Genre: Roman Contemporain
Nombre de pages: 144
Date de sortie: 21/08/2014
Prix support papier: 13€50
Prix format numérique: 9€49
ISBN: 9782226258274
Editions: Albin Michel
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Synopsis:
Madame Diogène ne vit pas dans un tonneau mais dans un appartement transformé en terrier. Elle y a accumulé au fil du temps des tombereaux d’immondices dont les remugles ont alerté les voisins. Elle n’en a cure, elle règne sur son domaine, observe le monde de sa fenêtre, en guette l’effondrement et le chaos. Elle sait qu’autre chose se prépare.
Plongée vertigineuse dans la folie, analyse minutieuse de la solitude radicale, ce premier roman d’Aurélien Delsaux explore avec une force et une maîtrise étonnantes un territoire aussi hallucinant qu’insoupçonné.
Mon avis:
Je remercie le site Entrée Livre pour m'avoir permis de lire ce roman dans le cadre du Prix des lecteurs 2014. Je remercie également les Editions Albin Michel pour cette découverte.
Informations:
Ce roman contient 12 chapitres.
Ce roman contient 12 chapitres.
Mes ressentis:
Une vieille femme erre dans son appartement, elle ne souhaite voir personne, vit dans ses déchets et excréments et observe le moindre bruit venant de son immeuble, de ses voisins ou de la rue.
Je ne m'attendais pas à ça et j'ai été plus que surprise par le contenu de ce roman. Madame Diogène est un livre qui nous expose les conséquences de la solitude sur l'être humain. J'ai eu beaucoup de mal à me mettre à la place de cette femme, elle est très difficile à décrypter puisqu'elle est sauvage dans tous les sens du terme. Par exemple, elle vit avec des bestioles et fait des choses répugnantes et bizarres. Elle s'en prend même physiquement à une personne et la mord férocement.
Au delà de cela, j'ai eu aussi beaucoup de mal à comprendre les autres personnages (les voisins, la nièce de la vieille dame, l'assistante sociale .... ), personne ne réagit. Les voisins voient leur immeuble se dégrader, leurs appartements accueillent des bêtes plus répugnantes les unes que les autres et mise à part des menaces, rien ne se passe. L'assistante sociale se déplace, mais repart aussi vite et la nièce n'en mène pas large non plus. Du coup, c'est assez déconcertant. J'ai eu l'impression de revoir la scène du film "Tatie Danielle", lorsque la vieille dame mange sa pâtée pour chiens et déambule dans l'appartement complètement ravagé par la saleté.
Je comprends bien que l'auteur, Aurélien Delsaux ait fait de son personnage principal, un être fatigué, au mental fragile. Je pense que ce choix est fait pour que l'on comprenne l’ampleur de l'état psychologique de cette femme, mais pour ma part, ce récit manque cruellement de sentiments. J'aurais aimé me sentir proche d'elle pour que cette histoire me prenne aux tripes et que je ressente autre chose que du dégoût et de la réticence.
Certains passages m'ont plu, d'autres moins. Il y a un quelques longueurs et un manque de rebondissement puisque rien de plus ne se passe, mise à part cette descente aux enfers pour cette femme et la fin est plus que prévisible. Je n'ai pas été déçue par cette fin, elle ne m'a pas surprise, c'est tout.
Une vieille femme erre dans son appartement, elle ne souhaite voir personne, vit dans ses déchets et excréments et observe le moindre bruit venant de son immeuble, de ses voisins ou de la rue.
Je ne m'attendais pas à ça et j'ai été plus que surprise par le contenu de ce roman. Madame Diogène est un livre qui nous expose les conséquences de la solitude sur l'être humain. J'ai eu beaucoup de mal à me mettre à la place de cette femme, elle est très difficile à décrypter puisqu'elle est sauvage dans tous les sens du terme. Par exemple, elle vit avec des bestioles et fait des choses répugnantes et bizarres. Elle s'en prend même physiquement à une personne et la mord férocement.
Au delà de cela, j'ai eu aussi beaucoup de mal à comprendre les autres personnages (les voisins, la nièce de la vieille dame, l'assistante sociale .... ), personne ne réagit. Les voisins voient leur immeuble se dégrader, leurs appartements accueillent des bêtes plus répugnantes les unes que les autres et mise à part des menaces, rien ne se passe. L'assistante sociale se déplace, mais repart aussi vite et la nièce n'en mène pas large non plus. Du coup, c'est assez déconcertant. J'ai eu l'impression de revoir la scène du film "Tatie Danielle", lorsque la vieille dame mange sa pâtée pour chiens et déambule dans l'appartement complètement ravagé par la saleté.
Je comprends bien que l'auteur, Aurélien Delsaux ait fait de son personnage principal, un être fatigué, au mental fragile. Je pense que ce choix est fait pour que l'on comprenne l’ampleur de l'état psychologique de cette femme, mais pour ma part, ce récit manque cruellement de sentiments. J'aurais aimé me sentir proche d'elle pour que cette histoire me prenne aux tripes et que je ressente autre chose que du dégoût et de la réticence.
Certains passages m'ont plu, d'autres moins. Il y a un quelques longueurs et un manque de rebondissement puisque rien de plus ne se passe, mise à part cette descente aux enfers pour cette femme et la fin est plus que prévisible. Je n'ai pas été déçue par cette fin, elle ne m'a pas surprise, c'est tout.
Pour conclure:
Je pense sincèrement que ce roman trouvera ses lecteurs, car l'histoire est atypique. Pour son premier roman Aurélien Delsaux a fait preuve d'audace et d'originalité. Cependant, je pense que ce livre ne s'adresse pas à tout le monde et qu'il faut aimer l'univers particulièrement glauque que l'auteur nous propose.
Je pense sincèrement que ce roman trouvera ses lecteurs, car l'histoire est atypique. Pour son premier roman Aurélien Delsaux a fait preuve d'audace et d'originalité. Cependant, je pense que ce livre ne s'adresse pas à tout le monde et qu'il faut aimer l'univers particulièrement glauque que l'auteur nous propose.
Angélique
Extrait:
Monsieur Jean lui tend un carré de mouchoir impeccable, dont un angle céruléen pointait jusque-là hors de sa poche de chemise. L'Assistante secoue d'abord les mains devant ses narines, s'exclamant:
-Mais comment faites-vous pour vivre avec cette puanteur, c'est odieux.
Elle, elle ne pourrait pas, tout mais ça non, elle ne pourrait pas.
Elle garde le mouchoir sur son nez, Monsieur Jean fait un geste d'abandon, il le lui cède. Et alors que peu à peu des pas s'éloignent, que des portes grincent, se referment, la voix de Monsieur Jean monte peu à peu et résonne dans le vide de la cage d'escalier :
-L'odeur, oui ! Mais l'odeur n'est rien, Madame. Le pire, c'est les cafards.
Extrait audio:
Interview de l'auteur:
Parlons de l'auteur:
Aurélien Delsaux est né en 1981 et vit en Isère où il est professeur et comédien. Il a fondé en 2006 sa propre compagnie de théâtre et met aussi bien en scène ses propres pièces que celles de Molière, Shakespeare, Camus ou Corneille dont il a monté Le Cid avec dix marionnettes géantes auxquelles il fait avec une comédienne interpréter tous les rôles. Madame Diogène est son premier roman.
Bibliographie:
♦Madame Diogène → Editions Albin Michel (2014)
♦Madame Diogène → Editions Albin Michel (2014)
Quelques liens indispensables:
♦Site des Editions Albin Michel
♦Site des Editions Albin Michel
♦Suivez les Editions Albin Michel sur Twitter
♦Blog de l'auteur
♦Suivez Aurélien Delsaux sur Twitter
♦Site Entrée Livre
♦Blog de l'auteur
♦Suivez Aurélien Delsaux sur Twitter
♦Site Entrée Livre
J'aimerai beaucoup lire se roman pour voir comment l'auteur peint la solitude et la folie. Je ne suis pas étonnée que personnes ne réagissent, l'humain fuit ce genre de personne, par peur. C'est vraiment un sujet que j'aimerai lire.
RépondreSupprimerN'hésite pas dans ce cas :)
SupprimerJe n'ai pas choisi ce livre chez Albin Michel mais il a l'air bien :)
RépondreSupprimerC'est particulier, mais oui, c'est une bonne lecture.
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