Auteur: Valérie Tong Cuong
Genre: Contemporain / Drame
Nombre de pages: 300
Date de sortie: 07/01/2015
Prix support papier: 19€00
Prix format numérique: 13€99
ISBN: 9782709646086
Editions: JC Lattès
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Synopsis:
Un après-midi d’été, alors qu’il se promène à vélo sur une route de campagne, Milo, douze ans, chute et se blesse grièvement.
Ses parents Céleste et Lino et sa grand-mère Jeanne se précipitent à son chevet. Très vite, chacun va chercher les raisons de l’accident. Ou plutôt le coupable. Qui était avec lui ce jour-là ? Pourquoi Milo n’était-il pas à sa table, en train de faire ses devoirs, comme prévu ?
Tandis que l’angoisse monte autour de l’état de Milo resurgissent peu à peu les rapports de force, les mensonges et les petits arrangements qui sous-tendent cette famille. L’amour que chacun porte à l’enfant ne suffira pas à endiguer la déflagration. Mais lorsque la haine aura tout emporté sur son passage, quel autre choix auront-ils pour survivre que de s’engager sur le chemin du pardon ?
Un roman choral qui explore la difficulté à trouver sa place au sein du clan, les chagrins et la culpabilité, mais aussi et surtout la force de l’amour sous toutes ses formes.
Mon avis:
Un coup de cœur !
Pardonnable, impardonnable est un roman qui "prend aux tripes", même si je ne trouve pas cette expression très jolie, c'est pourtant celle qui correspond le mieux à ce que j'ai ressenti lors de ma lecture.
Ma notation:
Est-ce que je vous recommande ce roman:
Oh que oui, surtout ne passez pas à côté !
Informations:
Ce roman contient 1 prologue, 20 chapitres répartis en 5 parties :
*Le temps de la colère
*Le temps de la haine
*Le temps de la vengeance
*Le temps de l'amertume
*Le temps du pardon
*Le temps de la colère
*Le temps de la haine
*Le temps de la vengeance
*Le temps de l'amertume
*Le temps du pardon
Mes ressentis:
Milo... La vie est si injuste parfois. C'est vrai ça, qu'est-ce qu'il faisait là, ce caillou ? Toi qui ne voulais faire qu'un tour à vélo. Ta tante devait te surveiller et t'aider dans tes devoirs et pourtant, tu te retrouves là, sur un lit d’hôpital entre la vie et la mort.
C'est ça : Pardonnable, impardonnable. C'est l'histoire d'un jeune garçon qui se retrouve au centre de tout : au centre des inquiétudes de toute sa famille, au centre hospitalier, au centre du monde, de notre monde durant 300 pages.
Ce roman nous parle des secrets de famille qui peuvent surgir un jour, comme ça, sans prévenir, parce qu'une chute de vélo vient mettre le grabuge dans une famille aux relations fragilisées par des secrets non révélés depuis trop longtemps. Valérie Tong Cuong met le doigt sur quelque chose qui touche : la famille et elle le fait avec subtilité et de la meilleure façon qu'il soit, grâce à deux sentiments : l'amour et la haine. Il est clairement impossible de rester insensible aux personnages, à leur histoire, mais aussi au style unique de l'auteure.
C'est un roman à quatre voix : Céleste, Lino, Jeanne et Marguerite prennent à tour de rôle la parole afin de partager avec nous leurs regrets, leur chagrin, leur vie, leur vision des choses et évidemment leurs états d'âme. Chaque chapitre est intense, car chaque personnage est important dans cette histoire. Céleste est une personne qui relativise beaucoup les choses et c'est elle qui tempère les réactions de son entourage. C'est une femme extrêmement observatrice et compréhensive. J'ai aimé cette personne, car malgré son douloureux passé, elle est restée douce, conciliante, gentille et affectueuse avec les gens qu'elle aime.
Lino, le mari de Céleste est plus brutal, il a des choses à se reprocher, il a un passé d'alcoolique et a fait des actes qu'il n'arrive pas à assumer. C'est un homme qui a souffert et qui n'est pas totalement reconstruit, du coup, il fait face à la situation avec colère et amertume.
Jeanne, la mère de Céleste, est une grand-mère qui porte en elle une douleur intergénérationnelle. Elle souffre de voir son petit-fils sur un lit d’hôpital, elle souffre de voir sa fille malheureuse, elle souffre de ses propres erreurs qui lui explosent en pleine figure... C'est une femme qui porte sa croix depuis de nombreuses années et qui a un grand besoin d'alléger ce poids.
Marguerite, ah Marguerite, petite sœur de Céleste... Cette femme est tellement touchante ! J'ai eu mal au cœur pour elle. Elle supporte tellement de choses depuis si longtemps. Elle vit, elle aussi, avec ses souffrances depuis de trop nombreuses années. C'est une femme incomprise qui ne mérite pas ce qui lui arrive, mais qui a sa part de responsabilité dans les faits qui permettront à l'histoire de commencer.
Pardonnable, Impardonnable est un grand coup de cœur pour moi. L'émotion et les sentiments qui se dégagent de ce récit m'ont réellement touchée.
Valérie Tong Cuong a su trouver les mots justes pour me happer dès les premières lignes de son roman. C'était ma première lecture de cette auteure, mais je vais très bientôt me lancer dans L'atelier des miracles qui est dans ma pile à lire. Elle a mis la barre très haut et j'espère que ses autres livres sont aussi riches en intensité !
Pour conclure:
Pardonnable, impardonnable est un roman incomparable, indéfinissable et carrément inoubliable. Je l'ai aimé, je l'aime et je l'aimerai encore bien longtemps tellement il a remué quelque chose en moi.
C'est avec un immense cri du cœur que je vous conseille de vous jeter sur ce livre proposé par les Éditions JC Lattès.
C'est ça : Pardonnable, impardonnable. C'est l'histoire d'un jeune garçon qui se retrouve au centre de tout : au centre des inquiétudes de toute sa famille, au centre hospitalier, au centre du monde, de notre monde durant 300 pages.
Ce roman nous parle des secrets de famille qui peuvent surgir un jour, comme ça, sans prévenir, parce qu'une chute de vélo vient mettre le grabuge dans une famille aux relations fragilisées par des secrets non révélés depuis trop longtemps. Valérie Tong Cuong met le doigt sur quelque chose qui touche : la famille et elle le fait avec subtilité et de la meilleure façon qu'il soit, grâce à deux sentiments : l'amour et la haine. Il est clairement impossible de rester insensible aux personnages, à leur histoire, mais aussi au style unique de l'auteure.
C'est un roman à quatre voix : Céleste, Lino, Jeanne et Marguerite prennent à tour de rôle la parole afin de partager avec nous leurs regrets, leur chagrin, leur vie, leur vision des choses et évidemment leurs états d'âme. Chaque chapitre est intense, car chaque personnage est important dans cette histoire. Céleste est une personne qui relativise beaucoup les choses et c'est elle qui tempère les réactions de son entourage. C'est une femme extrêmement observatrice et compréhensive. J'ai aimé cette personne, car malgré son douloureux passé, elle est restée douce, conciliante, gentille et affectueuse avec les gens qu'elle aime.
Lino, le mari de Céleste est plus brutal, il a des choses à se reprocher, il a un passé d'alcoolique et a fait des actes qu'il n'arrive pas à assumer. C'est un homme qui a souffert et qui n'est pas totalement reconstruit, du coup, il fait face à la situation avec colère et amertume.
Jeanne, la mère de Céleste, est une grand-mère qui porte en elle une douleur intergénérationnelle. Elle souffre de voir son petit-fils sur un lit d’hôpital, elle souffre de voir sa fille malheureuse, elle souffre de ses propres erreurs qui lui explosent en pleine figure... C'est une femme qui porte sa croix depuis de nombreuses années et qui a un grand besoin d'alléger ce poids.
Marguerite, ah Marguerite, petite sœur de Céleste... Cette femme est tellement touchante ! J'ai eu mal au cœur pour elle. Elle supporte tellement de choses depuis si longtemps. Elle vit, elle aussi, avec ses souffrances depuis de trop nombreuses années. C'est une femme incomprise qui ne mérite pas ce qui lui arrive, mais qui a sa part de responsabilité dans les faits qui permettront à l'histoire de commencer.
Pardonnable, Impardonnable est un grand coup de cœur pour moi. L'émotion et les sentiments qui se dégagent de ce récit m'ont réellement touchée.
Valérie Tong Cuong a su trouver les mots justes pour me happer dès les premières lignes de son roman. C'était ma première lecture de cette auteure, mais je vais très bientôt me lancer dans L'atelier des miracles qui est dans ma pile à lire. Elle a mis la barre très haut et j'espère que ses autres livres sont aussi riches en intensité !
Pour conclure:
Pardonnable, impardonnable est un roman incomparable, indéfinissable et carrément inoubliable. Je l'ai aimé, je l'aime et je l'aimerai encore bien longtemps tellement il a remué quelque chose en moi.
C'est avec un immense cri du cœur que je vous conseille de vous jeter sur ce livre proposé par les Éditions JC Lattès.
*Angélique*
Extrait:
Et puis non.
— Attends, souffle-t-elle, sourcils froncés.
Elle rajuste sa robe à damiers rouge et blanc, coince avec soin l’ourlet entre la selle et ses cuisses.
— Au premier coup de pédale, d’accord ?
Il acquiesce, les yeux rivés sur le cadran magique.
Dans son dos, les champs habillent les collines à perte de vue. Les maïs sont à hauteur d’homme, les tournesols brûlés. Dans deux ou trois jours au plus, les tracteurs déploieront leurs bataillons. Les roues écraseront la terre, arracheront les tiges, broieront les feuilles avec sauvagerie.
— Cinq, quatre, trois, deux, un, décompte Milo avec sérieux.
Marguerite s’élance.
Un battement de cils et déjà, il l’a perdue de vue.
La route serpente et disparaît sur une centaine de mètres dans le sous-bois, réapparaît puis s’enfonce à nouveau dans les champs.
Le garçon n’aime pas ce moment où il ne la voit plus, ne l’entend plus. Il se sent seul, vulnérable, minuscule face au monde immobile.
Mais la voici qui surgit, tache rouge et blanche sur le lacet de bitume.
— Deux minutes quarante-six ! hurle-t-il joyeusement, comme si elle pouvait l’entendre.
Peine perdue, elle est beaucoup trop loin.
Elle agite les bras : Allez, Milo, à ton tour, descends !
Alors il enfourche son vélo, un vélo bleu avec des étoiles blanches peintes sur le cadre, il courbe les épaules, contracte ses muscles, murmure pour lui-même, Fonce, mon petit vieux, fonce !
Les joues giflées de vent et de soleil, la nuque moite et la mâchoire serrée, il pédale de toutes ses forces. Il ne s’agit pas de compétition ni de record à battre, seulement de vitesse, d’ivresse, il est saoul sur la petite route de campagne, saoul Milo de désir enfantin, de joie, de légèreté, saoul de bonheur – une seconde avant l’impact, il rit encore bouche grande ouverte en pédalant.
Puis tout se brise.
Parlons de l'auteur:
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Bibliographie:
♦Big
♦Ferdinand et les iconoclastes
♦L'ardoise magique
♦L'atelier des miracles
♦Noir dehors
♦Où je suis
♦Providence
♦Pardonnable, impardonnable
♦Gabriel
♦La battle
♦Ferdinand et les iconoclastes
♦L'ardoise magique
♦L'atelier des miracles
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♦Providence
♦Pardonnable, impardonnable
♦Gabriel
♦La battle
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