27 oct. 2015

Un si beau soleil pour mourir (♥♥♥) écrit par James Patterson - Éditions L'Archipel

Titre: Un si beau soleil pour mourir
Auteur: James Patterson
Genre: Suspense
Nombre de pages: 368
Date de sortie: 19/08/2015
Prix support papier: 22€00
Prix format numérique: 15€99
ISBN: 9782809817331
Editions: L'Archipel
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Synopsis:
Ethan et Abby, mariés depuis peu, passent leur lune de miel sur une île enchanteresse des Caraïbes. Eaux turquoises le matin, champagne le soir… Mais le rêve prend fin, brutalement. Le couple est tué dans le sauna de leur suite de luxe.
Peu de temps après, deux amoureux convolant à Rome sont assassinés. Qui peut bien s’en prendre à des couples mariés depuis peu ?
L’ex-agent du FBI John O’Hara se voit confier  l’enquête tandis que l’agent spécial Sarah Brubaker traque de son côté un autre serial killer, dont les victimes ont un étonnant point commun : elles portent toutes le même nom : John O’Hara !
Des lors, les routes de John et de Sarah vont se croiser. Il leur faudra, pour arrêter les deux criminels, unir leurs efforts. Et plus si affinités…


Mon avis:
Je remercie les Éditions L'Archipel pour cette lecture ainsi que l'agence LP Conseils pour leur confiance.


Ma note:

Informations:
Ce roman contient 1 prologue (3 chap), 5 parties (119 chap) et 1 épilogue

Mes ressentis:
Deux enquêtes, deux histoires :
Nous avons d'un côté une personne qui assassine tous les hommes portant le nom de famille "O'Hara", et d'un autre côté, nous avons des jeunes mariés tués lors de leur lune de miel.
Des faits complètement différents, deux intrigues bien distinctes qui s'assemblent harmonieusement afin de nous proposer un roman trépidant au titre qui ferait "presque" voyager : Un si beau soleil pour mourir.
Une nouvelle fois James Patterson m'a complètement embarquée dans son nouveau roman à suspense. Des personnages forts, une histoire entraînante et deux intrigues qui tiennent parfaitement la route... Que demander de mieux ? 
Les chapitres sont courts (environ trois pages par chapitre), ce découpage m'a parfaitement convenu tel quel, puisqu'il m'a permis d'avoir une lecture rapide, entraînante et fluide. C'est un roman qui a un rythme soutenu, il contient de nombreux rebondissements et beaucoup d'action, pas le temps de s'ennuyer ! 
On passe d'un enquêteur à un autre avec facilité, j'ai apprécié cette diversité dans les personnages, mais aussi dans l'histoire et lorsque l'ensemble fusionne, cela donne quelque chose de vraiment sympathique auquel on ne s'attend pas forcément, mais qui pour le coup, donne très envie de retrouver au plus vite les personnages dans une suite qui, je l'espère, arrivera prochainement !
Vous pouvez lire sur la quatrième de couverture quelque chose d'intéressant, je cite : "Presque impossible à lâcher !". Habituellement, je ne me fis pas au bandeau qui accompagne les ouvrages ou à ces petites phrases en italique que l'on peut lire derrière les livres, mais pour une fois, je suis plutôt d'accord avec ce commentaire écrit par Publishers Weekly. Effectivement, une fois la lecture commencée, il est difficile de poser le livre sans connaître le fin mot de l'histoire. James Patterson est très fort pour cela, il sait comment tenir son lecteur en haleine grâce à une plume simple et efficace, deux mots qui correspondent parfaitement au style de l'auteur.
D'ailleurs, il y a quelques mois, j'ai été particulièrement éblouie avec son roman Week-end en enfer que j'ai trouvé exceptionnellement bon, si vous ne connaissez pas cet auteur ou ce roman, je vous le conseille vraiment. Vous pouvez lire mon avis ici afin de vous faire une petite idée.
Si je vous parle de ce livre, ce n'est pas par hasard, c'est tout simplement que je pense que nous sommes là dans un registre similaire et que si vous aimez l'un de ces titres, vous aimerez forcément l'autre.
En bref, si vous avez envie d'une lecture prenante, qui se lit facilement alors ce livre est exactement celui qu'il vous faut. Une fois le premier James Patterson lu, vous n'aurez qu'une envie : découvrir ses autres titres !

Extrait:
1.
Un jour, il sera célèbre dans le monde entier, mais pour l’instant le gamin n’a aucune raison de l’imaginer. Quel gosse serait capable de prédire l’avenir, ou même de commencer à le comprendre ? Ned Sinclair, sept ans, tend le bras vers l’obscurité, sa main tâtonnante palpe la cloison tandis qu’il sort de sa chambre. Il n’ose pas allumer dans le couloir. Il n’ose pas faire le moindre bruit. Pas même jeter un coup d’œil. Pas encore. Lentement, sur la pointe des pieds, il avance le long du couloir étroit, interminable. C’est l’hiver à Albany et il sent le froid du parquet traverser son pyjama-combinaison Superman. Il tremble, glacé jusqu’aux os, tout juste s’il ne claque pas des dents.
Arrivé devant l’escalier, il cherche la rambarde. Il secoue le bras d’avant en arrière, telle une branche fragile agitée par le vent. Il ne sent rien… toujours rien… et soudain – oui, ça y est – la douce courbe en pin laqué sous ses doigts. Il s’agrippe de toutes ses forces à la rambarde, ses jointures blanchissent, et il descend jusqu’au rez-de-chaussée, un pas après l’autre, avec d’infinies précautions. Un peu plus tôt dans la journée, il avait presque oublié sa terreur de la nuit. Sa grande sœur Nora l’avait emmené au cinéma voir une nouveauté, Retour vers le futur
2.
Quatre ans auparavant, il était encore trop jeune pour le premier volet. Assis dans la salle obscure, un grand seau de pop-corn au beurre et un gobelet de RC Cola calés entre les cuisses, il était  resté merveilleusement hypnotisé par ce qui se passait sur l’écran – surtout par la DeLorean…
Par la suite, il avait pensé : Si seulement je pouvais voyager dans le temps… Je ne veux plus rester ici. Ici, je n’aime pas…
Peu importe où il allait, pourvu que ce soit loin de cette maison – et de l’horrible monstre qui hantait ses nuits. Avec Nora, ils s’enfuiraient et vivraient heureux pour le restant de leurs jours. Une nouvelle ville. Une nouvelle maison. Et dans le jardin de leur nouvelle maison ? Rien d’autre que des lis jaunes, les fleurs préférées de sa sœur. Il l’aime tant. Chaque fois que les gosses du quartier se moquent de son bégaiement – Ne-Ne-Ne-Ned, ricanent-ils, cruellement –, Nora prend sa défense. Elle s’est même déjà battue pour lui. Elle est aussi forte que n’importe quel garçon.
Peut-être que, là où ils iraient, Ned aurait le droit d’épouser sa sœur ?
Mais, en attendant, il est toujours coincé dans cette maison. Prisonnier. Pris au piège. Étendu chaque nuit dans son lit, guettant le bruit qu’il prie pour ne pas entendre… mais qui survient toujours.
Toujours, toujours, toujours. Le monstre. Arrivé au bas de l’escalier, Ned tourne à droite. Sa main le
guide toujours à travers la pénombre alors qu’il traverse la salle à manger, le coin détente avec son tapis beige à poils longs, jusqu’à la porte de la bibliothèque de son père, où il n’a pas le
droit d’entrer – jamais. Il se fige en entendant les gargouillis de la plinthe chauffante, suivis d’une série de claquements, comme de rapides coups de marteau. Puis le vacarme de l’eau s’engouffrant dans les vieilles canalisations rouillées. Rien d’autre. Pas de bruits de pas ou de voix dans la maison. Juste son propre cœur martelant sa poitrine à la fracasser. Retourne au lit. Tu ne peux pas encore affronter le monstre. Quand tu seras plus grand, peut-être. Je t’en supplie, je t’en
supplie, retourne dans ton lit. Seulement, Ned ne veut plus écouter la voix qui résonne dans sa tête. Une autre voix lui parle à présent, beaucoup plus puissante. Beaucoup plus téméraire. Intrépide. Et elle lui ordonne de continuer. N’aie pas peur ! Tu n’es pas une poule mouillée !
Ned pénètre dans la pièce. Près de la fenêtre, un bureau en acajou faiblement éclairé par la lueur d’une petite pendule électrique dont les chiffres, comme sur un antique tableau d’affichage de scores, basculent l’un sur l’autre. Le bureau est imposant, trop imposant pour cette pièce. Il est équipé de trois grands tiroirs du côté gauche. Le seul tiroir important est celui du bas. Il est toujours fermé à clé.
Ned tend les deux bras au-dessus du bureau et attrape un vieux mug qui contient des stylos, des crayons, des gommes et des trombones. Il prend une grande respiration puis, comme s’il avait compté jusqu’à trois, il soulève le mug. Elle est là. La clé. Au même endroit qu’il y a quelques semaines, lorsqu’il l’a trouvée. Parce que les petits garçons de sept ans sont capables de mettre la main sur à peu près tout, surtout ce qu’ils ne sont pas censés trouver. Ned prend la clé, la tient entre le pouce et l’index puis l’insère dans la serrure du dernier tiroir. Il la tourne légèrement vers la droite, jusqu’à ce que le petit clic se fasse entendre. Alors, avec des gestes lents et méticuleux, sans faire le moindre bruit, Ned ouvre le tiroir. Et sort le pistolet.
3.
Olivia Sinclair se redresse si vite dans son lit qu’elle est prise d’un bref étourdissement. Sa première pensée, c’est que le chauffage s’est déclenché, et avec lui ce vacarme métallique dans les tuyaux qui fait presque trembler les murs de la maison. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle met toujours des bouchons d’oreille quand elle va au lit : pour pouvoir passer une nuit tranquille. Les bouchons d’oreille ont toujours été efficaces. Pas une seule fois elle ne se rappelle avoir été tirée de son sommeil. Jusqu’à cet instant. Si ce bruit ne vient pas des radiateurs et des canalisations, alors d’où ? C’est forcément quelque chose. Olivia se tourne sur sa gauche pour vérifier l’heure. Le réveil sur la table de chevet indique 0 h 20. Elle se tourne sur sa gauche et constate que la place à côté d’elle est vide. Elle est seule. Olivia retire ses bouchons d’oreille et sort les jambes de sous les couvertures. Ses pieds nus trouvent aussitôt les pantoufles par terre. Elle allume la lampe lorsque, au même moment, un autre bruit la fait sursauter. Celui-ci, elle le reconnaît tout de suite : un cri atroce, terrifiant. Nora !
Elle jaillit hors de la chambre, traverse le long couloir étroit en courant et se précipite dans la chambre de sa fille, dont la lumière est allumée. En franchissant le seuil, ce n’est plus un étourdissement qui la saisit : c’est une violente nausée. Partout, du sang. Par terre. Sur le lit. Une gerbe a éclaboussé le mur rose, entre des posters de Debbie Gibson et de Duran Duran.
Les yeux d’Olivia parcourent la chambre à la vitesse d’une balle de flipper. Elle respire profondément. L’odeur des coups de feu pèse encore dans l’air. En une fraction de seconde d’une horreur absolue, elle prend conscience de ce qui vient de se passer. Et de ce qui se passait depuis plus d’un an. Oh, mon Dieu ! Ma fi lle ! Mon trésor ! Ma fille innocente ! Nora se tient rencognée contre la tête de lit, en position fœtale, comme pour se faire la plus petite possible. Elle serre de toutes ses forces ses bras autour de ses genoux. Elle est nue. Elle sanglote. Elle regarde son frère. À l’autre extrémité de la chambre, Ned se tient debout, en pyjama, pâle comme la neige d’hiver, immobile comme une statue. Il ne cille même pas. Olivia aussi demeure pétrifiée l’espace d’une seconde. La seconde suivante, elle semble s’être brusquement rappelé qui elle est. Ce sont ses enfants.
Et elle est leur mère. Olivia s’élance vers Ned, s’agenouille devant lui et l’enserre, le presse contre sa poitrine. Il se met à marmonner quelque chose, des mots qu’il répète encore et encore. Des mots qui ressemblent à : « C’était le monstre. »
— Chut, murmure-t-elle à son oreille. Tout va bien. Tout va bien, mon cœur…
En même temps, délicatement, elle lui retire l’arme des mains. Puis, à pas lents, elle marche jusqu’à la porte de la chambre, et se retourne une fois encore. Elle voit sa fi lle. Son fi ls.
Et « le monstre », étendu au sol, mort. Peu après, elle décroche le téléphone dans le couloir. Elle reste en suspens un long moment, le combiné à la main, puis compose le 911.
— Je m’appelle Olivia Sinclair, annonce-t-elle à l’opératrice.
Je viens de tuer mon mari.

Parlons de l'auteur:
Avec quelque 300 millions de livres vendus, James Patterson, né en 1947, est l'auteur de thrillers le plus lu au monde. En 2013, toutes ses nouveautés ont figuré aux premières places des listes des best-sellers duNew York Times. Parmi ses romans récents, publiés à l’Archipel : Dans le pire des cas, Zoo (2013) et Tapis rouge ; Moi, Michael Bennett (2014).
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