"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder" (Oscar Wilde)
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Il y a des jours, comme ça, où l'on a envie de se laisser aller, de dévorer de la romance gay débordante de grands sentiments. Par plats entiers. Jusqu'à en faire une indigestion, même ! Et tant pis si ce n'est ni réaliste, ni sérieux.
Vous souvenez-vous des fanfictions de votre adolescence, que vous lisiez et relisiez en cachette ? Des rêveries inavouables grâce auxquelles vous viviez par personnage interposé des romances homosexuelles entre deux garçons aussi fantasmagoriques qu'idéalisés ? Vous rappelez-vous ce drôle de petit fourmillement au creux du ventre, la première fois que vous avez parcouru ces textes et que vous vous êtes dit : "Je ne suis pas la seule à avoir envie d'écrire ou de lire ce genre de choses ! Je ne suis ni anormale, ni dingue !" ?
Ce sont toutes ces sensations que l'on retrouve à la lecture de "Guimauve et chocolat" car ce petit recueil ne contient pas de la romance, de la sensualité ou du sentimentalisme... IL EN DÉGOULINE ! Des scénettes si sirupeuses que vous aurez parfois l'impression que les pages vous collent aux doigts. Des bouchées d'existence qui vous feront penser que jamais, pas même dans vos crises de romantisme les plus aiguës, vous n'auriez osé laisser vagabonder votre imagination ainsi. Et pourtant... qu'est-ce que ce que ça fait du bien ! Comme lorsque l'on grignote en douce un ourson en guimauve ou un morceau de chocolat.
Oubliez les dogmes littéraires, les intrigues ampoulées, les règles, les codes éditoriaux, il est temps de s'amuser, de rêver et de s'offrir quelques petites douceurs qui, comble du bonheur, ne vous feront pas prendre un gramme !
Dans la veine de "Un ange est tombé", Claude Neix nous surprend ici avec une compilation de tranches de vie unique en son genre.
Sensuel ou émouvant, drôle ou poignant, ce recueil de petits textes se situe quelque part entre le manga et le soap ; la scénette sentimentale et la pure parodie.
"Guimauve et chocolat" est un OVNI de la fiction gay. Une gourmandise totalement inclassable comme seule Claude Neix pouvait avoir le culot d'en confectionner. Des nouvelles à lire, à relire et à relire encore lorsqu'on est saisi d'une envie dévorante de croquer un petit carré romantisme !
Je m’appelle Rachel. On a une belle maison, de l’argent, mes parents m’aiment, mes frères aussi. Alors dites-moi pourquoi je souffre ? Pourquoi, si souvent, j’étouffe d’être moi. Dans ces moments-là, je ne connais qu’un moyen de me libérer : la vitesse. Je monte dans ma voiture, je fais rugir le moteur, bondir mon bolide et je roule comme une folle. Je roule toute la nuit. J’aurais dû me douter que, la nuit, on rencontre forcément le garçon qu’il ne faut pas…
Je m’appelle Isaiah. Je fais partie de ces mecs qui n’ont jamais eu de chance. Pas de famille, pas de foyer, pas d’espoir. Même l’amour m’a tourné le dos. Mais une chose de m’a jamais, jamais trahi : ma caisse, même quand je la lance à 200 à l’heure. Alors, je n’aurais jamais imaginé qu’elle m’apporterait un jour les pires ennuis: une fille qui n’aurait jamais dû se trouver sur ma route…
C'est l'histoire d'une fille qui ne voulait pas aller à son bal de promo, d'un apprenti poète qui l'a épousée pour trouver l'inspiration et d'un petit garçon rondouillard qui, à défaut de devenir cow-boy de l'espace, est ravi de tracer la route en camping-car avec eux. L'équipée sauvage d'Hester Louise Day promet un voyage épique. La famille, même bricolée, ce n'est jamais un long fleuve tranquille, surtout quand on est recherché par la police et le FBI. Quand Jethro, son cousin de 10 ans, s’est invité dans le road trip, Hester n’a pas réfléchi aux conséquences. Ça ne la dérange pas d'être rattrapée, seulement, pas tout de suite, pas trop vite…
L’une est blonde, l’autre brune. L’une solaire et populaire, l’autre timide et solitaire. Sonia diteYuna écrit pour une association, Trames, qui publie un fanzine. Elle y rencontre Lou-Tiamat, qui s’affirme dans l’art du dessin suite au divorce brutal de ses parents. Leur amitié virtuelle se double d’échanges sur leurs créations et leur vie affective. Jusqu’au jour où les deux jeunes filles se rencontrent un week-end autour d’un projet…
Aujourd’hui, ma grande sœur a décidé de mourir. C’est moi qui l’ai trouvée et depuis je ne tourne pas rond. June avait une vie parfaite, bien plus belle que la mienne, alors pourquoi ? Je croyais la connaître par cœur et je me suis trompée… Pourtant, il y a une chose dont je suis tout à fait sûre : June n’a pas pu m’abandonner. Elle m’a forcément laissé un signe, quelque chose, elle me tend la main quelque part. Peut-être en Californie où elle rêvait d’aller vivre. Ma meilleure amie est de mon avis et Jake, ce confident secret de June, est d’accord aussi. Alors, même si pour trouver ce que je cherche on doit traverser tout le pays et aller jusqu’en Californie, on va le faire. Ensemble.
D'un côté il y a France, soixante et un ans, propriétaire d'une galerie d'art au caractère bien trempé.
De l'autre il y a Marion, sa belle-fille, jeune mère célibataire et timide.
Entre elles, une maison.
France est-elle à l'origine des incidents qui visent à déloger Marion de la demeure familiale pour de sombres raisons financières ? Pour la jeune femme, cela ne fait aucun doute : même si France joue les grands-mères modèles, c'est elle qui a semé des sachets de mort aux rats sur le terrain de jeux. Mais Marion n'est-elle pas un peu fragilisée depuis la mort de son père ?
Contrairement à ce qu'affirment tous les parents du monde, les monstres existent bel et bien. Et les contes de fées se transforment parfois en véritable descente aux enfers...
Elsa n'a plus froid, plus faim, plus peur depuis qu'un accident de montagne l'a plongée dans le coma.
Thibault a perdu toute confiance le jour où son frère a renversé deux jeunes filles en voiture.
Un jour, Thibault pénètre par erreur dans la chambre d'Elsa et s'installe pour une sieste. Elle ne risque pas de le dénoncer, dans son état. Mais le silence est pesant, même face à quelqu'un dans le coma. Alors, le voilà qui se met à parler, sans attendre de réponse.
Ce qu'il ignore, c'est que pour Elsa, tout est fini, jamais elle ne se réveillera. Mais tandis que médecins, amis et famille baissent les bras, Thibault, lui, construit une relation avec Elsa. Est-il à ce point désespéré lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?
Deenie, Lise, Gabby et Skye forment un groupe de meilleures amies au lycée. Adolescentes, leur principal sujet de conversation reste le sexe, et toutes se construisent un fantasme autour du moment où elles perdront leur virginité. Lorsque Lise puis Gabby sont prises de violentes convulsions, tout le lycée bruit de rumeurs sur une éventuelle épidémie : maladies vénériennes, complots, etc.
Lou a grandi tant bien que mal sous les ordres et les silences imposés d'un père tyrannique, cœur de pierre inapte à l'amour. Hors des murs de leur maison bourgeoise périgourdine, la famille Vandreuilh affiche un bonheur de façade car il est des milieux " bien nés " où l'on ne montre rien. Après une enfance toute en tension et une adolescence saccagée - notamment par un terrible drame familial - qui ne sont égayées que par la merveilleuse Bonne-Maman, Lou devient une jolie étudiante en droit, à Bordeaux. Elle réapprend à vivre, à s'émanciper, à découvrir enfin, au côté de Philippe, l'amour partagé. Mais tout cela n'a qu'un temps. De 1952 à nos jours, le portrait touchant de Lou, à la fois femme libre et fragile, qui en dépit de sa riche vie sentimentale, entre cruelles désillusions et espoir jamais vaincu, cache en elle et pour toujours ses blessures de petite fille...
À Bâton-Rouge, en Louisiane, la vie est paisible en cet été 1989. Le lycée est fini et le narrateur, 14 ans, va enfin passer ses journées à observer Lindy Simpson, sa jolie voisine d'en face – d'un an son aînée – à qui il voue une passion obsessionnelle depuis son enfance. Sa vue imprenable sur la fenêtre de la chambre de Lindy lui permet d'épier tous ses faits et gestes. Il consacre aussi son temps libre à échafauder des plans pour lui adresser la parole et la séduire par des tenuesvestimentaires souvent ridicules ou des choix musicaux qu'il déteste. Mais rien n'y fait, Lindy le regarde à peine. Jusqu'à ce soir terrible où tout bascule. Lindy est victime d'une agression brutale en rentrant chez elle. Elle ne reconnaît pas son violeur et la police interroge quelques suspects, dont le narrateur, mais ne trouvera jamais le coupable. Par qui Lindy a-t-elle été agressée dans ce quartier familial si paisible ? Pourquoi soudain certains des habitants semblent-ils avoir des choses à cacher ? Et pourquoi le narrateur, 30 ans plus tard, raconte-t-il cette histoire avec un sentiment de culpabilité ?
Fanny revient des États‐Unis pour décrocher le rôle de sa vie, celui qui lui permettrait de casser son image de fille sage. De retour en France, elle retrouve sa famille qui ne l’a jamais soutenue. Les choses n’ont pas changé. Fanny renoue avec sa meilleure amie et les deux femmes redeviennent complices comme au premier jour. Pour l’aider à se remettre d’une rupture, Fanny accepte de piéger le mufle qui a brisé le coeur de son amie. La voilà prisonnière de deux rôles au moment où elle rencontre quelqu’un qui pourrait l’aimer pour elle‐même.
Kaboul, 2007 : les Talibans font la loi dans les rues. Avec un père toxicomane et sans frère, Rahima et ses soeurs ne peuvent quitter la maison. Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui permettra à la jeune Rahima de se travestir jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se marier. Elle jouit alors d'une liberté qui va la transformer à jamais, comme le fit, un siècle plus tôt, son ancêtre Shekiba. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.
« Ce magnifique conte familial reflète à merveille les combats des femmes afghanes d'hier et d'aujourd hui. » Khaled Hosseini
« Hashimi entrelace deux histoires tout aussi captivantes l'une que l'autre dans un premier roman envoûtant. » Booklist
« À travers ce récit bouleversant, Hashimi donne la parole à celles qui ne l'ont pas. » Kirkus
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Bonne semaine à vous tous ;-)
Charlotte Bousquet me fait bien envie !
RépondreSupprimer"Je suis là" et "Plus loin, plus près" me tentent beaucoup :)
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