Auteur: Nell Leyshon
Genre: Drame
Nombre de pages: 186
Date de sortie: 03/09/2015
Prix support papier: 6€60
Prix format numérique: 6€49
ISBN: 9782264064530
Editions: 10-18
Acheter La Couleur du lait en papier
Acheter La Couleur du lait en numérique
Synopsis:
« ceci est mon livre et je l’écris de ma propre main. nous sommes en l’an de grâce mille huit cent trente et un, je suis toujours assise à ma fenêtre et j’écris toujours mon livre. ça me fait deuil de vous raconter tout ça. il y a des choses que je n’ai pas envie de dire. mais je me suis juré que je dirais tout exactement comme ça s’est passé. j’ai promis alors je dois continuer. »
Mary, une fille de 15 ans, entame le tragique récit de sa courte existence : un père brutal, une mère insensible et sévère, en bref, une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset.
Simple et franche, lucide et impitoyable, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu’on l’a envoyée travailler chez le pasteur Graham, afin de servir et tenir compagnie à son épouse, femme fragile et pleine de douceur. Elle apprend avec elle la bienveillance, et découvre avec le pasteur les richesses de la lecture et de l’écriture… mais aussi l’obéissance, l’avilissement et l’humiliation.
Finalement, l’apprentissage prodigué ne lui servira qu’à écrire noir sur blanc sa fatale destinée. Et son implacable confession.
Mon avis:
Une lecture courte et intense.
Un coup de cœur !
Ma notation:
Vous l'avez lu ? Notez-le:
Informations:
Ce roman contient 5 parties.
Mes ressentis:
Le voici mon premier coup de cœur de l'année !!
Je vous présente La couleur du lait de Nell Leyshon, un roman court mais très intense. L'histoire se déroule en 1831, nous découvrons la vie de Mary, 15 ans, grâce à ses écrits puisqu'elle retrace son histoire dans un journal. La mise en pages et les ponctuations sont gênantes, je ne vous le cache pas. Il n'y a pas de majuscules, les tirets ne sont pas présents lors des dialogues, il y a des fautes d'orthographe et de conjugaison, mais tout s'explique lorsque nous découvrons la raison pour laquelle ce livre nous est présenté ainsi. D'ailleurs, nos premières impressions de gêne, passent à ce moment-là au second plan, car l'histoire prend largement le dessus.
Mary est un personnage extrêmement attachant. J'ai de suite aimé cette jeune fille pour son caractère, pour sa bonté, son dévouement et pour son envie de bien faire malgré le souhait d'être entourée par les siens.
En fait, son père a proposé les services de sa fille au pasteur Graham contre de l'argent. Mary doit alors s'occuper de la maîtresse de maison qui est très souffrante. La jeune fille n'a qu'une envie : retourner avec ses parents et ses sœurs, mais elle n'a malheureusement pas le choix et doit passer ses jours et ses nuits près de sa famille d’accueil. Heureusement, elle va très vite s'attacher à la femme du pasteur et va essayer de lui apporter les meilleurs soins pour soulager ses maux. La suite de l'histoire je ne vous la raconterai pas, elle mérite vraiment d'être lue.
Plus j'avançais dans ma lecture et plus mon cœur se serrait et à la fin, le coup de cœur était inévitable.
J'ai aimé la particularité et la singularité de ce roman. Je suis sûre que c'est une histoire qui tout comme pour moi s'imposera dans votre mémoire pour ne plus s'en échapper.
Une petite journée suffit largement pour lire ce livre, alors je vous invite vraiment à vous poser quelques heures afin de le découvrir. En espérant vous avoir donné envie de lire les mots qui se cachent derrière cette belle couverture et en espérant sincèrement qu'il vous touchera autant qu'il m'a touchée...
J'ai aimé la particularité et la singularité de ce roman. Je suis sûre que c'est une histoire qui tout comme pour moi s'imposera dans votre mémoire pour ne plus s'en échapper.
Une petite journée suffit largement pour lire ce livre, alors je vous invite vraiment à vous poser quelques heures afin de le découvrir. En espérant vous avoir donné envie de lire les mots qui se cachent derrière cette belle couverture et en espérant sincèrement qu'il vous touchera autant qu'il m'a touchée...
Extrait:
ceci est mon livre et je l'écris de ma main.
nous sommes en l'an de grâce mille huit cent trente et un, je suis toujours assise à ma fenêtre et j'écris toujours mon livre.
je vois mon visage dans la vitre, mes cheveux et ma peau sont clairs.
je suis penchée sur ma table avec mon encrier devant moi et un tas de feuilles à ma gauche.
et vous savez maintenant que j'ai dû apprendre chaque lettre que j'écris.
ça me fait deuil de vous raconter tout ça. il y a des choses que je n'ai pas envie de dire.
mais je me suis juré que je dirais tout exactement comme ça s'est passé. j'ai promis alors je dois continuer.
nous sommes en l'an de grâce mille huit cent trente et un, je suis toujours assise à ma fenêtre et j'écris toujours mon livre.
je vois mon visage dans la vitre, mes cheveux et ma peau sont clairs.
je suis penchée sur ma table avec mon encrier devant moi et un tas de feuilles à ma gauche.
et vous savez maintenant que j'ai dû apprendre chaque lettre que j'écris.
ça me fait deuil de vous raconter tout ça. il y a des choses que je n'ai pas envie de dire.
mais je me suis juré que je dirais tout exactement comme ça s'est passé. j'ai promis alors je dois continuer.
Parlons de l'auteur:
Nell Leyshon est née à Glastonbury, dans le comté du Dorset au Royaume-Uni. Après des études de littérature anglaise à l’université de Southampton, elle s’est fait connaître par ses pièces de théâtre enregistrées pour la BBC. Son premier roman, paru en 2004, Black Dirt figurait sur la liste de l’Orange Prize. Devotion et The Voice ont remporté un franc succès. Publié en 2012, La Couleur du lait est la première œuvre de Nell Leyshon à être traduite en français.
♦Son compte twitter
Bibliographie:
♦La couleur du lait (2015)
Quelques liens indispensables:
cela me plait et ta chronique est un plaisir !
RépondreSupprimerbon WE!
Merci pour ton avis :-) Il est dans ma WL pour le moment ! C'est déjà ça !
RépondreSupprimerJe viens de le terminer. J'adore l'écriture. Je me suis régalée.
RépondreSupprimerSi on ne rêve pas d'avoir sa vie, elle en est pleine (de vie) pourtant.
En cette année de 1830, elle a vécu des choses extraordinaires.
Des choses qui n'étaient pas données à n'importe qui, en ce monde.
J'aime sa franchise, la manière de s'exprimer dans ce journal, et la façon directe de dire ce qu'elle a à dire aux autres qui l'entourent.
Mais j'ai souffert les 30 dernières pages.
Une révolte intérieure m'apportaient les larmes au yeux, pour cette enfant.
Et finalement, je pense qu'à notre époque, il en est peut-être plus d'une qui vivent ce qu'elle nous confie.
J'ai le cœur qui saigne.