Auteur: Linda Yellin
Genre: Chick-lit
Nombre de pages: 352
Date de sortie: 28/08/2015
Prix support papier: 18€20
Prix format numérique: 9€99
ISBN: 9782811215361
Editions: Milady
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Synopsis:
Molly n’a pas froid aux yeux. Pour rédiger sa chronique hebdomadaire dans un magazine en vogue, elle saute en parachute, passe sous des portiques de sécurité en dissimulant des vibromasseurs et s’adonne aux joies du speed-dating. Rien ne l’arrête, sauf l’amour. Le jour où on lui réclame un article sur les relations amoureuses écrit à la manière de Nora Ephron, la scénariste de Quand Harry rencontre Sally, Molly se sent incapable de relever le défi. Après des années de vie commune avec un spécialiste du divorce dont elle a fini par se séparer, elle a décidé de tourner le dos à l’amour. La voilà forcée de le regarder en face. Et si cette épreuve lui donnait l’occasion d’ouvrir les yeux sur celui qui fera de sa vie une romance ?
Mon avis:
Un grand merci à Babelio.com pour leur confiance et aux Éditions Milady pour cette découverte.
Informations:
Ce roman contient 1 prologue et 25 chapitres
Ce roman contient 1 prologue et 25 chapitres
Mes ressentis:
C'est toujours un plaisir pour moi d'être sélectionnée par Babelio lors de la masse critique et de recevoir un livre qui se trouve ou non dans ma liste de livres à me procurer. La vie selon Nora n'était pas dans ma wish-list, mais l'envie de lire une lecture légère dans le genre chick-lit était assez plaisante à ce moment-là, puisque ces derniers temps j'ai pas mal enchaîné les thrillers.
Molly est notre héroïne, journaliste de métier pour un magazine, elle se voit offrir une promotion (empoisonnée) par sa supérieure (le genre "Le diable s'habille en Prada"). Sa nouvelle mission : écrire une rubrique sur l'amour, un billet qui s'inspire de Nora Ephton qui est, pour ceux qui ne la connaissent pas, une journaliste américaine. C'est une femme multifacette puisqu'elle est également romancière, scénariste, réalisatrice et productrice. Nora Ephton est surtout connue pour ses comédies romantiques comme par exemple : Quand Harry rencontre Sally, Nuits blanches à Seattle, vous avez un message, entre autres... (d'où mon choix pour ce roman puisque ces films font partie de mes films préférés - Grande romantique que je suis ! :).
Molly est récemment divorcée, en couple depuis peu avec un compagnon qui ne lui correspond pas, on ne peut pas dire que c'est une femme qui croit en l'amour et à qui l'écriture de cet article soit évident. Qu'à cela ne tienne, la jeune femme va tout mettre en œuvre pour obtenir des témoignages afin de trouver de la matière à écrire et l'inspiration pour faire le meilleur billet possible. Le but étant d'en mettre plein la vue à sa chef, ce qui lui permettrait de réaliser son rêve : avoir sa propre rubrique dans le magazine avec sa photo en prime. Cette chronique va en quelque sorte lui changer la vie puisqu'elle va faire de belles rencontres inattendues.
Molly est une héroïne "attachiante": gentille mais pénible. J'ai eu beaucoup de mal à la suivre et à m’intéresser à ses projets. Elle a de l'humour et de la repartie ce qui fait que ses échanges avec les autres protagonistes sont parfois houleux, cela donne du rythme durant les 350 pages.
Et après ? Une fois ma lecture terminée, je me suis dit : "ouais, bof, quel ennui, tout ça pour ça...".
Ce fut donc une lecture qui ne m'a pas emballée. Pour vous situer, c'est le genre d'histoire qui est aussi vite lue qu'oubliée, car sans grand intérêt, malheureusement. Pour mon envie d'une lecture légère, ce livre était parfait, en revanche pour l'envie d'une bonne lecture, c'est complètement raté. Dommage !
Pour finir, un petit mot sur la plume agréable de Linda Yellin qui va avec l'ensemble de l'histoire : sympathique mais loin d'être inoubliable.
C'est toujours un plaisir pour moi d'être sélectionnée par Babelio lors de la masse critique et de recevoir un livre qui se trouve ou non dans ma liste de livres à me procurer. La vie selon Nora n'était pas dans ma wish-list, mais l'envie de lire une lecture légère dans le genre chick-lit était assez plaisante à ce moment-là, puisque ces derniers temps j'ai pas mal enchaîné les thrillers.
Molly est notre héroïne, journaliste de métier pour un magazine, elle se voit offrir une promotion (empoisonnée) par sa supérieure (le genre "Le diable s'habille en Prada"). Sa nouvelle mission : écrire une rubrique sur l'amour, un billet qui s'inspire de Nora Ephton qui est, pour ceux qui ne la connaissent pas, une journaliste américaine. C'est une femme multifacette puisqu'elle est également romancière, scénariste, réalisatrice et productrice. Nora Ephton est surtout connue pour ses comédies romantiques comme par exemple : Quand Harry rencontre Sally, Nuits blanches à Seattle, vous avez un message, entre autres... (d'où mon choix pour ce roman puisque ces films font partie de mes films préférés - Grande romantique que je suis ! :).
Molly est récemment divorcée, en couple depuis peu avec un compagnon qui ne lui correspond pas, on ne peut pas dire que c'est une femme qui croit en l'amour et à qui l'écriture de cet article soit évident. Qu'à cela ne tienne, la jeune femme va tout mettre en œuvre pour obtenir des témoignages afin de trouver de la matière à écrire et l'inspiration pour faire le meilleur billet possible. Le but étant d'en mettre plein la vue à sa chef, ce qui lui permettrait de réaliser son rêve : avoir sa propre rubrique dans le magazine avec sa photo en prime. Cette chronique va en quelque sorte lui changer la vie puisqu'elle va faire de belles rencontres inattendues.
Molly est une héroïne "attachiante": gentille mais pénible. J'ai eu beaucoup de mal à la suivre et à m’intéresser à ses projets. Elle a de l'humour et de la repartie ce qui fait que ses échanges avec les autres protagonistes sont parfois houleux, cela donne du rythme durant les 350 pages.
Et après ? Une fois ma lecture terminée, je me suis dit : "ouais, bof, quel ennui, tout ça pour ça...".
Ce fut donc une lecture qui ne m'a pas emballée. Pour vous situer, c'est le genre d'histoire qui est aussi vite lue qu'oubliée, car sans grand intérêt, malheureusement. Pour mon envie d'une lecture légère, ce livre était parfait, en revanche pour l'envie d'une bonne lecture, c'est complètement raté. Dommage !
Pour finir, un petit mot sur la plume agréable de Linda Yellin qui va avec l'ensemble de l'histoire : sympathique mais loin d'être inoubliable.
Extrait:
(Test de la page 99)
Une vendeuse aux pommettes saillantes a passé ma carte bancaire dans sa machine.
Je remontais l'escalier, le coeur allégé par ma bonne humeur, par mon efficacité et par cette agréable journée, lorsque soudain, qui vis-je dans l’ascenseur transparent, occupé à rire en compagnie d'une jolie rousse en robe rouge ? Le seul et unique Cameron Duncan. Je n'eus pas le temps de faire volte-face ; il m’aperçut et me décocha son sourire charmeur. Il me fit signe, encore et encore. Je me sentis crispée sur l'objet de malheur cousu dans ma culotte.
Sourire forcé en direction du bellâtre.
Fais-lui signe. Crispe. Fais-lui signe. Crispe. Quelle idiote !
Ce soir-là, j'ai cuisiné une salade et des hamburgers pour Russell et moi. Il m'a aidée à faire la vaisselle : il rinçait, je remplissais le lave-vaisselle, il grattait le fond de la plaque de cuisson. À cet instant, vous devez penser : "Pourquoi ne l'épouse-t-elle pas ?" Je regardais un verre à travers la lumière du plafonnier à la recherche de tâches, telle une dame dans une publicité pour détergeant, quand soudain j'ai proposé à Russell :
-Et si on regardait Nuits blanches à Seattle ? Il me reste des recherches à faire pour mon article.
Sur son visage, j'ai lu l'expression d'un homme à qui on vient de demander de passer la serpillière.
-Tu ne peux pas le regarder une autre fois ? geignit-il. Je déteste lorsque tu mets sur pause pour prendre des notes. Le film dure deux fois plus longtemps.
Le verre taché retourna dans le lave-vaisselle.
-Et puis, je suis fatigué.
-Tu as pris tes médicaments contre l'allergie au pollen ?
(Test de la page 99)
Une vendeuse aux pommettes saillantes a passé ma carte bancaire dans sa machine.
Je remontais l'escalier, le coeur allégé par ma bonne humeur, par mon efficacité et par cette agréable journée, lorsque soudain, qui vis-je dans l’ascenseur transparent, occupé à rire en compagnie d'une jolie rousse en robe rouge ? Le seul et unique Cameron Duncan. Je n'eus pas le temps de faire volte-face ; il m’aperçut et me décocha son sourire charmeur. Il me fit signe, encore et encore. Je me sentis crispée sur l'objet de malheur cousu dans ma culotte.
Sourire forcé en direction du bellâtre.
Fais-lui signe. Crispe. Fais-lui signe. Crispe. Quelle idiote !
Ce soir-là, j'ai cuisiné une salade et des hamburgers pour Russell et moi. Il m'a aidée à faire la vaisselle : il rinçait, je remplissais le lave-vaisselle, il grattait le fond de la plaque de cuisson. À cet instant, vous devez penser : "Pourquoi ne l'épouse-t-elle pas ?" Je regardais un verre à travers la lumière du plafonnier à la recherche de tâches, telle une dame dans une publicité pour détergeant, quand soudain j'ai proposé à Russell :
-Et si on regardait Nuits blanches à Seattle ? Il me reste des recherches à faire pour mon article.
Sur son visage, j'ai lu l'expression d'un homme à qui on vient de demander de passer la serpillière.
-Tu ne peux pas le regarder une autre fois ? geignit-il. Je déteste lorsque tu mets sur pause pour prendre des notes. Le film dure deux fois plus longtemps.
Le verre taché retourna dans le lave-vaisselle.
-Et puis, je suis fatigué.
-Tu as pris tes médicaments contre l'allergie au pollen ?
Bibliographie:
♦La vie selon Nora → Éditions Milady (2015)
♦La vie selon Nora → Éditions Milady (2015)
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