La valse lente des tortues (♥♥♥♥) écrit par Katherine Pancol - Editions Le Livre de Poche
Titre: La valse lente des tortues Auteur: Katherine Pancol Genre: Roman contemporain Nombre de pages: 768 Date de sortie: 03/06/2009 Prix support papier: 8€30 Prix format numérique: 9€99 ISBN: 9782253129400 Editions: Le Livre de Poche Acheter le livre papier Acheter le livre numérique
Synopsis:
Ce livre est une bourrasque de vie... Un baiser brûlant du seul qu’on ne doit pas embrasser… Deux bras qui enlacent ou qui tuent… Un homme inquiétant, mais si charmant… Une femme qui tremble et espère ardemment... Un homme qui ment si savamment… Une femme qui croit mener la danse, mais passe son tour… Des adolescents plus avertis que les grands... Un homme qui joue les revenants… Un père, là-haut dans les étoiles… qui murmure à l’oreille de sa fille... Un chien si laid qu’on s’écarte sur son passage… Des personnages qui avancent obstinément... comme des petites tortues entêtées… qui apprendraient à danser lentement, lentement… dans un monde trop rapide, trop violent...
Elle ne savait qu'aimer. Elle ne savait pas se faire aimer. C'était deux choses bien différentes.
Mon avis:
Même si j'ai une petite préférence pour le premier tome, La valse lente des tortues m'a énormément plu.
Informations:
Ce roman contient plusieurs petits chapitres répartis en cinq parties.
Mes ressentis:
C'est une chronique un petit peu compliquée, je ne peux malheureusement pas trop en dire car je ne souhaite pas vous spoiler votre lecture du premier volet. Ce que je peux vous dire c'est que je souhaitais découvrir la suite de Les yeux jaunes des crocodiles depuis l'année dernière, je me suis enfin lancée depuis le mois dernier dans la saga Joséphine Cortès et j'en suis plus que ravie.
J'ai commencé ma lecture de La valse lente des tortues tranquillement, sans a priori, sans attentes particulières et avec l'envie de passer un petit peu de temps avec des personnages que j'aime vraiment beaucoup et dans une histoire que j'apprécie fortement. J'ai retrouvé tous les protagonistes tels que je les avais laissés à la fin du premier tome. Joséphine est toujours la même, cette femme dans le doute qui manque de confiance en elle et surtout entourée d'une famille particulière. Nous retrouvons aussi Iris, loin d'être aussi sûre d'elle qu'elle l'était dans le premier volet. Là, Iris est fragile, dépressive et en pleine reconstruction. Il y a aussi Hortense toujours aussi sûre d'elle, Zoé qui est le personnage auquel j'adhère le moins, Philippe ♥, Gary et Shirley nos british adorés, Marcel et Josiane notre étonnant petit couple, Henriette le cure-dent, Mylène la maîtresse, Luca l'amant mystérieux et les autres... ainsi que des nouveaux personnages.
Toute cette équipe vit le "après" le drame du premier volet (pour vous resituer cliquez ici pour lire ma chronique sur Les yeux jaunes des crocodiles), certains sont fâchés et ne se parlent quasiment plus, d'autres n'ont qu'une envie: être plus proches que jamais, mais ne peuvent pas. Il y a ceux qui ont pris le large et se débrouillent par eux-mêmes et ceux qui se sont vraiment rapprochés au point d'avoir un enfant en commun. Si vous avez lu le premier tome, vous savez de quoi je parle ;)
Joséphine a refait sa vie et même si elle n'oublie pas sa vie d'avant, elle n'a qu'une envie : a-ven-cer !
D'un angle général, je peux vous dire que je ne suis pas déçue par cette suite. J'ai vraiment adoré me replonger dans cette saga avec tous ces personnages qui évoluent d'une façon très appréciable. J'aime tellement Joséphine, cette femme me touche à un point...
En revanche, il y a un gros bémol à mes yeux, je n'ai pas du tout, mais alors vraiment pas apprécié le petit bébé surdoué de Josiane et Marcel. Ce petit personnage m'a vraiment laissé un sentiment d'incrédibilité à son égard et j'ai eu beaucoup de mal à ne pas m'énerver face aux passages qui lui sont réservés. Alors est-ce un délire de l'auteure ou une envie d'insérer un petit peu de fantastique dans son roman ? Je ne sais pas, peut-être aurai-je une réponse plus précise dans le troisième tome, à voir...
J'ai été très surprise par la fin de ce second tome, je ne suis pas déçue, mais vraiment très surprise, je n'avais pas envie que ça se termine de cette façon pour une personne en particulier, mais bon... J'accepte, même si j'ai un gros pincement au cœur. Je n'en dis pas plus, je garde le suspense afin que vous puissiez découvrir cette suite et être autant happés par ce récit que j'ai pu l'être.
J'ai hâte de me plonger dans le troisième tome : Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, encore un titre énigmatique qui se cache derrière une couverture colorée. Je suis certaine d'aimer une fois de plus, car je pense être vraiment à l'aise avec la plume de l'auteure que j'apprécie vraiment beaucoup. Je trouve son style simple, parfois familier, sans chichi, même s'il y a cette histoire saugrenue d'enfant surdoué qui me chagrine.
Malgré le gros pavé de plus de 700 pages, je vous assure que les pages se tournent très rapidement tellement on se sent bien avec Joséphine, tellement on aime les Cortès. Katherine Pancol a écrit une saga vraiment extraordinaire et je suis heureuse d'avoir persisté et d'avoir été au-delà de mes premières impressions.
Pour conclure:
Une suite plus sombre, La valse lente des tortues m'a complètement convaincue. J'ai aimé retrouver les personnages, j'ai aimé ce que Katherine Pancol leur fait vivre aux uns et aux autres. Je trouve que cette femme a une plume absolument délicieuse, délicate et addictive. Je me sens à l'aise avec les écrits et c'est une auteure que j'affectionne de plus en plus.
*Angélique*
Extrait:
(test de la page 99)
Elle n'arrivait pas à savoir. Elle sentit l'odeur du produit de nettoyage et grimaça. Je vais puer le Domestos. Ce truc-là, ça passe à travers les gants.
Elle se retourna vers la chambre d'Agathe et balança un nouveau coup de pied dans la porte.
-Suis pas ta boniche ! Va falloir que tu te mettes ça dans la tête !
-Too bad ! répondit l'autre. Et trop tard. J'ai été élevée avec des boniches, j'en avais deux à la maison, ça te cloue le bec, pauvresse !
Hortense contempla la porte close, stupéfaite. Pauvresse ! Elle avait osé l'appeler pauvresse !
Mais qu'est-ce qui m'a pris de la choisir, elle, entre toutes les autres? J'avais de la colle dans les yeux, ce jour-là. C'est à cause de son air . Elle avait l'air d'avoir l'air. Hautaine, sûre d'elle, pressée, ripolinée, Prada-Vuitton-Hermès. Elle visait les beaux quartiers et l'appartement vaste. Affichait les moyens et l'assurance d'une fille délurée. Lui avait juste demandé: "T'habites où à Paris ?" pour savoir si elle était fréquentable. Hortense avait répondu "La Muette", l'autre avait laissé tomber : "Ok, tu feras l'affaire." Comme si elle lui faisait l'aumône, Bingo, j'ai ferré le turbot ! avait pensé Hortense. Elle s'était dit qu'en se mettant dans son sillage, elle profiterait de son argent, de ses relations. Le seul truc qu'elle m'a apporté, c'est de pouvoir entrer au Cuckoo Club sans faire la queue. Tu parles d'un avantage ! Quelle gourde j'ai été ! Je me suis laissé bluffer comme une provinciale qui débarque dans la capitale avec deux nattes dans le dos et un tablier à carreaux.
Gary vivait dans un grand appartement, sur Green Park, juste derrière Buckingham Palace, mais il avait été clair: il ne voulait pas le partager. "C'est cinquante mètres carré, rien que pour toi, c'est injuste, rageait Hortense. -Peut-être, mais c'est comme ça. J'ai besoin de silence, d'espace, besoin de lire, d'écouter ma musique, de penser, de marcher en long, en large et en paix, je ne veux pas que tu me houspilles et, que tu le veuilles ou non, Hortense, tu prends de la place.
Katherine Pancol parle de son livre:
Parlons de l'auteur:
Je suis née au Maroc, à Casablanca,
j'ai grandi sous les palmiers de Media...
À cinq ans, je suis arrivée en France. Études littéraires (maîtrise et deux ans de doctorat de lettres modernes), prof de français-latin, petits boulots divers, et puis un jour ! coup de baguette, je deviens journaliste.
J'écris dans un journal (Paris-Match puis Cosmopolitan).
Mes premiers mots imprimés à l'encre noir sur blanc.
Un éditeur me remarque et me demande d'écrire un roman.
Un roman ! Moi ! Impossible !
Ce sera " Moi d'abord " en 1979. Le ciel me tombe sur la tête et le succès aussi. Je file à New York. Changer de ville, de pays. Voyager, vivre, m'amuser, connaître un autre monde. Écrire me paraît toujours aussi impossible. Mais la littérature me rattrape et c'est "La Barbare" en 1981. Puis, toujours à New York, j'écris "Scarlett, si possible" et "Les hommes cruels ne courent pas les rues ".
Je prends goût à l'écriture, à la vie qui va avec.
Je n'ai plus le choix. Je ne sais faire que ça. Et des enfants.
Une fille d'abord puis un garçon.
Je me marie, je divorce, j'emménage, je déménage.
Banal, hélas !
Je continue à écrire. L'écriture devient le moteur de ma vie. Je découvre que c'est dur et que c'est facile. Je découvre que le temps passe si vite ou si lentement. Que j'ai envie d'arrêter ou de ne jamais arrêter...
Je découvre un autre monde. Je voyage dans ma tête et c'est aussi bien...
J'écris des romans ("Vu de l'extérieur", "Encore une danse", "Une si belle image", "J'étais là avant", "Et monter lentement dans un immense amour", "Un homme à distance", "Embrassez-moi"). Des scénarios. Et des articles. Pour Paris-Match. Je voyage. Je passe dix jours à Manchester à suivre les mollets de Cantona ou une semaine dans le couloir de la mort d'une prison américaine. J'interviewe Reagan, Jospin, Chirac ou Meryl Streep, Johnny, Vanessa Paradis, Louise Brooks.
On récolte toujours en observant, on apprend. J'aime apprendre. J'aime la vie, l'amitié, les rencontres, les voyages, l'imprévu, j'ouvre grand les bras, même quand j'aurais envie de les refermer. Tout m'étonne, je ne suis jamais blasée.
Et puis, j'arrête le journalisme pour me consacrer à l'écriture.
Mes journées se déroulent selon un rite immuable : lever, thé et tartines, lecture des journaux, maison à faire tourner et papiers à remplir, promenade avec le chien Chaussette et enfin… seule, face à l'ordinateur, je retrouve mon autre monde, mon univers imaginaire avec des mots, des personnages, des idées qui volent dans l'air et que j'attrape. Ou pas. Certains jours, je les ramasse à la pelle, d'autres, je me lamente dans le désert !
Mais toujours la même envie de vivre et d'apprendre…
Je reprends à mon compte la phrase de Paul-Émile Victor : "Vivre, c'est se réveiller la nuit dans l'impatience du jour à venir, c'est s'émerveiller de ce que le miracle quotidien se reproduise pour nous une fois encore, c'est avoir des insomnies de joie."
Ca y est, fini le 2ème tome ! Alors moi je l'ai vraiment aimé, plus que le premier ! J'ai tout aimé dedans, même la fin et ses explications. C'est vrai que le point négatif c'est le bébé... J'ai aussi sauté tous les passages qui le mettaient en avant car ils sont sans importance ! Hâte de lire la suite ! De retrouver Gary et Hortense ! Merci de m'avoir donné envie de lire ce livre !
J'aime bien cette trilogie, elle est sympa à lire surtout l'été :)
RépondreSupprimerMalgré ton avis positif, je ne suis pas tentée...
RépondreSupprimerCa y est, fini le 2ème tome !
RépondreSupprimerAlors moi je l'ai vraiment aimé, plus que le premier ! J'ai tout aimé dedans, même la fin et ses explications.
C'est vrai que le point négatif c'est le bébé... J'ai aussi sauté tous les passages qui le mettaient en avant car ils sont sans importance ! Hâte de lire la suite ! De retrouver Gary et Hortense !
Merci de m'avoir donné envie de lire ce livre !