Auteur: Léa Wiazemsky
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 176
Date de sortie: 02/04/2015
Prix support papier: 14€95
Prix format numérique: 9€99
ISBN: 978-2749924182
Editions: Michel Lafon
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Synopsis:
Clara, une jeune et jolie serveuse de vingt-sept ans, se prend d’affection pour un vieux monsieur dont elle ne sait rien sinon que, dans le restaurant où elle travaille, chaque lundi, invariablement, il déjeune à la même table et commande le même plat. Elle est loin de se douter qu’elle-même a piqué la curiosité de cet homme éprouvé par la vie. Derrière la gentillesse et l’éternelle bonne humeur de la jeune femme, ce vieil habitué a décelé une blessure secrète. Et pour cause : accablée par le poids des actes d’un ancêtre, Clara s’interdit d’être heureuse. Mais au fil des conversations avec Clément, ce grand-père qu’elle se choisit, le contexte historique va refaire surface et changer sa vie.
Mon avis:
Une petite lecture rapide, intense et touchante.
Une petite lecture rapide, intense et touchante.
Ma notation:
Est-ce que je vous recommande ce roman:
Oui !
Oui !
Informations:
Ce roman contient 37 chapitres et 1 épilogue.
Ce roman contient 37 chapitres et 1 épilogue.
Mes ressentis:
Clément est un vieux monsieur qui déjeune régulièrement dans le même restaurant. S'il aime le repas qu'on lui sert chaque semaine, il aime surtout la compagnie de la petite serveuse, Clara.
Malgré le fait que Clément et Clara se côtoient régulièrement, une certaine pudeur s'est installée entre eux et c'est avec timidité qu'ils vont échanger leurs premiers mots.
Une amitié authentique, forte et fusionnelle va naître entre nos deux protagonistes et Clara va clairement s'attacher à Clément au point d'en faire son grand-père de substitution. Pour tout vous dire, leur complicité est à la hauteur de leur différence d'âge.
C'est une bien jolie histoire qu'a écrit Léa Wiazemsky, je ne m'attendais pas à lire un roman aussi accompli et réussi. Je l'ai dévoré en l'espace de quelques heures, car une fois ma lecture commencée, il m'était impossible de ne pas la terminer dans la foulée.
Les personnages principaux sont très attachants, ils ont tous les deux des choses à partager et à apprendre l'un de l'autre, c'est beau, c'est juste, c'est touchant et émouvant.
Je n'ai pu contenir mes larmes à la fin pour la simple et bonne raison que Clément m'a fait penser à mon grand-père. Ces deux hommes ont des points communs... Du coup, son histoire m'a parlé, ses pensées m'ont touchée et je n'ai eu aucune difficulté à m'identifier à Clara.
J'ai trouvé la plume de Léa Wiazemsky formidable. Dans sa biographie, il est noté qu'elle apprécie l'histoire, la littérature et Charles Trenet et c'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé un petit peu de tout ça dans son roman Le vieux qui déjeunait seul et je vous promets que c'est un bien joli mélange. C'est sincère, on sent que c'est un livre qui a été écrit avec le cœur.
J'ai tout de même noté une petite chose qui m'a dérangée lors de ma lecture : c'est un roman à trois voix et j'aurais aimé qu'il soit précisé, au début de chaque chapitre, quel personnage prend la parole. Il me fallait à chaque fois quelques lignes pour déterminer à qui j'avais à faire, c'est dommage, car cela m'a gênée. C'est vraiment la seule petite chose négative que j'ai relevée.
Bon, comme je ne veux pas terminer ma chronique sur un point négatif, j'insiste vraiment sur le fait que ce premier roman de Léa Wiazemsky est très réussi, que j'ai passé un excellent moment de lecture et que surtout, c'est un roman qui restera dans ma mémoire très longtemps.
À découvrir !
Clément est un vieux monsieur qui déjeune régulièrement dans le même restaurant. S'il aime le repas qu'on lui sert chaque semaine, il aime surtout la compagnie de la petite serveuse, Clara.
Malgré le fait que Clément et Clara se côtoient régulièrement, une certaine pudeur s'est installée entre eux et c'est avec timidité qu'ils vont échanger leurs premiers mots.
Une amitié authentique, forte et fusionnelle va naître entre nos deux protagonistes et Clara va clairement s'attacher à Clément au point d'en faire son grand-père de substitution. Pour tout vous dire, leur complicité est à la hauteur de leur différence d'âge.
C'est une bien jolie histoire qu'a écrit Léa Wiazemsky, je ne m'attendais pas à lire un roman aussi accompli et réussi. Je l'ai dévoré en l'espace de quelques heures, car une fois ma lecture commencée, il m'était impossible de ne pas la terminer dans la foulée.
Les personnages principaux sont très attachants, ils ont tous les deux des choses à partager et à apprendre l'un de l'autre, c'est beau, c'est juste, c'est touchant et émouvant.
Je n'ai pu contenir mes larmes à la fin pour la simple et bonne raison que Clément m'a fait penser à mon grand-père. Ces deux hommes ont des points communs... Du coup, son histoire m'a parlé, ses pensées m'ont touchée et je n'ai eu aucune difficulté à m'identifier à Clara.
J'ai trouvé la plume de Léa Wiazemsky formidable. Dans sa biographie, il est noté qu'elle apprécie l'histoire, la littérature et Charles Trenet et c'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé un petit peu de tout ça dans son roman Le vieux qui déjeunait seul et je vous promets que c'est un bien joli mélange. C'est sincère, on sent que c'est un livre qui a été écrit avec le cœur.
J'ai tout de même noté une petite chose qui m'a dérangée lors de ma lecture : c'est un roman à trois voix et j'aurais aimé qu'il soit précisé, au début de chaque chapitre, quel personnage prend la parole. Il me fallait à chaque fois quelques lignes pour déterminer à qui j'avais à faire, c'est dommage, car cela m'a gênée. C'est vraiment la seule petite chose négative que j'ai relevée.
Bon, comme je ne veux pas terminer ma chronique sur un point négatif, j'insiste vraiment sur le fait que ce premier roman de Léa Wiazemsky est très réussi, que j'ai passé un excellent moment de lecture et que surtout, c'est un roman qui restera dans ma mémoire très longtemps.
À découvrir !
Pour conclure:
Le vieux qui déjeunait seul est un petit roman qui nous parle d'une amitié sincère partagée entre un vieux monsieur et une jeune serveuse. C'est simple et pourtant, ça fonctionne étonnamment bien. Il faut dire que la plume de Léa Wiazemsky y est pour beaucoup : authentique, juste, agréable, fluide, elle signe un premier roman touchant, prenant et émouvant.
Une bien jolie découverte que je partage avec vous aujourd'hui en espérant que mes ressentis vous donneront envie de vous plonger vous aussi dans ce joli livre et de faire la connaissance de Clément et Clara, deux personnages qui ne vous laisseront pas indifférents, j'en suis sûre.
Le vieux qui déjeunait seul est un petit roman qui nous parle d'une amitié sincère partagée entre un vieux monsieur et une jeune serveuse. C'est simple et pourtant, ça fonctionne étonnamment bien. Il faut dire que la plume de Léa Wiazemsky y est pour beaucoup : authentique, juste, agréable, fluide, elle signe un premier roman touchant, prenant et émouvant.
Une bien jolie découverte que je partage avec vous aujourd'hui en espérant que mes ressentis vous donneront envie de vous plonger vous aussi dans ce joli livre et de faire la connaissance de Clément et Clara, deux personnages qui ne vous laisseront pas indifférents, j'en suis sûre.
*Angélique*
Extrait:
(Test de la page 99)
-Chapitre 21-
"Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France..." Les mots du général de Gaulle me reviennent en mémoire. La dernière question de Clara m'a peiné. Mais je sais qu'à la différence de beaucoup elle est capable d'écouter la vérité. Je suis las d'entendre dire partout, et principalement par les jeunes, que la France était un pays de collabos ! C'est une insulte trop grande faite aux hommes de l'ombre qui, pendant quatre années, se sont battus souvent jusqu'à la mort qui, quand elle n'était pas physique, était celle de l'âme...
Nous n'avons pas tous été de grands résistants, loin s'en faut. Mais chaque Français qui n'a pas choisi la facilité de la collaboration a contribué à sauver l'honneur de son pays. Les gens d'aujourd'hui parlent trop aisément de cette période avec toutes leurs certitudes et sans réelle conscience de ce que cela fut pour le peuple Français... La faim, la peur, la honte et la colère de voir son sol sali et occupé. Combien y a-t-il eu d'hommes ou de femmes qui, par un simple geste, ou un silence, sauvèrent une vie ?
Il n'y a pas eu de recensement pour cela !
-Chapitre 21-
"Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France..." Les mots du général de Gaulle me reviennent en mémoire. La dernière question de Clara m'a peiné. Mais je sais qu'à la différence de beaucoup elle est capable d'écouter la vérité. Je suis las d'entendre dire partout, et principalement par les jeunes, que la France était un pays de collabos ! C'est une insulte trop grande faite aux hommes de l'ombre qui, pendant quatre années, se sont battus souvent jusqu'à la mort qui, quand elle n'était pas physique, était celle de l'âme...
Nous n'avons pas tous été de grands résistants, loin s'en faut. Mais chaque Français qui n'a pas choisi la facilité de la collaboration a contribué à sauver l'honneur de son pays. Les gens d'aujourd'hui parlent trop aisément de cette période avec toutes leurs certitudes et sans réelle conscience de ce que cela fut pour le peuple Français... La faim, la peur, la honte et la colère de voir son sol sali et occupé. Combien y a-t-il eu d'hommes ou de femmes qui, par un simple geste, ou un silence, sauvèrent une vie ?
Il n'y a pas eu de recensement pour cela !
Parlons de l'auteur:
Bercée dès son plus jeune âge par l’amour de l’Histoire, de la littérature et des chansons de Charles Trenet, Léa Wiazemsky, comédienne de 35 ans, prend la plume pour raconter la rencontre aussi bouleversante qu’inattendue entre une jeune femme un peu perdue et un vieil homme solitaire. Un premier roman délicat et touchant.
Bibliographie:
♦Le vieux qui déjeunait seul → Editions Michel Lafon (2015)
♦Le vieux qui déjeunait seul → Editions Michel Lafon (2015)
Quelques liens indispensables:
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Bon bah je pense que ce sera le prochain e-book que je lirai!
RépondreSupprimerPour moi, ce livre a été un coup de coeur ! La narration à 3 voix de m'a pas du tout dérangé !
RépondreSupprimerJe cite ton article sur la chronique de mon blog !