Titre: Trop curieuse !
Auteur: Christophe Gresland
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 304
Date de sortie: 01/10/2015
Prix support papier: 17€90
Prix format numérique: 13€99
ISBN: 978-2-8246-0671-2
Editions: City Éditions
Acheter Trop curieuse ! en papier
Acheter Trop curieuse ! en numérique
Synopsis:
Alice a vraiment un vilain défaut : elle est beaucoup trop curieuse. Un jour, en plantant un clou dans le mur de sa chambre, elle fait un trou dans la cloison et surprend une étrange conversation chez Julien, le beau ténébreux qui vient de s’installer à côté. L’homme est-il aussi dangereux qu’il en a l’air ? Alice ne peut pas s’empêcher de mettre son nez dans la vie de son voisin avec l’aide d’une petite bande aussi loufoque que déjantée. À commencer par Delia, ancienne top-modèle polonaise extravagante et Agathe, fillette de six ans qui zozote un peu mais a oublié d’être idiote. Évidemment, tout dérape et les aventures délirantes, hilarantes et émouvantes s’enchainent. De quoi secouer sacrément la vie bien tranquille de la trop curieuse Alice…
Mon avis:
Je remercie City Éditions pour cette lecture ainsi que l'agence LP Conseils pour leur confiance.
Ma notation:
Vous l'avez lu ? Notez-le:
Informations:
Ce roman contient 22 chapitres et 1 épilogue
Mes ressentis:
Alice est une maman célibataire, elle vit avec sa petite Agathe âgée de six ans et demi. Alors qu'elle essaie tant bien que mal d'accrocher un dessin de sa fille au mur (voir l'extrait ci-dessous), une mésaventure lui arrive : elle fait un trou de la taille d'une pièce de monnaie dans le mur qui est en mitoyenneté avec son voisin.
Oups...
Dans la nuit qui suit, elle se réveille et surprend une conversation venant de l'appartement d'à côté. Elle comprend très rapidement que le petit groupe qui se trouve derrière le mur, prépare un mauvais coup.
Alice qui est beaucoup trop curieuse, ne se démonte pas et en parle très rapidement à sa meilleure amie Délia. Les deux copines vont tout mettre en œuvre pour découvrir quel mauvais plan le voisin prépare avec ses complices.
Un roman rigolo qui m'a donné le sourire lors de ma lecture.
J'ai été, dès le premier coup d'œil, attirée par ce livre, le chat en couverture et le titre m'ont tout de suite donné envie de découvrir le contenu.
Je suis très vite rentrée dans l'histoire, les premières lignes m'ont directement plongée dans une atmosphère cocooning où détente et rigolade étaient au rendez-vous.
Puis, après les cent premières pages, mon enthousiasme est redescendu d'un cran, ce n'est pas que l'histoire n'était pas plaisante, mais j'ai trouvé quelques petites failles, des petits détails qui m'ont fait tiquer. Par exemple, la petite Agathe qui est super mignonne et qu'on a juste envie de croquer tout au long de notre lecture est un tantinet trop mature pour son âge. Eh oui monsieur Gresland, les tables de multiplication ne s'apprennent pas en début de CP alors que nos bouts de chou ne savent pas encore lire et ne connaissent pas encore leurs tables d’addition ! Chaque chose en son temps... Je pense qu'une petite révision du programme primaire aurait été le bienvenu !
Donc, lorsque ce petit bout de six ans pose une colle à sa maman sur la table de 9... Bah ce n'est tout simplement pas très crédible. Et puis il y a aussi son langage et sa repartie qui ne correspondent pas à son âge. Un petit point qui a son importance je trouve, c'est certainement mon côté "maman" qui parle ;)
En ce qui concerne les autres personnages, j'ai trouvé Alice intéressante, Délia, quant à elle, a un rapport avec l'alcool qui m'a un peu gênée (trop dépendante), mais c'est un personnage haut en couleur qu'il est plaisant de suivre. En revanche, les compères du voisin manquent de descriptions. J'ai eu du mal à me les représenter et à les faire prendre vie dans mon imagination.
Quelques petits bémols, mais dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment avec ce roman. Christophe Gresland a beaucoup d'humour et j'ai été réceptive à cela puisque j'ai beaucoup rigolé en lisant son livre. J'ai aimé son style et sa plume simple et fluide. C'est une réussite !
Une lecture sympathique où il fait bon se poser lorsque l'on a besoin d'un petit moment de détente.
À lire au coin du feu sous une grosse couette, avec à proximité une bonne tasse de chocolat chaud !
Oups...
Dans la nuit qui suit, elle se réveille et surprend une conversation venant de l'appartement d'à côté. Elle comprend très rapidement que le petit groupe qui se trouve derrière le mur, prépare un mauvais coup.
Alice qui est beaucoup trop curieuse, ne se démonte pas et en parle très rapidement à sa meilleure amie Délia. Les deux copines vont tout mettre en œuvre pour découvrir quel mauvais plan le voisin prépare avec ses complices.
Un roman rigolo qui m'a donné le sourire lors de ma lecture.
J'ai été, dès le premier coup d'œil, attirée par ce livre, le chat en couverture et le titre m'ont tout de suite donné envie de découvrir le contenu.
Je suis très vite rentrée dans l'histoire, les premières lignes m'ont directement plongée dans une atmosphère cocooning où détente et rigolade étaient au rendez-vous.
Puis, après les cent premières pages, mon enthousiasme est redescendu d'un cran, ce n'est pas que l'histoire n'était pas plaisante, mais j'ai trouvé quelques petites failles, des petits détails qui m'ont fait tiquer. Par exemple, la petite Agathe qui est super mignonne et qu'on a juste envie de croquer tout au long de notre lecture est un tantinet trop mature pour son âge. Eh oui monsieur Gresland, les tables de multiplication ne s'apprennent pas en début de CP alors que nos bouts de chou ne savent pas encore lire et ne connaissent pas encore leurs tables d’addition ! Chaque chose en son temps... Je pense qu'une petite révision du programme primaire aurait été le bienvenu !
Donc, lorsque ce petit bout de six ans pose une colle à sa maman sur la table de 9... Bah ce n'est tout simplement pas très crédible. Et puis il y a aussi son langage et sa repartie qui ne correspondent pas à son âge. Un petit point qui a son importance je trouve, c'est certainement mon côté "maman" qui parle ;)
En ce qui concerne les autres personnages, j'ai trouvé Alice intéressante, Délia, quant à elle, a un rapport avec l'alcool qui m'a un peu gênée (trop dépendante), mais c'est un personnage haut en couleur qu'il est plaisant de suivre. En revanche, les compères du voisin manquent de descriptions. J'ai eu du mal à me les représenter et à les faire prendre vie dans mon imagination.
Quelques petits bémols, mais dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment avec ce roman. Christophe Gresland a beaucoup d'humour et j'ai été réceptive à cela puisque j'ai beaucoup rigolé en lisant son livre. J'ai aimé son style et sa plume simple et fluide. C'est une réussite !
Une lecture sympathique où il fait bon se poser lorsque l'on a besoin d'un petit moment de détente.
À lire au coin du feu sous une grosse couette, avec à proximité une bonne tasse de chocolat chaud !
Pour conclure:
Trop curieuse ! est un titre pour nous les filles, rien que ces deux mots nous parlent et nous donnent envie de nous plonger dans ce roman.
Laissez-vous donc aller à votre curiosité mesdames et prenez le temps de découvrir cet ouvrage drôle et rafraîchissant. Les protagonistes sont communs et pourraient être nos propres voisins et c'est bien pour ça qu'on les aime puisqu'il est facile de s'attacher à eux. Ils forment à eux tous une sacrée équipe et leurs péripéties nous font vraiment rire. L'histoire est chouette, drôle et ce nuage de légèreté est le bienvenu en ce début d'automne. Un roman qui fait du bien malgré quelques petites failles, mais dans l'ensemble, j'ai passé un agréable moment. À lire bien au chaud sous la couette !
Laissez-vous donc aller à votre curiosité mesdames et prenez le temps de découvrir cet ouvrage drôle et rafraîchissant. Les protagonistes sont communs et pourraient être nos propres voisins et c'est bien pour ça qu'on les aime puisqu'il est facile de s'attacher à eux. Ils forment à eux tous une sacrée équipe et leurs péripéties nous font vraiment rire. L'histoire est chouette, drôle et ce nuage de légèreté est le bienvenu en ce début d'automne. Un roman qui fait du bien malgré quelques petites failles, mais dans l'ensemble, j'ai passé un agréable moment. À lire bien au chaud sous la couette !
*Angélique*
Extrait:
Un grand clou. Un gros marteau. Un coup violent porté avec le gros marteau sur le grand clou. Un trou dans le mur. Voilà comment tout a commencé. Quand je songe à la cascade d'événements qui a suivi ce simple geste, je comprends mieux le concept d’« effet papillon ». Parlons ici d’« effet marteau ». Même si c’est moins romantique, ça reflète mieux la réalité. Tout ça parce que j’ai voulu accrocher au mur de ma chambre le dernier chef-d’œuvre de ma fille Agathe, une étonnante création d’art moderne que je classerais volontiers dans la mouvance de l’expressionnisme abstrait américain, quelque part entre Rothko et De Kooning. Je sais, leurs styles n’ont rien à voir. Alors, partons pour De Kooning : on retrouve le même foutoir absolu sur le carton barbouillé par Agathe, des traits dans tous les sens et un bordel de couleurs posées n’importe où et n’importe comment.
La seule différence, c’est qu’Agathe a des excuses : elle a fêté ses six ans il y a quelques mois et maîtrise encore mal quelques concepts énoncés par De Kooning avant la naissance d’Agathe. Mon préféré est : « Je n’ai jamais été intéressé par la manière de faire une bonne peinture. » Ça
se voit. Je contemple avec tristesse le trou large comme une pièce de un euro que je viens de percer dans ce mur splendide, sans défaut jusqu’alors. Il ne méritait pas un tel traitement.
Une fissure verticale serpente à partir de ce trou vers le haut et vers le bas, sur plus d’un mètre. J’ai failli abattre la cloison. C’est tout moi, ça. Trente-sept ans, un mètre cinquante-cinq, une force insoupçonnée et la capacité à générer à une fréquence assez régulière – disons une demi-douzaine de fois par jour – une catastrophe de tailles variables, mais conséquente. Là, on est dans la cata de base. J’imagine que ce mur d’apparence si solide n’est en réalité qu’une cloison en carreau de plâtre posée par M. de Brière. Un promoteur avec une particule, s’il vous plaît. Cet escroc a racheté il y a cinq ans l’immense appartement qui occupait l’étage entier et l’a réhabilité pour le diviser en trois cages à lapin de luxe. Le trois-pièces que j’ai acquis alors pour une somme indécente est certes remarquablement situé, rue de l’Arbalète et quasiment au coin de la rue Mouffetard, au quatrième niveau. Le meilleur du Ve arrondissement, à quelques centaines de mètres du Jardin des plantes. Du clapier de bobos, dirait mon père, Papounet pour les intimes. Il sait avoir la dent dure quand il cherche à m’énerver. Ça fait cher du carreau de plâtre. Je soupire en posant sur mon lit le gros marteau et le grand clou légèrement tordu. C’est le moment où Agathe déboule dans la chambre, alertée par le bruit. Elle contemple les dégâts, perplexe, puis me regarde, interrogative.
— Pourquoi tu as fait un trou dans le mur, maman ?
— Je n’ai pas fait exprès, figure-toi. Je voulais planter un clou pour accrocher ton tableau.
— C’est gentil, mais y avait pas besoin de casser le mur pour ça, tu sais !
— Je te dis que je n’ai pas fait exprès !
Je respire un grand coup pour retrouver mon calme.
— Alors, où tu vas l’accrocher, mon tableau, maintenant que le mur est tout cassé ?
— Eh bien…
J’ai une illumination. Je sors la feuille de son cadre, pioche un rouleau de scotch dans le tiroir du bureau qui complète l’ameublement de la pièce et fixe à l’arrache le chef-d’œuvre sur le mur de manière à recouvrir les dégâts
— … eh bien, voilà ! dis-je avec un enthousiasme un peu artificiel.
— Mouuais…
Agathe fait la moue en contemplant le résultat.
— C’est pas très joli comme ça, maman. Le beau cadre, tu en fais quoi ?
— Je le range et on le garde pour la prochaine fois. D’accord ?
— D’accord. Mais tu devrais arrêter de faire de la gym le soir : tu deviens trop forte !
J’éclate de rire. Agathe a un sens de l’humour très développé pour son âge. C’est une enfant particulièrement intelligente. Voilà, je l’ai dit. Maman très fière a dit : « Ma fille, je dois bien admettre, est très, très éveillée »…
— Viens sur mes genoux !
Je m’assieds sur le lit.
— J’ai besoin d’un câlin.
Elle me saute littéralement dans les bras et, ses petites jambes battant l’air, elle enfouit son visage dans mon cou. Ses cheveux blonds et bouclés me chatouillent le nez. Elle sent bon.
— Tu es la plus formidable des mamans !
— Là, tu me permettras d’en douter, ma grande ! dis-je en rigolant. Question bricolage, j’ai des progrès à faire…
— Oui, mais tu es la meilleure cuisinière de toutes les mamans de l’école !
— À ce point-là ?
— Oui, au moins !
— Tu ne crois pas que tu exagères ?
Je me marre, attendrie.
— Pas du tout ! Tu fais si bien les coquillettes ! Et la purée ! Et les danettes !
— Tu n’as pas tort ; je ne réalisais pas. C’est vrai que je cuisine particulièrement bien les danettes. Mais attention : je m’entraîne depuis des années !
On rigole en se frottant le bout du nez. En quelques secondes, mon moral remonte en flèche. Je prends Agathe par la taille et je la pose sur le plancher.
— Allez ! On va faire couler un bain !
— Encore ? Mais j’en ai déjà pris un hier !
— Justement. Tu ne dois surtout pas perdre les bonnes habitudes. Allez, ouste !
Je claque amicalement son petit derrière pour la propulser vers la porte et je la regarde sortir en courant.
Si mignonne. Ce n’est pas parce que c’est ma fille, mais elle est vraiment adorable. Une bouille craquante, avec des joues comme des pommes d’api pleines de fossettes, des grands yeux bleu porcelaine assortis à une cascade de boucles blondes… On dirait une poupée anglaise. Tout le contraire de sa maman. Je me demande bien d’où elle tient ses gènes. Pas de mon côté. À se demander si une substitution ne s’est pas faite à la maternité.
La seule différence, c’est qu’Agathe a des excuses : elle a fêté ses six ans il y a quelques mois et maîtrise encore mal quelques concepts énoncés par De Kooning avant la naissance d’Agathe. Mon préféré est : « Je n’ai jamais été intéressé par la manière de faire une bonne peinture. » Ça
se voit. Je contemple avec tristesse le trou large comme une pièce de un euro que je viens de percer dans ce mur splendide, sans défaut jusqu’alors. Il ne méritait pas un tel traitement.
Une fissure verticale serpente à partir de ce trou vers le haut et vers le bas, sur plus d’un mètre. J’ai failli abattre la cloison. C’est tout moi, ça. Trente-sept ans, un mètre cinquante-cinq, une force insoupçonnée et la capacité à générer à une fréquence assez régulière – disons une demi-douzaine de fois par jour – une catastrophe de tailles variables, mais conséquente. Là, on est dans la cata de base. J’imagine que ce mur d’apparence si solide n’est en réalité qu’une cloison en carreau de plâtre posée par M. de Brière. Un promoteur avec une particule, s’il vous plaît. Cet escroc a racheté il y a cinq ans l’immense appartement qui occupait l’étage entier et l’a réhabilité pour le diviser en trois cages à lapin de luxe. Le trois-pièces que j’ai acquis alors pour une somme indécente est certes remarquablement situé, rue de l’Arbalète et quasiment au coin de la rue Mouffetard, au quatrième niveau. Le meilleur du Ve arrondissement, à quelques centaines de mètres du Jardin des plantes. Du clapier de bobos, dirait mon père, Papounet pour les intimes. Il sait avoir la dent dure quand il cherche à m’énerver. Ça fait cher du carreau de plâtre. Je soupire en posant sur mon lit le gros marteau et le grand clou légèrement tordu. C’est le moment où Agathe déboule dans la chambre, alertée par le bruit. Elle contemple les dégâts, perplexe, puis me regarde, interrogative.
— Pourquoi tu as fait un trou dans le mur, maman ?
— Je n’ai pas fait exprès, figure-toi. Je voulais planter un clou pour accrocher ton tableau.
— C’est gentil, mais y avait pas besoin de casser le mur pour ça, tu sais !
— Je te dis que je n’ai pas fait exprès !
Je respire un grand coup pour retrouver mon calme.
— Alors, où tu vas l’accrocher, mon tableau, maintenant que le mur est tout cassé ?
— Eh bien…
J’ai une illumination. Je sors la feuille de son cadre, pioche un rouleau de scotch dans le tiroir du bureau qui complète l’ameublement de la pièce et fixe à l’arrache le chef-d’œuvre sur le mur de manière à recouvrir les dégâts
— … eh bien, voilà ! dis-je avec un enthousiasme un peu artificiel.
— Mouuais…
Agathe fait la moue en contemplant le résultat.
— C’est pas très joli comme ça, maman. Le beau cadre, tu en fais quoi ?
— Je le range et on le garde pour la prochaine fois. D’accord ?
— D’accord. Mais tu devrais arrêter de faire de la gym le soir : tu deviens trop forte !
J’éclate de rire. Agathe a un sens de l’humour très développé pour son âge. C’est une enfant particulièrement intelligente. Voilà, je l’ai dit. Maman très fière a dit : « Ma fille, je dois bien admettre, est très, très éveillée »…
— Viens sur mes genoux !
Je m’assieds sur le lit.
— J’ai besoin d’un câlin.
Elle me saute littéralement dans les bras et, ses petites jambes battant l’air, elle enfouit son visage dans mon cou. Ses cheveux blonds et bouclés me chatouillent le nez. Elle sent bon.
— Tu es la plus formidable des mamans !
— Là, tu me permettras d’en douter, ma grande ! dis-je en rigolant. Question bricolage, j’ai des progrès à faire…
— Oui, mais tu es la meilleure cuisinière de toutes les mamans de l’école !
— À ce point-là ?
— Oui, au moins !
— Tu ne crois pas que tu exagères ?
Je me marre, attendrie.
— Pas du tout ! Tu fais si bien les coquillettes ! Et la purée ! Et les danettes !
— Tu n’as pas tort ; je ne réalisais pas. C’est vrai que je cuisine particulièrement bien les danettes. Mais attention : je m’entraîne depuis des années !
On rigole en se frottant le bout du nez. En quelques secondes, mon moral remonte en flèche. Je prends Agathe par la taille et je la pose sur le plancher.
— Allez ! On va faire couler un bain !
— Encore ? Mais j’en ai déjà pris un hier !
— Justement. Tu ne dois surtout pas perdre les bonnes habitudes. Allez, ouste !
Je claque amicalement son petit derrière pour la propulser vers la porte et je la regarde sortir en courant.
Si mignonne. Ce n’est pas parce que c’est ma fille, mais elle est vraiment adorable. Une bouille craquante, avec des joues comme des pommes d’api pleines de fossettes, des grands yeux bleu porcelaine assortis à une cascade de boucles blondes… On dirait une poupée anglaise. Tout le contraire de sa maman. Je me demande bien d’où elle tient ses gènes. Pas de mon côté. À se demander si une substitution ne s’est pas faite à la maternité.
Christophe Gresland est chef d’entreprise en région parisienne. Il mène parallèlement une carrière littéraire comme romancier et scénariste.
Bibliographie:
♦Trop curieuse ! → City Éditions (2015)
♦Comment soigner ses peines de cœur avec du scotch double face
♦Comment soigner ses peines de cœur avec du scotch double face
Quelques liens indispensables:
La couverture est top en tout cas! J'y jetterais sûrement un coup d'oeil ;)
RépondreSupprimer