15 mars 2015

Sunday's books #35


 Image de chez Saefiel 
Me voilà lancée dans un nouveau rendez-vous : "Sunday's Books". 
Je trouve ce petit billet beaucoup plus sympathique, personnel et complet que l'IMM habituel. J'aime le fait de parler, en plus de mon blog, des articles, chroniques et vidéos de mes copinautes. 
J'espère que vous prendrez plaisir à me lire !

Mes lectures :
Cette semaine j'ai lu :

Mes lectures actuelles :

Mes lectures prévues pour la semaine à venir: 


In My Mailbox :
Mes réceptions du 08 au 14 mars :

Masse critique Babelio
Lecture pour JC Lattès
Presque dix ans se sont écoulés depuis que Julia Win est revenue de son voyage en Birmanie, le pays où son père est né et où elle a découvert un frère. Désormais brillante avocate à Manhattan, elle ne se sent pourtant pas pleinement épanouie. Lorsqu’elle commence à entendre dans sa tête une voix lui posant des questions qu’elle essaie depuis toujours d’esquiver – « Pourquoi vis-tu seule ? », « Qu’attends-tu de la vie ? » –, ses doutes grandissent encore.
Poussée par sa quête d’elle-même, Julia repart en Birmanie. Elle y découvre le destin d’une femme du nom de Nu Nu, un destin à la fois passionnant et tragique qui va bouleverser la vie de Julia.
Comme L’Art d’écouter les battements de cœur, ce roman chargé d’émotion explore les territoires fascinants du cœur humain.


Mes trocs
Forcée d'épouser un homme de trente ans son ainé, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve: l'arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quatorze ans. 
Enceinte, Laila met au monde une fille. D'abord rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir l'Afghanistan.
Mais parviendront-elles jamais à s'arracher à cette terre afghane sacrifiée, et à leur ville, Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs "milles soleils splendides"?


« Je crois qu il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j ai fait... 
La seule différence, c est que moi, je l ai vraiment fait ! »
Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l aube glacée, des centaine de chômeurs en quête d un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces. 
Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
Avec ce polar très noir, véritable plongée dans le cerveau d un psychopathe qui ferait passer Norman Bates pour un enfant de ch ur, Stephen King démontre une fois encore son époustouflant talent de conteur, qui s affranchit des frontières et des genres.

Psychologue et thérapeute, Torey Hayden est professeur-éducatrice dans une classe d'enfants souffrant de troubles du comportement.
Un lien très fort l'unit à Jade, une petite fille de huit ans qui se tient courbée et ne parle pas. Chaque soir, Jade rejoint Torey dans une salle de cours et, après avoir fermé la porte à clé pour que personne d'autre ne l'entende, elle se met à parler.
Ce qu'elle raconte est effrayant, incroyable. Des choses horribles ayant trait au sexe, à la violence, à la mort. La psychologue s'interroge. Réalité? Mensonges? Délires d'enfant perturbé? A force de patience, elle finit par découvrir la vérité. Une vérité qui dépasse l'entendement...

Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse. Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant... Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda. A mesure que progresse sa lecture, l'angoisse l'assaille... A-t-elle bien fait de venir s'installer à Churinga ? Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages, cette saga australienne s'inscrit dans la lignée des chefs-d'œuvre de Colleen McCullough.

Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l'Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration. 
C'est après une éprouvante traversée de l'Océan pacifique qu'elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir. 
À la façon d'un choeur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées… leurs nuits de noces, souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs… Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre et l'internement dans les camps de rétention - l'État considère tout Japonais vivant en Amérique comme traître. 
Bientôt, l'oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n'avaient jamais existé.

Diriger la bibliothèque de Verdant dans le Kansas ? Dorothy (D.J. pour les intimes) a l’impression de vivre un rêve aussi improbable que merveilleux. Et pas question de se laisser décourager parce que la bibliothèque n’a en réalité rien du pimpant établissement qu’elle avait imaginé, mais tout du tombeau lugubre. Pas question non plus de se laisser abattre parce que les membres de sa nouvelle équipe se montrent pour le moins étranges et peu sociables : elle saura les apprivoiser. Mais son enthousiasme et sa détermination flanchent sérieusement quand on lui présente Scott Sanderson, le pharmacien de la petite ville. Là, D.J. doit définitivement se rendre à l’évidence : elle est vraiment très, très loin du paradis dont elle avait rêvé. Car Scott n’est autre que le séduisant inconnu qu’elle a rencontré six ans plus tôt à South Padre et avec lequel elle a commis l’irréparable avant de fuir, éperdue de honte, au petit matin… Heureusement, elle ne ressemble en rien à la jeune femme libérée et passionnée qu’elle s’était amusée à jouer le temps d’une soirée entre copines : avec son chignon, ses lunettes et ses tenues strictes, elle est sûre que Scott n’a aucun moyen de la reconnaître.

Jeremy a toujours cru que Victoria l'aimerait, qu'ils passeraient leur vie ensemble. Le jour où elle le rejette, un 8 mai 2001, il décide de mettre fin à sa vie, accusant Dieu d'être responsable de son malheur. A son réveil, étrangement, Victoria est là. Elle l'aime. Nous sommes le 8 mai 2002. Un an a passé et malgré ses doutes et son étonnement, Jeremy découvre le Paradis sur terre... Après une journée étonnante, une lourde torpeur s'empare de lui et le plonge dans un profond sommeil. Quand il ouvre les yeux, une autre année s'est écoulée. Une année dont il n'a aucun souvenir. Victoria est enceinte de lui... Lorsqu'il s'éveille le 8 mai 2004, il est papa... Mais le temps semble s'accélérer, Jeremy voit ses réveils devenir de plus en plus chaotiques. Et, au matin du 8 mai 2010, lorsqu'il ouvre les yeux, Victoria est partie. Elle l'a quitté, l'accusant d'être cruel, exécrable, égoïste et mauvais. Emporté par ce cycle infernal, Jeremy voit son destin l'éloigner de son bonheur, de ses rêves. Peu à peu, il découvre qu'il a semé l'enfer sur terre. Fui par ses amis, craint par ses proches, il assiste impuissant à la ruine de sa famille, à sa déchéance sociale... Jusqu'à ce qu'il se retrouve seul au monde. Pourra-t-il sortir de cet enfer ? Qui est ce double qui sabote sa vie ? Jeremy est-il mort ? Est-il fou ? Amnésique ? Ou maudit par ce Dieu qu'il a osé défier ?

Richard dit Chiffo (ou Chiffonnier) est un passionné de vieilleries, un chasseur de bonnes affaires qui écume les vide-greniers, les ventes de succession et autres marchés aux puces. Un service de verres de guinguette, un caniche cache-pot, une chemise de bowling rétro, il n'en faut pas plus pour illuminer sa journée. Pour ce solitaire, chiner est un art de vivre, mieux, un état d'esprit. Il revend ensuite ses trouvailles dans sa petite boutique de Détroit, au grand dam de sa mère et de sa soeur qui désespèrent de le voir mûrir. Une vie somme toute assez bien réglée jusqu'au jour où tout bascule. Sa mère meurt, laissant derrière elle une maison pleine de souvenirs et de photos, qui vont remettre en cause bon nombre de certitudes sur la vie de ses parents. Dans le même temps, une déesse de la fripe pousse la porte de sa boutique. Visiblement elle cherche bien plus qu'une occasion...

A 43 ans, Jeff Winston meurt subitement d'une crise cardiaque, laissant derrière lui une vie médiocre et un mariage à la dérive. Quelle n'est pas sa stupeur lorsqu'il se réveille... dans sa chambre d'étudiant, âgé de 18 ans. Dans le passé, sa vie recommence comme avant. Sauf qu'il a gardé le souvenir de sa précédente existence...
Qui n'a jamais rêvé de pouvoir revivre son passé fort de son expérience d'aujourd'hui ?

« Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j’ai fait la gueule. Mais j’ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l’odeur de sa première clope. J’ai dit “ouais”, j’ai dit “super”, la mort dans l’âme, même si j’avais compris que la GTS pour la GTX, c’était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. »
Par petites touches qui sont autant d’instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand… Des petits riens qui seront tout.
Un premier roman remarquable, plein d’émotion, d’humour, de poésie, de profondeur, où la petite musique singulière de l’enfance ouvre sur une partition universelle.

Une existence réglée comme du papier à musique : de son emploi du temps à ses émotions, Elizabeth a tout planifié pour ne plus souffrir. 
Mais lorsqu'un inconnu fait irruption dans sa vie cette mécanique si bien huilée se dérègle. 
Insouciant, spontané, en quête perpétuelle d'aventures, le mystérieux Ivan semble touché par la grâce. 
Peu à peu, la jeune femme baisse le bouclier qui protégeait son coeur et sort de sa carapace. 
Mais que sait-elle d'Ivan ? D'où vient-il ? Est-il vraiment celui qu'il prétend être ou n'est-il qu'une illusion ?

Quel secret indicible peut pousser quelqu'un à commettre l'irréparable plutôt que d'assumer la responsabilité de ses actes ?
Un billet de quelques lignes en guise d'adieu. C'est tout ce que Noelle a laissé derrière elle avant de mettre fin à ses jours. Sa vocation de sage-femme, sa passion pour la défense de causes justes, son dévouement envers autrui - tout laissait penser qu'elle adorait la vie. Bouleversées, Tara et Emerson, ses meilleures amies, cherchent désespérément à comprendre. En fouillant dans son passé, elles découvrent que celle qu'elles croyaient connaître leur avait caché bien des choses, dont certaines les concernent en tout premier lieu...
De rebondissements en révélations, ce roman à plusieurs voix brosse un tableau poignant de l'amitié à l'épreuve des mensonges et des trahisons.


On me l'a prêté
Le 8 décembre 1995, brutalement, un accident vasculaire a plongé Jean-Dominique Bauby dans un coma profond.
Quand il en est sorti, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce que la médecine appelle le "locked-in syndrom" - littéralement : enfermé à l'intérieur de lui-même -, il ne pouvait plus bouger, manger, parler ou même simplement respirer sans assistance.
Dans ce corps inerte, seul un oeil bouge. Cet oeil - le gauche -, c'est son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie.
Avec son oeil, il cligne une fois pour dire "oui", deux fois pour dire "non". Avec son oeil, il arrête l'attention de son visiteur sur les lettres de l'alphabet qu'on lui dicte et fome des mots, des phrases, des pages entières... Avec son oeil, il a écrit ce livre : chaque matin pendant des semaines, il en a mémorisé les pages avant de les dicter, puis de les corriger.
Sous la bulle de verre de son scaphandre où volent des papillons, il nous envoie ces cartes postales d'un monde que nous ne pouvons qu'imaginer - un monde où il ne reste rien qu'un esprit à l'oeuvre. L'esprit est tour à tour sarcastique et désenchanté, d'une intensité qui serre le coeur. Quand on n'a plus que les mots, aucun mot n'est de trop.

Lifetime :
Je serai au Salon du Livre de Paris ! ♥ [2015]

Sur le blog :
Derniers articles mis en ligne :
CHRONIQUES:
 ♦Ceux de la plaine  (♥♥) 
After T2 (♥♥♥)
Et soudain tout change (♥♥♥♥)
RENDEZ-VOUS:
Mon planning de cette semaine :
CHRONIQUES:
♦22/11/63
♦Le diable au corps
♦Et si c'était vrai ...
♦Stupeur et tremblements
♦Où on va, papa ?
♦Avant d'aller dormir
♦Les vacances d'un serial killer
♦Je l'aimais
RENDEZ-VOUS:
♦Lundi → Les sorties littéraires du 16 au 22 mars
♦Samedi → BookNews #47
♦Dimanche →Sunday's Books #36

Et pour finir une petite citation littéraire :

Et voilà !! J'espère que cet article vous a plu !
Bisous et bon dimanche :)

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