"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder" (Oscar Wilde)
L'une écrit, l'autre dessine. La première est aussi solaire que populaire, la seconde timide et solitaire. Sonia finit son premier roman, Lou prépare le concours d'entrée des Gobelins. Car si toutes les deux passent le bac, elles ne rêvent que de partir à Paris étudier. D'ici là, elles développent ensemble leur blog BD, Trames jumelles, dont l'audience ne cesse de croître. Côté coeur, Sonia craque pour Gabriel tandis que Lou se demande ce qu'elle éprouve vraiment pour Vittore...
Ébranlée par une histoire malheureuse, Éléonore Duvivier fuit la France pour le Canada afin d'y poursuivre ses études dans le réputé département informatique de l'Université de Montréal. Elle est accueillie sur cette terre lointaine par sa tante, installée là-bas avec sa famille depuis de nombreuses années. Très vite, celle que tous surnomment Léo découvre qu'elle marche involontairement sur les traces d'une fille assassinée quelques mois plus tôt et dont elle rencontre l'étrange frère. Aussi sublime que taciturne, Mathias Gardner la trouble plus que de raison. La beauté de la jeune française séduit par ailleurs Jonathan Dussaunier, le charismatique et séduisant capitaine de l'équipe de hockey sur glace de la fac. Partagée entre ces deux garçons que tout oppose, Léo se laisse porter par les événements jusqu'à ce qu'elle mette la main, par le plus grand des hasards, sur un mystérieux objet d'argent dissimulé sous sa table en salle de cours.
Pendant 10 ans à chaque période de Noël, on retrouvait à Edimbourg un nouveau cadavre de jeune femme : nu, la gorge tranchée et complètement nettoyé.
La dernière victime, Kirsty Summer était la fiancée du détective Tony McLean. Mais dans cette affaire, le tueur de Noël commit une erreur qui permit à McLean de mettre un point final à la morbide carrière de ce tueur en série.
Aujourd’hui, 12 ans plus tard, le Tueur de Noël est retrouvé mort, assassiné par un de ses compagnons de cellule.
Et au retour des fêtes de fin d’année, un nouveau cadavre est découvert : nu, parfaitement lavé, la gorge tranchée.
A-t-on affaire à un copycat ? McLean s’était-il trompé de coupable 12 ans plus tôt ? Ou y-a-t’il une autre explication plus troublante encore ?
McLean doit le découvrir avant que le tueur ne frappe à nouveau.
Berlin, 1937. La ville respire la séduction et l'ambition. Mais partout, le danger rôde...
Anna Hansen, future mariée, est pensionnaire d'une de ces fameuses écoles créées par Hitler pour former les jeunes femmes dans l'art de devenir la parfaite épouse d'un officier SS. Mais, une nuit, elle est sauvagement assassinée dans les jardins de l'école. On fait vite disparaître le corps. La nouvelle de sa mort est étouffée, son existence oubliée.
Clara Vine est actrice dans les fameux studios de la Ufa à Berlin. Mais cette activité en masque une autre, clandestine celle-là : elle est agent au service du Renseignement britannique. Or elle connaissait Anna et la nouvelle de sa mort l'inquiète. Elle n'arrive pas à comprendre pourquoi on l'occulte ainsi. Elle enquête donc, et découvre peu à peu que le meurtre d'Anna est lié à un lourd secret, compromettant les plus hauts dignitaires du troisième Reich.
Avec la prochaine visite à Berlin d'Édouard VIII qui a récemment abdiqué accompagné de sa femme Wallis et la présence des célèbres soeurs Mitford qui rivalisent pour occuper le devant de la scène mondaine, Clara se doit d'oeuvrer dans l'ombre pour découvrir la vérité et en informer Londres. C est une voie périlleuse, d'autant qu'elle bénéficie de l'aide d'un de ces artistes juifs taxés de « dégénérés » par Goebbels. La survie de Clara ne tient qu'à un fil...
Un mélange très réussi où se rencontrent Histoire, suspense, amour et liaisons dangereuses... Sur un rythme soutenu et avec la montée du nazisme en toile de fond.
Brunetti est de retour pour un plongeon fascinant dans l’univers mystérieux des livres anciens.
Alors que, en ce maussade lundi de printemps, le commissaire Guido Brunetti pensait n’avoir rien d’autre à faire que de lire des rapports, il reçoit un appel fiévreux de la directrice d’une bibliothèque vénitienne prestigieuse. Plusieurs livres anciens et de grande valeur ont été endommagés, d’autres ont même disparu. Brunetti se rend immédiatement sur les lieux. Les employés soupçonnent un chercheur américain, Nickerson, venu à plusieurs reprises consulter les livres, volés ou endommagés sur place, mais pour Brunetti, quelque chose ne colle pas.
Prenant l’affaire en main, le commissaire commence par enquêter sur les visiteurs réguliers de la bibliothèque, tels que le fameux professeur venu du Kansas, que tout accuse, l’ancien prêtre Aldo Franchini, lecteur passionné des Pères de l’Église, ou encore la comtesse Morosini-Albani, donatrice principale de l’établissement. Il en conclut que le voleur n’a pas pu agir seul. Mais Nickerson a disparu, et quand Franchini est retrouvé mort chez lui, l’affaire prend une tournure beaucoup plus sinistre. Brunetti se retrouve immergé dans le monde sombre et secret du marché noir de livres antiques.
Avec l’aide de son équipe, Isperetto Vianello et la Signora Elettra, il se plonge dans les pages de l’histoire de Franchini et dans l’esprit d’un voleur de livres, jusqu’à remettre en question sa conception de l’innocence et de la culpabilité et à dévoiler la terrible vérité.
Noga, harpiste israélienne de l’Orchestre municipal d’Arnhem aux Pays-Bas, est priée instamment par son frère Honi de revenir en Israël pour occuper pendant trois mois le vieil appartement familial. Loué depuis des années avec un pas-de-porte dérisoire, la maison serait en effet récupérée par ses propriétaires avides, faute d’occupant permanent. Or leur mère a enfin accepté de passer plusieurs semaines, en guise d’essai, dans une maison de retraite de Tel-Aviv, afin d’être plus proche de son fils, qui s’angoisse de la savoir seule à Jérusalem, dans un quartier désormais envahi par des Juifs orthodoxes. Noga s’apprêtait à jouer en soliste le Concerto pour flûte et harpe de Mozart, le couronnement de sa carrière, mais elle accepte, bon gré, mal gré.
Lorsqu’elle débarque en Israël, son frère lui déniche des rôles de figurante. Noga se prend au jeu, passe de rôle en rôle, libre de toute attache, curieuse de renouer avec un pays et des gens oubliés dans son confortable exil néerlandais. Elle découvre ses petits voisins orthodoxes, retrouve un ancien voisin religieux, fait la connaissance d’Eléazar, inspecteur de police en retraite, éternel figurant du cinéma local, soupirant paternel et platonique. Mais bientôt, c’est son passé qui la rattrape en la personne d’Ourya, son ex-mari...
Avraham B. Yehoshua, né en 1936 à Jérusalem, est l’un des chefs de file de la littérature israélienne contemporaine. Très engagé en faveur du processus de paix israélo-palestinien, il a participé à l'Initiative de Genève. Ses livres, traduits en 28 langues, lui ont valu de nombreuses récompenses littéraires, notamment le prestigieux Grand Prix de littérature d'Israël pour l'ensemble de son oeuvre en 1995.
La fille du représentant indien à l’ONU se met à parler une langue inconnue et souffre de violentes visions. Une jeune Haïtienne manque de se noyer sur la terre ferme. Un étudiant iranien s’immole par le feu...
À New York, Caitlin O’Hara, psychologue pour adolescents renommée, est chargée de traiter la jeune Maanik. Elle est convaincue que les crises de sa patiente ont un rapport avec la récente tentative d’assassinat qu’a subie son père et qui n’a fait qu’aggraver les tensions entre l’Inde et le Pakistan.
Mais lorsque, partout dans le monde, des adolescents commencent à présenter les mêmes symptômes, Caitlin est obligée de reconnaître qu’elle a affaire à quelque chose de plus sinistre encore...
Quarante ans après, deux survivants du ghetto de Varsovie reviennent dans la ville où leur existence a basculé. Les souvenirs se réveillent, et avec eux les aveux, les secrets. Par l'auteur de Dernier refuge avant la nuit, lauréate du prix du Premier Roman étranger, une oeuvre hypnotique où l'amour et la sensualité éclairent un impossible et poignant retour en arrière.
« Drapée dans un épais manteau, une toque de fourrure enfoncée sur la tête, elle regardait défiler les champs d'un blanc immaculé. Tiens, dit-elle en levant un doigt ganté, il y a un oiseau qui a oublié de partir vers le sud.
Assis en face d'elle dans le compartiment clos, il fumait son tabac noir, une grosse écharpe autour du cou. Ses cheveux blancs ondulés encadraient son visage tels ceux d'un prophète. Comme les Juifs, remarqua-t-il, qui ne sont pas partis tant qu'ils le pouvaient. Il retira un brin de tabac collé sur sa langue. Après, c'était trop tard. Ils auraient dû écouter les oiseaux. Crois-tu qu'on a fait mieux ? demanda-t-elle. On a fait ce qu'on a pu, lui répondit-il. »
Pour son sept cent cinquantième anniversaire, la petite ville de Gigricht en Allemagne décide de favoriser l'intégration des étrangers : 5 000 marks sont offerts à ceux d'entre eux qui auraient quelque chose d'intéressant à raconter. Rosa Masur, quatre-vingt-douze ans, vieille Juive russe à qui on ne la fait pas et dotée d'un sens de l'humour à toute épreuve, se porte candidate. Elle a une anecdote. L'anecdote du siècle. Ce siècle, justement, elle l'a vécu de bout en bout, avec tous ses coups bas, ses tressaillements, ses révolutions, ses guerres mondiales, ses drames, ses tragédies. Petite Juive dans un village biélorusse où les pogroms ne sont jamais loin, jeune fille émancipée dans la Leningrad des années 1920, ouvrière dans une usine textile par moins 20 degrés (à moins 25 le travail en extérieur est interdit), puis employée comme traductrice de l'allemand, directrice de "colonie de vacances" sous les bombes allemandes de l'été 1941... Pendant l'interminable siège de la ville, mère de deux enfants, elle en est réduite à faire du bouillon avec la colle du papier peint, alors que ses voisins dévorent leur canari, ou pire ; après la guerre elle doit batailler avec les pires bureaucrates pour que son fils puisse étudier, l'antisémitisme étant entre-temps revenu à la mode. Sorcières, apparatchiks, soldats, cannibales, passeurs, commères, tous les personnages du XXe siècle défilent dans une épopée terriblement vivante, menée tambour battant par une femme extraordinaire, drôle, intelligente, et qui n'a pas froid aux yeux. Même face à Staline. Vladimir Vertlib écrit là un grand roman russe, énergique, fascinant, qui vous entraîne à sa suite aussi sûrement que le cours de l'Histoire.
Depuis toujours, Lorenzo est l'un de ces enfants que l'on dit « différent ». Selon le professeur Masburger, le psychiatre auquel il a été confié tout jeune, il souffre d'un sentiment hypertrophique de soi, un dérèglement narcissique, un « ego grandiose ». Conséquence logique : il est en perpétuelle inadéquation avec le groupe, et ce depuis son entrée à l'école. Ses parents s'en trouvent totalement démunis. Les années passant, de peur de chagriner une maman qu'il aime plus que tout, Lorenzo choisit alors la fiction. À quatorze ans, il fait semblant d'avoir des amis, de s'intégrer, de jouer dans l'équipe de football de son collège. Ainsi il parvient à la fois à la rassurer et à se prémunir de la violence que les adolescents testent sur les plus faibles.
Le jour ou il monte tout un stratagème pour faire croire qu'il a été invitéà partir skier à Cortina avec trois camarades de classe, il vise au pur chef-d'oeuvre mythomane. Mais, s'il s'est montréà la hauteur du défi – en préparant méthodiquement de quoi tenir un siège au fond d'une cave abandonnée –, il n'a pu cependant imaginer qu'une lointaine demi-soeur bousculerait tous ses plans. Émaciée, épuisée, en pleine crise de manque, elle pense, elle aussi, se dérober au regard des autres en se réfugiant justement dans cette cave. Cette cohabitation forcée, ce refuge de fortune qu'ils vont partager dans des conditions difficiles, fera voler en éclats les faux-semblants dont ils ont chacun paré leurs vies. Lorenzo apprendra qu'être nécessaire à la vie des autres donne le sentiment d'exister. Et, confrontée au regard de ce demi-frère inconnu, Olivia devra elle aussi se livrer à un examen de conscience pour se dévoiler. Entre eux, qui ont triomphé secrètement d'une terrible épreuve, se crée un lien indéfectible et se noue la promesse mutuelle d'un retour à la vie. Oui, mais...
Charley se réveille sur une île somptueuse qui ne figure sur aucune carte. Elle y survit tant bien que mal avant de rencontrer Thad, le leader du clan des humains présents sur Nil.
Il lui apprend la vérité, glaçante : pour quitter cet enfer paradisiaque, il faut trouver une des portes qui apparaissent au hasard sur l'île ...
Il n'y en a qu'une par jour. Une seule personne peut l'emprunter. Pire encore, les adolescents n'ont qu'un an pour s'échapper. Sinon, c'est la mort.
Le compte à rebours a déjà commencé...
Concord, New Hamsphire. Hank Palace est ce qu'on appelle un flic obstiné. Confronté à une banale affaire de suicide, il refuse de s'en tenir à l'évidence et, certain qu'il a affaire à un meurtre, poursuit inlassablement son enquête. Hank sait pourtant qu'elle n'a pas grand intérêt puisque, dans six mois il sera mort. Comme tous les habitants de Concord. Et comme tout le monde aux États-Unis et sur Terre. Dans six mois en effet, notre planète aura cessé d'exister, percutée de plein fouet par 2011GV1, un astéroïde de six kilomètres de long qui la réduira en cendres. Aussi chacun, désormais, se prépare-t-il au pire à sa façon. Dans cette ambiance pré-apocalyptique, où les marchés financiers se sont écroulés, où la plupart des employés ont abandonné leur travail, où des dizaines de personnes se livrent à tous les excès possibles alors que d'autres mettent fin à leurs jours, Hank, envers et contre tous, s'accroche. Il a un boulot à terminer. Et rien, même l'apocalypse, ne pourra l'empêcher de résoudre son affaire.
Tout semble réussir à Frédéric Solis, brillant avocat parisien et collectionneur amateur de toiles impressionnistes. Une coûteuse passion qui lui vaut quelques ennuis avec les huissiers. Alors, lorsqu'il se découvre héritier d'un mystérieux inconnu, il se dit que la chance a enfin tourné. À sa grande surprise, ce n'est pas de l'argent qui l'attend, mais un étrange jeu de piste qui le conduit sur les pas des peintres impressionnistes et d'un célèbre tableau de Monet. Aidé par sa fidèle assistante Pétronille, Frédéric se pique d'une aventure qui pourrait bien bouleverser sa vie à jamais.
À la façon de Thelma et Louise, deux amies sexagénaires se lancent dans le banditisme : une aventure décapante !
Susan Frobisher et Julie Wickham approchent de la soixantaine. Amies depuis l’enfance, elles habitent une petite ville du Dorset, en Angleterre. Susan a tout pour être heureuse : une jolie maison et un mariage solide avec Barry, comptable. Pour Julie, la vie n’a pas toujours été aussi tendre : elle a traversé plusieurs échecs professionnels et amoureux. Mais aujourd’hui, elle a trouvé un peu de stabilité. Les deux amies vivent donc paisiblement jusqu’au jour où on retrouve Barry mort dans un appartement inconnu aux airs de repaire porno… Susan découvre alors que son époux menait une double vie et avait accumulé de nombreuses dettes. Sa maison est sur le point d’être saisie, elle va tout perdre.
Sous l’influence d’un gangster octogénaire, les deux femmes décident de jouer le tout pour le tout et de cambrioler une banque. Avec l’aide d’une poignée d’amis déjantés, elles mettent leur plan à exécution. Mais comment s’enfuir avec leur butin ? L’improbable petite bande met les voiles pour une équipée à travers l’Europe où elle croisera un jeune auto-stoppeur, Interpol et la mafia russe. Et si, au lieu de décliner, leurs vies ne faisaient que commencer ?
Cap à l'est !
Après un pèlerinage et une cure détox, nos dames du mardi n'ont eu pour une fois aucun mal à trouver la destination de leur excursion annuelle : ce sera Birkow, village d'ex-Allemagne de l'Est, où vit désormais Kiki. Cette dernière a acheté une ancienne école avec l'idée de la retaper pour en faire une pension avec poules et potager, et elle était loin d'imaginer l'ampleur du chantier...
Eva, Caroline, Estelle et Judith vont devoir retrousser leurs manches et faire face à toutes sortes de problèmes – pulsions adultérines pour l'une, menaces de mort pour l'autre, ou encore tracas financiers. Alors quand un inconnu vient semer la zizanie dans leur petit groupe bien soudé, c'est la goutte d'eau. Parviendront-elles à terminer les travaux avant l'arrivée d'un groupe d'enfants défavorisés que Kiki s'est engagée à accueillir ?
Enfilez vos bottes en caoutchouc, les cinq amies ont besoin de vous !
On ne profite jamais mieux du présent qu'au moment de s'en aller.
Quand Mia, que l'on surnomme affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n'a plus que neuf jours à vivre, même si elle refuse de l'accepter, tout comme ses proches qui assistent, impuissants, au déclin de leurs fille, sœur, mère et amie.
Tous sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son frère et sa sœur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille, Marjorie, sa meilleure amie et confidente, et enfin Juliet, sa fille de 12 ans qu'elle élève seule. Au fur et à mesure que les jours passent et que l'espoir de sauver Rabbit s'amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s'interroger sur leur vie et la manière dont ils vont se construire sans cette femme qui leur apporte tant.
Rabbit est au cœur de ce petit groupe et des préoccupations de chacun de ses membres. Et si elle-même a perdu la bataille, cette dernière ne fait que commencer pour son entourage. Or, Rabbit a quelques idées bien particulières pour leur faciliter la tâche. Mais très peu de temps pour les mettre en œuvre...
Anna McPartlin nous invite à partager ces neuf journées si spéciales dans la vie de Rabbit et de ses proches. À la fois mélancolique et très drôle, Les Derniers Jours de Rabbit Hayes nous entraîne dans un voyage émotionnel intense. À travers une galerie de personnages touchants et drolatiques, ce récit sur la perte, le deuil et le chagrin déborde d'un optimisme rare et nous rappelle que, quelles que soient les circonstances, il y a toujours de la lumière au bout du tunnel.
Marion Flint, la cinquantaine, vit seule sur une côte sauvage de Nouvelle-Zélande. Médecin n'exerçant plus que rarement, elle habite une maison isolée donnant sur la mer. Un matin, alors qu'elle se promène sur la plage pour y récupérer du bois flotté pour ses sculptures, elle trouve un jeune garçon de six ou sept ans allongé sur le sable.
Entre ces deux personnages, si éloignés l'un de l'autre, va naître une amitié. Mais il faudra d'abord que ces deux êtres farouches apprennent à s'apprivoiser.
L'occasion pour Marion de se remémorer son passé. À l'époque, seize ans plus tôt, elle s'appelait Marianne quand elle décida brusquement de quitter la Suède pour venir s'installer à l'autre bout du monde.
Un roman sensible et délicat qui s'attache à la vie de deux êtres meurtris. Grâce à la confiance qui va peu à peu s'établir entre eux, ils pourront de nouveau s'ouvrir au monde.
Votre âge. Votre adresse. Le visage de votre amant. Jusqu’au nom de votre premier enfant. Que feriez-vous si tous ces souvenirs commençaient à s’effacer ?
Pour lutter contre sa mémoire à la dérive, Claire note dans un carnet les souvenirs qui sont encore intacts. Ce carnet, c’est tout ce qui restera d’elle. Claire souffre d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer. En quelques mois à peine, aller au bout de la rue est devenu une expédition, emmener sa fille au parc, un périple. À tel point que sa mère la traite comme une enfant, que son mari est désormais un étranger, et que les mots lui manquent pour dire à ses filles, dans ses moments de lucidité, combien elle les aime et craint de les perdre pour toujours. Dans ces conditions, comment profiter des derniers jours avant l’oubli ?
Voici un roman qui fait partie des œuvres qui vont marquer la littérature. A la manière de Tchekhov, son auteure met en scène des gens, des familles, dont les caractères font l’objet d’une histoire romanesque. C’est un roman sur les aînés et les êtres chers qui nous accompagnent toute notre vie, même après leur mort, et leur présence invisible, formatrice et rassurante. Des personnes dont le passé difficile n’a pas empêché de garder un cœur généreux et aimant. L’auteure narre, à travers de courtes nouvelles, des scènes de son enfance dans le Haut-Karabagh en Arménie. Avec des saynètes fantastiques issues de ses souvenirs, des moments partagés entre jeunes et aînés et une vision enfantine de la vie, elle dresse le portrait de sa famille et de ses amis d’enfance à travers ce pays qui lui est cher, sa culture et sa langue.
Que de jolies sorties !! perso , ça serait Nil, les terres de Dalahar et une train pour varsovie !
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