableau nuancé et émouvant de l'amour (marital et familial) et se révèle bien mieux qu'un simple auteur de best-sellers : une romancière dont les personnages attachants pourraient être vos amis ou vos voisins, avec leurs qualités et leurs failles.
Découvert par Amy Einhorn, l'éditrice américaine de La Couleurs des sentiments, Le secret du mari est un immense succès aux U.S.A : Nº 1 sur la liste des best-sellers du New York Times, il figure toujours sur les listes des meilleures ventes deux ans après sa sortie.
Le Secret tient en haleine deux millions de lecteurs dans le monde dont un million aux USA.
« Il y a quelqu'un qui veut ta mort. » Les mots qu’a prononcés Viviane, sa voisine de cabine lors d'un vol New Delhi-Madrid, ne semblent pas atteindre Patricia. À vingt-trois ans, la jeune mannequin a tout pour être heureuse. Pourtant, à son retour, son existence si parfaite dérape peu à peu : une voiture manque de la renverser ; au cours d'un défilé, elle se retrouve incapable d'avancer, comme paralysée ; sur un tournage, elle chute et se tord la cheville. Cette succession d'incidents est-elle fortuite ? Viviana aurait-elle dit vrai ? En quête d'explications, Patricia part à sa recherche.
Dans Le Ciel après la pluie, qui a obtenu le prix Planeta 2013, Clara Sánchez explore avec subtilité les revers du succès, et démontre que les personnes qui nous sont le plus nuisibles sont parfois les plus proches.
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