Genre: Contemporain
Nombre de pages: 308
Date de sortie: 10/01/2013
Prix support papier: 20€00
Prix format numérique: /
ISBN: 978-2-84868-492-5
Editions: La Loupe
Acheter "Une rencontre" en papier
Synopsis:
Une rencontre va bouleverser la vie d'Anne Aubier, jeune veuve de trente-quatre ans, qui mène une vie paisible. Alors qu'elle se promène avec une parente dans le jardin du Luxembourg, son regard croise celui d'un homme accompagné d'un enfant. Dans cet homme, elle croit reconnaître celui qu'elle a aimé passionnément douze ans plus tôt et qu'elle n'a plus revu: Paul, le non-conformiste. Anne va tout mettre en oeuvre pour le retrouver.
Oscillant entre l'agitation et la réflexion, elle interrogera ceux qui l'ont connu, suivra sa trace en Belgique, interrompra la liaison confortable qu'elle a avec Philippe, rompant ainsi avec " l'ordre, la sécurité et le poids de la tradition ", tout en se replongeant dans un passé qu'elle idéalise peut-être. Impatience, doutes, attente, espoir, émotions alternent tout au long de sa recherche. Elle retournera finalement dans le jardin du Luxembourg, où a eu lieu la rencontre.
Elle retrouvera l'enfant, puis l'homme. Mais le passé peut-il renaître ? Peut-on reprendre une histoire d'amour douze ans après ? Est-ce vraiment Paul qu'elle a cru reconnaître, ou est-ce déjà une autre aventure ?
Informations:
Ce roman contient 10 chapitres
Ce roman contient 10 chapitres
Mes ressentis:
Je suis tombée sur ce livre complètement par hasard à la bibliothèque. J'habite une petite ville et ma biblio n'est pas très riche en livres, mais, j'aime y aller et trouver des livres que je n'aurais pas achetés dans le commerce.
J'ai tout d'abord aimé la couverture qui est très jolie et douce et j'ai aussi été attirée par le titre "Rencontre", simple et mystérieux... Je me suis dit que cela devait être une jolie romance et j'ai donc jeté mon dévolu sur ce titre.
L'exemplaire que j'ai emprunté est un livre des Éditions De la Loupe, c'est donc écrit en gros caractère, ce qui n'a pas été désagréable d'ailleurs ^^
Allez, parlons de l'histoire. Je vais faire court, malgré l'épaisseur du roman, j'ai trouvé l'histoire longue, parce qu'il ne se passe pas grand-chose dans ce livre. Vous avez dans le résumé une grande partie, c'est vous dire !
Est-ce que cela vaut le coup que je vous raconte l'histoire, je ne crois pas, mais bon, dans le doute ...
En fait, dans le premier chapitre, Anne est à se promener lorsqu'elle entraperçoit un homme. Cette personne, elle en est presque sûre, est un homme qui a fait partie de sa vie dans le passé. La rencontre est inattendue et Anne est surprise et sous le choc. Une fois qu'elle a repris ses esprits, Anne va frénétiquement chercher l'homme dans tout le jardin, mais ce sera trop tard, il a disparu.
Vous l'avez compris, Anne va entreprendre des recherches pour retrouver cet homme et savoir si oui ou non, c'est le Paul de son passé.
La première partie est ennuyeuse à mourir et la seconde, bien qu'un peu plus prenant ne m'a pas particulièrement emportée.
Je pense, tout simplement, que cela est dû au style de l'auteur. Je n'avais pas fait attention, mais Jacqueline de Romilly était une femme âgée et cela se ressent dans ses écrits. J'ai trouvé que le personnage principal, Anne, qui n'a pourtant que 34 ans, est terne, fatiguée et vieillotte, comparée aux héroïnes de nos jours. Elle n'a pas réussi à intercepter mon attention tellement je me suis sentie à l'opposé de cette femme. Pour Paul, c'est un petit peu la même chose puisque nous apprenons à le connaitre au travers des pensées d'Anne, ce qui fait de lui un personnage mystérieux et ça c'est plutôt positif, mais loin d'être séducteur.
La plume de l'auteur va avec ce que je vous ai dit plus haut. Pour moi son âge se ressent dans ses écrits et son roman est plus destiné aux personnes un peu plus âgées je pense. Je suis donc contente d'avoir lu ce livre qui n'est pas désagréable pour autant, mais ce n'était pas pour moi. Ce sera certainement le cas d'ici une trentaine d'années :)
Je suis tombée sur ce livre complètement par hasard à la bibliothèque. J'habite une petite ville et ma biblio n'est pas très riche en livres, mais, j'aime y aller et trouver des livres que je n'aurais pas achetés dans le commerce.
J'ai tout d'abord aimé la couverture qui est très jolie et douce et j'ai aussi été attirée par le titre "Rencontre", simple et mystérieux... Je me suis dit que cela devait être une jolie romance et j'ai donc jeté mon dévolu sur ce titre.
L'exemplaire que j'ai emprunté est un livre des Éditions De la Loupe, c'est donc écrit en gros caractère, ce qui n'a pas été désagréable d'ailleurs ^^
Allez, parlons de l'histoire. Je vais faire court, malgré l'épaisseur du roman, j'ai trouvé l'histoire longue, parce qu'il ne se passe pas grand-chose dans ce livre. Vous avez dans le résumé une grande partie, c'est vous dire !
Est-ce que cela vaut le coup que je vous raconte l'histoire, je ne crois pas, mais bon, dans le doute ...
En fait, dans le premier chapitre, Anne est à se promener lorsqu'elle entraperçoit un homme. Cette personne, elle en est presque sûre, est un homme qui a fait partie de sa vie dans le passé. La rencontre est inattendue et Anne est surprise et sous le choc. Une fois qu'elle a repris ses esprits, Anne va frénétiquement chercher l'homme dans tout le jardin, mais ce sera trop tard, il a disparu.
Vous l'avez compris, Anne va entreprendre des recherches pour retrouver cet homme et savoir si oui ou non, c'est le Paul de son passé.
La première partie est ennuyeuse à mourir et la seconde, bien qu'un peu plus prenant ne m'a pas particulièrement emportée.
Je pense, tout simplement, que cela est dû au style de l'auteur. Je n'avais pas fait attention, mais Jacqueline de Romilly était une femme âgée et cela se ressent dans ses écrits. J'ai trouvé que le personnage principal, Anne, qui n'a pourtant que 34 ans, est terne, fatiguée et vieillotte, comparée aux héroïnes de nos jours. Elle n'a pas réussi à intercepter mon attention tellement je me suis sentie à l'opposé de cette femme. Pour Paul, c'est un petit peu la même chose puisque nous apprenons à le connaitre au travers des pensées d'Anne, ce qui fait de lui un personnage mystérieux et ça c'est plutôt positif, mais loin d'être séducteur.
La plume de l'auteur va avec ce que je vous ai dit plus haut. Pour moi son âge se ressent dans ses écrits et son roman est plus destiné aux personnes un peu plus âgées je pense. Je suis donc contente d'avoir lu ce livre qui n'est pas désagréable pour autant, mais ce n'était pas pour moi. Ce sera certainement le cas d'ici une trentaine d'années :)
Pour conclure:
Un livre qui ne m'a pas vraiment plus et pourtant qui n'est pas désagréable à lire. La plume de l'auteur est fluide, mais vieillotte et cela se ressent dans l'histoire ainsi que dans le comportement des personnages. Ce n'est tout simplement pas pour moi, parce que ce n'est pas ce que je recherche dans mes lectures.
Un roman destiné aux personnes d'âges mûrs, qui trouveront certainement plus de qualité aux écrits de Jacqueline de Romilly.
Un livre qui ne m'a pas vraiment plus et pourtant qui n'est pas désagréable à lire. La plume de l'auteur est fluide, mais vieillotte et cela se ressent dans l'histoire ainsi que dans le comportement des personnages. Ce n'est tout simplement pas pour moi, parce que ce n'est pas ce que je recherche dans mes lectures.
Un roman destiné aux personnes d'âges mûrs, qui trouveront certainement plus de qualité aux écrits de Jacqueline de Romilly.
Angélique
Extrait:
La rencontre eut lieu au jardin du Luxembourg, en octobre, l'après-midi. Or, elle devait ensuite faire naître tant de doutes et avoir tant de répercussions qu'il importe de préciser bien clairement quelles en furent les circonstances.
On peut dire que c'était un mercredi, vers six heures. Anne Aubier traversait seulement le jardin, avec une parente éloignée, qu'elle venait de rencontrer chez un libraire. Elles étaient entrées par la porte de la rue de Fleurus, et se dirigeaient vers la station de métro Odéon. On peut dire qu'Anne avait travaillé presque toute la journée, qu'elle était fatiguée, contente de se retrouver dehors. On peut le dire, mais à quoi bon ? Rien, dans ces détails si ordinaires, ne saurait expliquer le caractère que prit la rencontre.
Peut-être vaudrait-il mieux dire qui était Anne, parler de son état civil ? Anne était veuve, à trente-quatre ans, après un court mariage avec un fonctionnaire colonial. Elle vivait seule, et son métier était de faire des traductions du russe. Mais que gagnera-t-on à savoir ces détails ? Anne avait beau traduire à longueur de journée des romans russes, elle n'avait point l'âme de leurs héros; elle était sage, douce, désespérément normale. Et elle avait beau vivre seule, son existence n'avait rien ni d'aventureux ni d'insatisfait. Elle ne pratiquait ni le grand amour, ni la dépression nerveuse, ni l'hystérie. Anne n'était, à aucun égard, un personnage de roman. Et rien, dans sa façon d'être, même si on la décrivait en tous sens, ne saurait expliquer ce qui lui arriva ce jour-là.
Peut-être les faits ont-ils d'autres causes. Peut-être, pour comprendre, vaudrait-il mieux se représenter ce qu'était la couleur de l'air et des choses en ce mercredi d'octobre, au Luxembourg. Si l'on arrivait à le dire exactement, intégralement, avec les ombres et les lumières, peut-être, peut-être cela aiderait-il. Mais alors, avec tout : avec la rumeur diffuse des feuilles et des voix, avec la poussière et la tiédeur, le poids d'une journée qui s'achève, la détente. Il faudrait y mettre... ah, chacun sait cela ! On a fini son travail du jour. On rentre. On quitte la rue et, en bavardant doucement, on pénètre dans le jardin public. On y fait à peine attention, mais, là, tout change. Le bruit des voitures s'estompe; les arbres ouvrent devant vous leurs grandes allées vacantes. On est entre deux rues, entre deux vies, en une sorte de brève vacance, volée sur la marge du jour. Et l'on accède à un monde en suspens, où s'entrecroisent cent loisirs qui s'ignorent les uns les autres. Il y a des enfants qui courent - rondes brusques et dangereuses qui foncent vers vous ne savez quoi, à grands cris inintelligibles; et d'autres, plus petits, le derrière à même le sable, absorbés dans un monde à eux. Il y a les mères, sur les chaises, qui lisent la presse du coeur. Mais comment dire ? Il y a tant de gens, tous chez eux, dont les univers se recoupent en s'ignorant. Affalés sur leurs sièges, il y a les étudiants (mais étudient-ils, en octobre ? que font-ils là ?), les pieds sur d'autres chaises, le ventre en avant, la nuque morte, ils affichent un abandon qu'ils voudraient lascif et qui est seulement provocant. Dans le soleil, ils suivent votre passage d'un long regard oisif et insolent : ils sont jeunes, ils sont chez eux. Et les amoureux aussi sont chez eux, qui lèvent un oeil furtif sur une présence à laquelle ils ne semblent pas croire. Pourquoi y croiraient-ils ? Anne Aubier parle à Colette Charron. Des couples de touristes étrangers, en quête de la dernière lumière, photographient une terrasse peuplée de personnes inconnues. Des familles se regroupent, s'appellent, s'attendent. Et des messieurs pressés, qui ont l'air d'intellectuels, passent, leur serviette en main, sans lever les yeux sur personne.
La rencontre eut lieu au jardin du Luxembourg, en octobre, l'après-midi. Or, elle devait ensuite faire naître tant de doutes et avoir tant de répercussions qu'il importe de préciser bien clairement quelles en furent les circonstances.
On peut dire que c'était un mercredi, vers six heures. Anne Aubier traversait seulement le jardin, avec une parente éloignée, qu'elle venait de rencontrer chez un libraire. Elles étaient entrées par la porte de la rue de Fleurus, et se dirigeaient vers la station de métro Odéon. On peut dire qu'Anne avait travaillé presque toute la journée, qu'elle était fatiguée, contente de se retrouver dehors. On peut le dire, mais à quoi bon ? Rien, dans ces détails si ordinaires, ne saurait expliquer le caractère que prit la rencontre.
Peut-être vaudrait-il mieux dire qui était Anne, parler de son état civil ? Anne était veuve, à trente-quatre ans, après un court mariage avec un fonctionnaire colonial. Elle vivait seule, et son métier était de faire des traductions du russe. Mais que gagnera-t-on à savoir ces détails ? Anne avait beau traduire à longueur de journée des romans russes, elle n'avait point l'âme de leurs héros; elle était sage, douce, désespérément normale. Et elle avait beau vivre seule, son existence n'avait rien ni d'aventureux ni d'insatisfait. Elle ne pratiquait ni le grand amour, ni la dépression nerveuse, ni l'hystérie. Anne n'était, à aucun égard, un personnage de roman. Et rien, dans sa façon d'être, même si on la décrivait en tous sens, ne saurait expliquer ce qui lui arriva ce jour-là.
Peut-être les faits ont-ils d'autres causes. Peut-être, pour comprendre, vaudrait-il mieux se représenter ce qu'était la couleur de l'air et des choses en ce mercredi d'octobre, au Luxembourg. Si l'on arrivait à le dire exactement, intégralement, avec les ombres et les lumières, peut-être, peut-être cela aiderait-il. Mais alors, avec tout : avec la rumeur diffuse des feuilles et des voix, avec la poussière et la tiédeur, le poids d'une journée qui s'achève, la détente. Il faudrait y mettre... ah, chacun sait cela ! On a fini son travail du jour. On rentre. On quitte la rue et, en bavardant doucement, on pénètre dans le jardin public. On y fait à peine attention, mais, là, tout change. Le bruit des voitures s'estompe; les arbres ouvrent devant vous leurs grandes allées vacantes. On est entre deux rues, entre deux vies, en une sorte de brève vacance, volée sur la marge du jour. Et l'on accède à un monde en suspens, où s'entrecroisent cent loisirs qui s'ignorent les uns les autres. Il y a des enfants qui courent - rondes brusques et dangereuses qui foncent vers vous ne savez quoi, à grands cris inintelligibles; et d'autres, plus petits, le derrière à même le sable, absorbés dans un monde à eux. Il y a les mères, sur les chaises, qui lisent la presse du coeur. Mais comment dire ? Il y a tant de gens, tous chez eux, dont les univers se recoupent en s'ignorant. Affalés sur leurs sièges, il y a les étudiants (mais étudient-ils, en octobre ? que font-ils là ?), les pieds sur d'autres chaises, le ventre en avant, la nuque morte, ils affichent un abandon qu'ils voudraient lascif et qui est seulement provocant. Dans le soleil, ils suivent votre passage d'un long regard oisif et insolent : ils sont jeunes, ils sont chez eux. Et les amoureux aussi sont chez eux, qui lèvent un oeil furtif sur une présence à laquelle ils ne semblent pas croire. Pourquoi y croiraient-ils ? Anne Aubier parle à Colette Charron. Des couples de touristes étrangers, en quête de la dernière lumière, photographient une terrasse peuplée de personnes inconnues. Des familles se regroupent, s'appellent, s'attendent. Et des messieurs pressés, qui ont l'air d'intellectuels, passent, leur serviette en main, sans lever les yeux sur personne.
Parlons de l'auteur:
Née à Chartres2 le 26 mars 19133, Jacqueline David est la fille de Maxime David, normalien, professeur agrégé de philosophie, mort pour la France2 le 2 octobre 1914, et de Jeanne Malvoisin2 (devenue femme de lettres après la Grande Guerre)4. Maxime David, reçu premier au concours à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm et premier à l’agrégation de philosophie, rencontre Jeanne Malvoisin à la Sorbonne, pendant les cours d'Henri Bergson. Ils se marient en 1909 mais le caporal Maxime David est tué au front le 2 octobre 1914, à Saint-Mard-les-Triots dans la Somme lors de la Première Guerre mondiale5.
Jeanne Maxime-David élève désormais seule sa fille, avec l'objectif que son enfance ne se ressente pas de la mort de son père tout en désirant la voir première de classe5. Après des premières années heureuses dans l'appartement de la rue des Bauches dans le XVIe arrondissement de Paris6, elle fait de brillantes études secondaires au lycée Molière, où elle est lauréate du concours général de latin et deuxième prix en grec ancien en 1930N 3. Après sa khâgne au lycée Louis-le-Grand, elle est admise à 20 ans à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (promotion 19332,N 4).
Élève de l'helléniste Paul Mazon, elle est reçue à l'agrégation de Lettres2 en 1936. En 1933, sa mère lui offre en cadeau une édition ancienne de l’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide, œuvre qui va avoir une influence déterminante sur sa vie5. Elle se marie en 1940 avec Michel Worms de Romilly2, éditeur aux Belles Lettres, dont elle divorce en 1973N 5. Du fait de l'origine juive de son père comme de son mari (descendant de Olry Worms de Romilly), elle se voit refuser le droit d'enseigner par le régime de Vichy en décembre 1941. Elle obtient enfin son doctorat ès Lettres en 19475.
Née à Chartres2 le 26 mars 19133, Jacqueline David est la fille de Maxime David, normalien, professeur agrégé de philosophie, mort pour la France2 le 2 octobre 1914, et de Jeanne Malvoisin2 (devenue femme de lettres après la Grande Guerre)4. Maxime David, reçu premier au concours à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm et premier à l’agrégation de philosophie, rencontre Jeanne Malvoisin à la Sorbonne, pendant les cours d'Henri Bergson. Ils se marient en 1909 mais le caporal Maxime David est tué au front le 2 octobre 1914, à Saint-Mard-les-Triots dans la Somme lors de la Première Guerre mondiale5.
Jeanne Maxime-David élève désormais seule sa fille, avec l'objectif que son enfance ne se ressente pas de la mort de son père tout en désirant la voir première de classe5. Après des premières années heureuses dans l'appartement de la rue des Bauches dans le XVIe arrondissement de Paris6, elle fait de brillantes études secondaires au lycée Molière, où elle est lauréate du concours général de latin et deuxième prix en grec ancien en 1930N 3. Après sa khâgne au lycée Louis-le-Grand, elle est admise à 20 ans à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (promotion 19332,N 4).
Élève de l'helléniste Paul Mazon, elle est reçue à l'agrégation de Lettres2 en 1936. En 1933, sa mère lui offre en cadeau une édition ancienne de l’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide, œuvre qui va avoir une influence déterminante sur sa vie5. Elle se marie en 1940 avec Michel Worms de Romilly2, éditeur aux Belles Lettres, dont elle divorce en 1973N 5. Du fait de l'origine juive de son père comme de son mari (descendant de Olry Worms de Romilly), elle se voit refuser le droit d'enseigner par le régime de Vichy en décembre 1941. Elle obtient enfin son doctorat ès Lettres en 19475.
Quelques liens indispensables:
Jacqueline de Romilly a écrit ce livre en 1966... En outre je trouve que cet écrit est une véritable introspection de l'âme humaine avec des sentiments merveilleusement décrits.
RépondreSupprimerOui, je le sais, j'ai fait des recherches lorsque j'ai écrit ma critique. Je reste quand même sur ma position, mais merci pour votre commentaire.
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