Titre: Le point de rencontre
Auteur: Lucy Caldwell
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 320
Date de sortie: 07/05/2015
Prix support papier: 7€30
Prix format numérique: 13€99
ISBN: 9782266254441
Editions: Pocket
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Synopsis:
(résumé éditeur)
C'est l'heure du départ. Ruth quitte son Irlande natale pour suivre son mari, Euan, envoyé en mission à Bahreïn. Une nouvelle vie qu'elle aborde avec enthousiasme.
Mais isolée avec sa petite fille, Anna, dans un ghetto pour expatriés, à la frontière de deux mondes, l'Occident et l'Orient, Ruth est ébranlée.
Un jour, elle fait la connaissance d'une étrange voisine, Nour, une adolescente, puis de Farid... Une rencontre qui va l'entraîner malgré elle dans une quête existentielle et sentimentale.
Où tu iras j'irai,
Où tu passeras la nuit, je la passerai
Ton peuple sera mon peuple
et ton Dieu mon Dieu
Où tu mourras je mourrais
Et là je serai enterrée
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Mon avis:
Je remercie les Editions Pocket pour cette lecture !
Informations:
Ce roman contient 5 parties.
La partie 1 → 1 chapitre
La partie 2 → 10 chapitres
La partie 3 → 10 chapitres
La partie 4 → 10 chapitres
La partie 5 → 1 chapitre
L'histoire se passe à Bahreïn (voir la carte et photos ci-dessous)
Bahreïn est un petit pays insulaire d'Arabie situé près de la côte ouest du golfe Persique au Moyen-Orient. Composant un archipel, l'essentiel du territoire est constitué par l'île de Bahreïn. Celle-ci est reliée à l'Arabie saoudite par la chaussée du roi Fahd vers l'ouest ; l'Iran se situe à environ 200 kilomètres au nord et le golfe de Bahreïn sépare l'île de la péninsule du Qatar au sud-est. En 2010, la population bahreïnienne est estimée à 1 234 571 personnes, dont plus de 660 000 expatriés.
Et voici l'arbre de vie qui est évoqué dans l'histoire.
C'est un mesquite âgé de 400 ans, situé au Bahreïn à 2 km de Jebel Dukhan. Il s'agit d'un arbre complètement isolé au milieu du désert dont la source d'eau demeure inconnue.
Mes ressentis:
Petite déception pour ce roman qui ne m'a pas saisie comme je l'aurais souhaité.
Le point de rencontre est un livre qui parle d'amour, de désamour, d'amitié, de trahison, de culture, de la vie ...
Nous suivons l'histoire de deux femmes, celle de Ruth, une Irlandaise qui suit son mari à Bahreïn et celle de Nour, une adolescente qui vit déjà dans ce pays et qui va devenir la nouvelle voisine de Ruth.
Ruth est maman d'une petite fille qui se nomme Anna. La mère et la fille sont contraintes de suivre Euan à Bahreïn pour des raisons professionnelles. Elles vont devoir prendre des nouveaux repères dans ce pays, mais aussi dans leur maison et avec le voisinage, et tout cela va être particulièrement difficile pour Ruth qui n'est pas très à l'aise avec ces changements.
Nour, est quant à elle, une adolescente mal dans sa peau. Elle vit avec son père et n'est pas heureuse. La rencontre entre Ruth et Nour est spéciale, c'est tout d'abord une bouffée d'oxygène pour Nour qui va passer beaucoup de temps avec Anna, mais c'est aussi cette rencontre qui va changer le destin de ces deux femmes, car un homme va désormais les unir : Farid, l'oncle de Nour.
Farid va avoir une relation avec Ruth. C'est une histoire d'amour presque impossible, déjà parce que la jeune femme est mariée, mais aussi parce que l'adultère est très sévèrement puni dans ce pays. Les deux amants risquent vraiment gros.
Qu'adviendra-t-il de Ruth et Farid et quel rôle va jouer Nour dans cette histoire ? La réponse dans le livre !
C'est un roman compliqué à expliquer, je ne veux pas trop en révéler parce que chaque élément est important dans la construction de ce récit. Les personnages se lient entre eux, ont des relations plus ou moins complexes, il y a aussi le choc des cultures et la guerre qui apparaît à un moment de l'histoire et qui vient, elle aussi, poser des problèmes dans la vie des protagonistes.
J'ai aimé l'histoire entre les personnages, mais je n'ai pas aimé tout ce qui les entoure. Je n'ai pas été touchée par l'ensemble de ce récit, je l'ai trouvé lourd, pas particulièrement fluide. Je n'ai pas été sensible à la plume de l'auteur, Lucy Caldwell. La promesse faite sur la quatrième de couverture, je cite "Le roman de Lucy Galdwell se dévore" n'a pas été tenue en ce qui me concerne, car je ne ressentais pas l'envie de me jeter sur ce livre et j'étais même soulagée lorsque je le posais pour quelques heures. J'ai attendu la chute, la petite chose, le petit déclic qui allait faire que j'allais enfin tomber sous le charme de ce récit prometteur, mais malheureusement, ça n'est pas arrivé. Dommage ! C'est une lecture qui sera vite oubliée, je pense.
Pour conclure:
Le point de rencontre était plein de jolies promesses. La couverture est sympathique, le résumé est alléchant et mystérieux, les petites phrases inclues sur la quatrième de couverture (celles du Figaro, The Guardian et The Indépendant) laissent sous-entendre qu'il ne faut pas passer à côté de ce roman, parce qu'il "se dévore", parce qu'il est "juste" et parce que c'est un "bijou littéraire", eh bien de mon côté, je n'ai ressenti aucunement cela.
C'est effectivement une histoire qui contient des passages touchants. Il y a des trahisons, une amitié gâchée, une histoire d'amour compliquée et un tout qui ne laisse pas complètement indifférent. Cependant les personnages manquent de profondeur, je ne me suis pas suffisamment attachée à eux et du coup, il y a eu une distance qui s'est installée entre nous et aussi avec leur histoire. Il m'a manqué quelque chose pour être entièrement conquise et captivée.
*Angélique*
Extrait:
(Test de la page 99)
-Qu'est-ce qui t'arrive, ce matin ? insista-t-il.
-Rien, je veux me laver la tête, c'est tout, pour l'amour du ciel !
Il restait là, à traîner. "Ça doit être un soulagement, pour toi, de savoir que tu vas fréquenter une nouvelle école.
-Oui, dit-elle pour le rassurer et le débarrasser de lui. Ça doit être pour ça." Il ne s'éloignait toujours pas. "Baba !
-Il faudrait sans doute qu'on achète des vêtements, dit-il. Le week-end prochain, on pourrait aller au centre commercial, si tu veux. Sinon, je te donne une carte de crédit et tu y vas toute seule..."
La phrase l'arrêta tout net. "Vraiment ?" Ce n'était pas la perspective d'avoir des affaires neuves qui la surprenait - il n'était pas question d'aller faire des achats tant qu'elle aurait ce corps-là - mais la proposition elle-même. Son père faisait un effort, et le constat réveilla quelque chose en elle.
"Il faudrait sans doute", répéta-t-il. Puis il tourna brusquement les talons et disparut.
Pendant un instant, Nour se sentit plus légère que depuis des semaines. Peut-être y avait-il une autre issue, après tout. Et quand la culpabilité et le désespoir s'abattraient de nouveau sur elle, ce serait moins accablant que les fois précédentes.
Et, dans à peine plus d'une heure, elle allait passer toute une matinée avec les missionnaires. Elle ne savait pas ce qui l'attirait chez eux, mais ils l'attiraient, depuis l'instant où elle les avait vus pour la première fois. Elle entra sous la douche et tourna le robinet ; avec le premier choc de l'eau glacée, elle se laissa aller à faire semblant de croire que tout - la faute, la mémoire, la culpabilité - pourrait être lavé.
Parlons de l'auteur:
Née à Belfast en 1981, Lucy Caldwell a étudié à Queens College (Cambridge). Elle est l'auteur de plusieurs romans et pièces de théâtre. En 2011, elle a reçu le Rooney Prize for Irish Litterature, récompensant l'ensemble de son œuvre. Son premier roman traduit en français, Le Point de rencontre, récompensé par le Dylan Thomas Prize a paru chez Plon en 2014, suivi par Des Vies parallèles paru en 2015 chez le même éditeur.
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Bibliographie:
♦Le point de rencontre → Editions Pocket (2015)
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C'est tout de même alléchant! Merci de ton avis :-)
RépondreSupprimerJe ne suis pas tentée...
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