Chroniques coup de coeur


25 janv. 2016

Les sorties littéraires du 25 janvier au 31 janvier 2016

"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder" (Oscar Wilde)
BONNES LECTURES !!!

Couverture de Ne pars pas avant moi
Qu'est-ce qui décide de notre destin? Pourquoi les choses arrivent-elles? Quelle est la part de la volonté, du hasard et de la fatalité dans l'accomplissement d'une vie? Dans ce roman autobiographique, Jean-Marie Rouart s'interroge sur le mystère de la destinée et tente d'en comprendre les rouages secrets. Il met son cœur à nu et avoue ses faiblesses : une adolescence à l'horizon bouché, un bac inlassablement raté, l'amour pour une jeune fille qui ne cesse de le tromper, la médiocrité dans une chambre de bonne à échafauder des rêves au-dessus de ses moyens. Par quel sortilège conjurer le mauvais sort? Comment passer de la pauvreté parmi les pêcheurs de Noirmoutier à la fréquentation des heureux du monde, de l'humiliation des livres refusés à l'Académie française? L'amour, sa cruauté et ses ivresses ponctuent un récit alerte et piquant dans lequel alternent romantisme et humour.

Couverture de Le chagrin des vivants
Durant les cinq premiers jours de novembre 1920, l’Angleterre attend l’arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France. Alors que le pays est en deuil et que tant d’hommes ont disparu, cette cérémonie d’hommage est bien plus qu’un simple symbole, elle recueille la peine d’une nation entière. 
À Londres, trois femmes vont vivre ces journées à leur manière. Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l’armée ; Ada, qui ne cesse d’apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, qui accompagne tous les soirs d’anciens soldats sur la piste du Hammer-smith Palais pour six pence la danse. 
Dans une ville peuplée d’hommes incapables de retrouver leur place au sein d’une société qui ne les comprend pas, rongés par les horreurs vécues, souvent mutiques, ces femmes cherchent l’équilibre entre la mémoire et la vie. Et lorsque les langues se délient, les cœurs s’apaisent.

Couverture de Les Étoiles de Noss Head, Tome 3 : Accomplissement
« Je n avais aucune idée de ce qu allait devenir ma vie... absolument aucune. J allais avoir dix-neuf ans dans quelques jours et j étais devenue ce que je n aurais jamais dû être. Le destin m avait surprise, j étais magnifique, d une allure renversante. J aurais pu défier n importe quelle reine de beauté, mais c est bien tout ce qu il me restait... toute une vie dans la peau de quelqu'un que je n étais pas, que je détestais. Et si je me trompais ? Et si j étais loin de la vérité et que tout pouvait redevenir comme avant ? Je ne le savais pas encore, mais tout allait être différent. »

Couverture de Bellevue
Quand Alma se réveille à quatre heures du matin enfermée dans un hôpital psychiatrique, elle n'a d'autre choix que d'interroger le sens de sa vie.
Deux jours plus tôt, elle fêtait ses trente ans. C'aurait pu être un anniversaire comme les autres : écrivain prometteur fraîchement débarquée dans le milieu littéraire, Alma est une jeune parisienne ambitieuse qui vit avec Paul depuis plusieurs années. Tout lui sourit. Pourtant, le matin de sa trentaine, Alma sent que quelque chose cloche. Ce qui n'était au début qu'une diffuse sensation de dégoût va rapidement se transformer en d'imprévisibles pulsions nymphomanes et destructrices.4

Couverture de Un nouveau départ
Le soir de Noël, Catherine, fière de sa réussite professionnelle, trouve devant sa porte un SDF qui, quant à lui, ne croit plus en grand-chose. Par provocation envers sa fille adolescente, qui lui assène qu’elle n’a pas de cœur, elle décide d’inviter ce SDF, Michel, à partager leur dîner de Noël.
Cet homme va bouleverser leur existence.
Antoine Rault signe ici une comédie romantique, une histoire à la fois drôle, tendre et optimiste. Une aventure inattendue aux personnages profondément attachants et pleins de contradictions. 

Couverture de Le Monarque
L’imitation est une forme de flatterie… mortelle.
Quand Jonathan Hall abandonne sa carrière internationale de voleur d’art pour se consacrer à sa fille, il croit se ranger définitivement et se mettre à l’abri ― de sa fausse identité de Monarque, de l’illégalité… et d’une mort prématurée.
Une série de meurtres l’oblige à reconsidérer ses perspectives. Car quelqu’un s’est mis à utiliser la signature du Monarque ― un papillon ― pour mutiler ses victimes et orchestrer des mises en scènes morbides. Pour Jonathan, il ne s’agit pas d’une simple imitation, mais d’un message : on cherche à le faire sortir du bois. Lui, mais aussi son ancien partenaire, Lew…
Piégés dans un jeu mortel par un adversaire psychopathe et infiniment puissant, Jonathan et Lew n’ont pas d’autre choix que de disputer la partie. Et d’accepter une ultime mission signée Le Monarque. 
Tension et rebondissements ― un roman à grand spectacle, que les amateurs ne pourront pas lâcher.

Couverture de Six fourmis blanches
Dressé sur un sommet aride et glacé, un homme à la haute stature s’apprête pour la cérémonie du sacrifice. Très loin au-dessous de lui, le village entier retient son souffle en le contemplant. 
À des kilomètres de là, partie pour trois jours de trek intense, Lou contemple les silhouettes qui marchent devant elle, ployées par l’effort. Leur cordée a l’air si fragile dans ce paysage vertigineux. On dirait six fourmis blanches… 
Lou l’ignore encore, mais dès demain ils ne seront plus que cinq. Égarés dans une effroyable tempête, terrifiés par la mort de leur compagnon, c’est pour leur propre survie qu’ils vont devoir lutter.

Couverture de Dancefloor thérapie
L'auteur, 35 ans, croque l'existence à pleines dents. Assistante de direction dans une caserne de pompiers du sud de la France, elle se transforme en reine du dancefloor le soir et le week-end. Alors quand elle apprend qu'elle a un cancer de la thyroïde, elle n'envisage qu'une stratégie : le déni. L'auteure entraîne le lecteur dans un voyage où la joie de vivre aide à tenir la maladie en respect.

Couverture de Schlott
« Je savais à quelle heure Mlle Bernadette sortait de sa maison et quand elle rentrait. Je savais qui elle rencontrait et ce qui se disait. Je savais ce qu’elle portait et qui elle s’offrait. Je savais qui elle convoitait et qui elle dégustait. »

Couverture de April
« April, April, elle fait ce qu'elle désire... Le portrait bouleversant d'une enfant de milieu défavorisé qui devient adulte. » Tobias Becker, Spiegel Online
Au début, il y a une valise avec de maigres affaires et une chambre en sous-location. La jeune fille qui s'est donné le nom d'April – d'après la chanson de Deep Purple – a quitté son foyer social et a interrompu son apprentissage pour un poste d'employée de bureau. Elle essaie de trouver ses marques dans le Leipzig de la fin des années soixante-dix, en se heurtant souvent à ses propres limites. Elle franchit cependant toutes les barrières qui lui sont imposées, y compris la frontière qui sépare les deux Allemagne, lorsqu'elle rejoint le Berlin-Ouest des années quatre-vingt. Mais à tout nouveau départ succède une rechute, à tout instant de bonheur une destruction, à toute ivresse le dégrisement. Et toujours revient la question des modèles de l'enfance, de l'empreinte laissée par une mère irresponsable et un père alcoolique...
Après La Fille sans nom (Grand Prix de l'héroïne Madame Figaro 2015), Angelika Klüssendorf signe une nouvelle oeuvre bouleversante. Dans une prose sans complaisance ni pathos, elle relate le parcours d'un être qui se libère d'un passé apparemment sans issue.
Un roman poignant sur l'adolescence. Une peinture lucide des conditions sociales avant la chute du Mur.

Couverture de Le Ciel est immense
Elle a échoué à l'hôtel de la Plage comme portée par la dernière marée. Et le ressac l'a laissée là, coquille vide. Souffrir, c'est vivre encore, peut-être. Cette vie là, elle n'en veut plus. Partir sur une dernière peine de cœur, prisonnière de ses non-dits, de ses pudeurs. Mais voilà qu'un gamin la surprend dans sa dernière intimité. Tout est à refaire. Chaque jour, il revient, ce Petit Prince qui l'apprivoise. Ses questions l'obligent, malgré elle, à revisiter sa vie. Et avec lui, passe l'envie. Ou plutôt, revient. L'envie de peindre un soleil couchant sur la surface même de l'océan. L'envie du bonheur... 

Couverture de Au bord du monde
Etats-Unis, années 1890. Dans une ville en construction, un homme est à sa fenêtre, au bord de la mer. Il assiste à un accident, où six bœufs tirant une charrette pleine de poutres de bois s’écroulent. S’ensuit un capharnaüm incroyable, qu’un enfant courageux parvient à stopper. Il y a des blessés. Cet homme est médecin, mais il a usurpé son titre. Formidable épopée d’une Amérique brutale et poétique, dans un style hyperréaliste sans concession.

Couverture de Grand chasseur blanc
« On ne peut pas disparaître et rester vivant. On a besoin de poursuivants. »
Que reste-t-il de l'amour libre, des utopies des années soixante-dix, du rêve d'une vie à l'autre bout du monde ? À travers les tribulations asiatiques de Simon Sorreau, écrivain en cavale, Grand chasseur blanc brosse le portrait doux-amer – et néanmoins épique – de toute une génération.
« J'ai franchi plusieurs frontières, toujours vers l'est. L'extrême est. Avec un passeport d'homme blanc dans la poche. Et pas grand-chose d'autre. Quelques routes du ciel, quelques chemins d'Asie. Je me suis retrouvé un jour à Bali. J'y suis resté. Ça faisait déjà trop longtemps que j'étais parti ou alors c'est que j'étais fatigué de regarder derrière moi. J'avais l'impression d'être dans le cul-de-sac de ma vie, à cinquante ans, comme un vieux hippie.
L'indigène était jeune, bienveillant, il avait un smartphone. Les ponts aériens déversaient des touristes mondialisés. On signalait la disparition inquiétante des dieux. Moi, dans mon coin de rizière, je léchais mes plaies.
C'est là que j'ai rencontré Jean-Bat, qui était gigantesque, québécois et homo. Ce qui faisait beaucoup pour un seul homme. C'est là que Jeanne m'est tombée dessus avec ses seins flottants et toutes ses joies de vivre. Ce qui était trop pour en faire une passion. Heureusement, il y avait de la bière et de la mousson pour noyer tout ça comme on noie des chatons. Et des réseaux sociaux pour interroger hier, quand on était jeune, dans une autre vie. Quand on était beau et criminel. »

Couverture de Retour à Belle Étoile
Un roman juste et de belle facture sur des thèmes intemporels : l'héritage et la transmission, la terre et l'amour familial, signé par une nouvelle plume aux Presses de la Cité.
En 1934, un mariage d'amour scelle l'union de Cécile Rochette, fille de propriétaires terriens prospères, et de Jules. En l'épousant, celui-ci hérite d'un vaste domaine agricole qui désormais portera son nom : le domaine Ferrandon. Tout sourit à Jules : sa famille s'agrandit avec la naissance d'une petite Marguerite, ses amis l'épaulent, le travail ne manque pas. Et lorsqu'il découvre sur ses terres, au lieu dit Belle Etoile, une vieille bâtisse abandonnée, Jules en fait alors un projet de vie : la rénover afin de la léguer plus tard au fils que lui donnera un jour Cécile. Car dans ce coin de nature exceptionnel, niché aux abords du Forez, le ciel est bleu, l'horizon infini, les jours pleins de promesses...
Cinq ans plus tard, la guerre éclate...
Un roman bouleversant sur la transmission, l'espérance et l'amour familial.

Couverture de À la grâce des hommes
Islande, 13 mars 1828. Agnès Magnúsdóttir est reconnue coupable de l'assassinat de Natan Ketilsson, son amant, et condamnée à mort. En attendant son exécution, la prisonnière est placée comme servante dans une ferme reculée. Horrifiés à l'idée d'héberger une meurtrière, le fermier, sa femme et leurs deux filles évitent tout contact avec Agnès, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Au fil des mois, elle devra apprendre à vivre au sein de cette famille hostile. Malgré leurs peurs réciproques, la violence, les préjugés, les colères et la mort annoncée. Et la vérité qu’Agnès voudrait pouvoir faire entendre alors que personne ne semble prêt à l'écouter. 

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