18 août 2014

Les sorties littéraires du 18 au 24 août


"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder" (Oscar Wilde)
BONNES LECTURES !!!




« Tu sais, je n’arrive pas à comprendre où et quand commençait la réalité, ce sarcophage où je suis enfermé, les résultats médicaux, le rien de ma vie. Et cet autre monde, ces autres mondes où je vivais. J’étais plongé dans des nuits multiples, comme des labyrinthes d’où je devais m’extraire. Je devais trouver la sortie. Je la savais en moi, quelque part. »
   
Quelque part en Louisiane de nos jours, Mary Lee vit avec sa fille Dana et ses petits enfants, Marcus, Wes, Jonah et Deborah. La police vient juste de faire une descente chez eux, soupçonnant Marcus de faire du trafic de drogue. L’adolescent a été humilié et chaque membre de la famille a réagit à sa manière à la violence du moment. Ils vont faire bonne figure face aux voisins et faire comme d’habitude quand la chaleur est insupportable, aller au bord de la rivière Rouge pour se rafraîchir. Au fil des chapitres, chaque personnage nous donne sa version de la manière dont il a vécu la présence des flics. Réunis dans la voiture familiale pour rejoindre le bord de la rivière, les plus jeunes rêvent à leur avenir, Dana aux hommes qui ne sont pas restés et Mary Lee, la grand-mère, à son frère Howard, qui des années plus tôt, a été agressé. Ce livre est une réflexion sur la situation des Noirs dans l’Amérique d’aujourd’hui, celle d’Obama. Les inégalités sont loin d’être réduites, notamment chez les plus pauvres. L’esclavagisme d’abord et le ségrégationnisme qui était encore de mise dans les années 60 ont laissés des traces et engendrés des réflexes dont on mesure toujours les conséquences. L’auteure nous décrit de façon magistrale l’état d’esprit des gens, génération après génération. Les peurs et les frustrations se transmettent de façon inconsciente. Les tragédies se reproduisent aussi. Quand la famille roule vers la rivière, une voiture de police surgit derrière eux. La tension est telle que même la fillette de 3 ans est terrorisée alors que personne ne parle. Un véritable drame va se jouer, dont l’origine se situe loin, aux début de l’esclavagisme.
   
Déposant son enfant à l’école, quel parent n’a pas imaginé se glisser dans la salle de classe une fois que la cloche a sonné ? C’est ce à quoi nous invite Dominique Deconinck, institutrice passionnée à l’enthousiasme communicatif. Avec finesse et humanité, elle raconte son quotidien, ce qu’elle voit et ce qu’elle entend : les leçons, les jeux, les confidences, le découragement ou le chagrin, les miracles de la confiance… Elle nous fait vivre ces moments où certaines choses se jouent, et où d’autres se dénouent. Un livre simple et touchant, à contre-courant des témoignages alarmistes ou des essais pessimistes, qui dit le bonheur d’enseigner aujourd’hui.
   
Meili, une jeune paysanne chinoise, est mariée à Kongzi, lointain descendant de Confucius. Voulant à tout prix un fils pour assurer sa lignée, il met enceinte Meili alors qu'ils ont déjà une fille, défiant la politique de l'enfant unique. Pour éviter les agents de contrôle, ils doivent fuir et commencer une vie de cavale à travers la Chine. 

Ensemble, ils ont vécu une intense passion : Tenley, jeune femme fragile s’est jetée à corps perdu dans son amour pour son « bad boy », le beau et ténébreux Hayden. Il a tatoué de magnifiques motifs sur le corps de la jeune femme et y a imprimé sa marque. Mais les jeunes amants sont rattrapés par leurs passés respectifs. Hayden est tourmenté par des cauchemars concernant le meurtre de ses parents. Quant à Tenley, la tragédie que sa famille a vécue laisse une blessure qui ne cicatrise pas. Alors qu’Hayden se rapproche de la vérité concernant la mort de ses parents, il doit réussir à faire taire son sentiment de culpabilité. Sinon, il risque de perdre la femme qu’il aime. Une femme et qui parvient peu à peu à briser son armure et à trouver le chemin de son cœur… Intense, déchirant, sombre, sensuel : une histoire d’amour incomparable.
   
Lan et Alexis filent le parfait amour, et leurs projets d’avenir pour l’après-lycée sont au beau fixe. Mais c’est compter sans leur héritage obscur et le poids des responsabilités qui pèse sur leurs épaules. Car si Lan sait qu’il sera chamane un jour, Alexis est loin de se douter que le clan Pendreff va se rappeler à lui de façon aussi soudaine qu’impérieuse... Et en ces temps de danger où leur sang d’immortels attise toutes les convoitises, il leur serait bien malavisé de ne pas répondre à l’appel. Leur condition extraordinaire et leur union hors normes permettront-elle à leurs deux peuples, si différents soient-ils, de faire front face au plus grand danger qui soit ?
   
Ma fille était belle, ma fille était intelligente, ma fille était drôle… Mais elle a rencontré Monseigneur. Il a des bottines qui brillent et des oreilles pointues comme Belzébuth. Il lui a fait rencontrer Jésus. Depuis, ma fille n’est plus la même. Elle veut être sainte. Rose comme un bonbon, bleue comme le ciel.
   
Ladydi, quatorze ans, est née dans un monde où il ne fait pas bon être une fille. Dans les montagnes du Guerrero au Mexique, les femmes doivent apprendre à se débrouiller seules, car les hommes ont les uns après les autres quitté cette région pour une vie meilleure. Les barons de la drogue y règnent sans partage. Les mères déguisent leurs filles en garçons ou les enlaidissent pour leur éviter de tomber dans les griffes des cartels qui les « volent ». Et lorsque les 4X4 patrouillent dans les villages, Ladydi et ses amies se cachent dans des trous creusés dans les arrière-cours, pareilles à des animaux qui détalent pour se mettre en sécurité. Alors que la mère de Ladydi attend en vain le retour de son mari, la jeune fille et ses amies rêvent à un avenir plein de promesses, qui ne serait pas uniquement affaire de survie. Portrait saisissant de femmes sur fond de guerre perdue d'avance, Prières pour celles qui furent volées, écrit dans une langue brûlante et charnelle, est une histoire inoubliable d'amitié, de famille et de courage.
   
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur: la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.Avec Peine perdue, Olivier Adam signe un livre d'une densité romanesque inédite, aux allures de roman noir, et dresse le portrait d'une communauté désemparée, reflet d'un pays en crise.
   
« Florence, Suzanne, Judith. Elles forment une sarabande dans ma tête. Leur amitié m'a construite et m'a rendue différente. Avec elles, j'ai ressenti ce à quoi nous ne pensions jamais, ce que vivre signifiait. »Une nuit d'été, la narratrice se réveille, submergée par une vague de souvenirs qu'elle croyait enfouis dans l'oubli. Sous ses yeux défilent les vies de trois amies avec qui elle a grandi, trois femmes aux destins poignants, trois parties d'elle qu'elle rassemble soudain. Roman sur la jeunesse, ses espérances, ses illusions, ses foucades et ses coups de foudre, Immortelles est surtout un hymne à l'amitié féminine.
   
Laponie, pas loin de Barentz, dans une zone interdite. L'ancienne ville minière de Voulkor a été rasée. Des déchets nucléaires ont rempli les galeries des mines, et, depuis trente ans, les survivants résistent en communautés plus ou moins soudées par l'espoir d'en sortir. Seul Kolya n'y croit pas et pour cause, il est le dernier Lapon de la toundra arctique, porteur des esprits des ancêtres. Ce qui le retient c'est la présence de Lyouba, le seul être jeune de la zone. Lyouba a 20 ans et ne connaît rien d'autre. Kolya, le colosse solitaire, qui passe ses journées à sculpter des figurines d'ivoire, va l'aider à s'enfuir de ce lieu maudit où la peur et la haine remplissent le coeur des hommes. Pavloff sait dépeindre les lieux désolés de containers et d'acier rouillé, d'êtres humains plongés dans la nuit polaire, arrimés à reproduire les gestes d'avant la catastrophe, aveugles à se libérer. Un monde sans grâce, sans espoir, condamné par la furie prédatrice des trusts industriels. Mais il sait aussi évoquer la beauté glacée de la toundra, la toute-puissance de la nature arctique, la solitude magnifique de 'l' homme à la carrure d'ours 'et de 'la fille à la cape de loup ', tous deux nés sur cette terre hostile et reliés à l'esprit de leurs ancêtres.
   
« Il y a des histoires qui sont des déclarations de guerre. Voilà pourquoi, moi, Jeanne, je me suis tue. J’ai préféré attendre que le temps passe. J’étais petite, à l’époque, dix ans et quelques mois. Mais l’heure est venue de parler. » L’ignoble Nécrole a encore frappé. L’objet de sa bataille ? Les mots. Il y en a trop, beaucoup trop. Pour faire taire tous les incurables bavards, tous les poètes, tous les chanteurs, tous les raconteurs d’histoires, tous les amoureux qui disent et redisent leur flamme, tous les humiliés qui protestent, tous les journalistes qui révèlent et, trouve-t-il, polluent de leurs nuisances sonores jusqu’à la nuit, Son Excellence le très distingué Président à vie a édité une liste, pompeusement intitulée « Circulaire VIII.2012.3917 », celle des trente mots désormais autorisés. Pour Mlle Laurencin et les élèves de CM2 de l’école Simon-Bolivar, c’est décidé, la guerre est déclarée. Parmi les escales de cette croisade sur terre et sur mer bientôt suivie par l’île tout entière, on apprendra comment le Palais de justice fait les choux gras de deux brasseries aux drôles de spécialités et ce que le Pays de Tendre dit de l’amour, on découvrira qu’une salle de classe et un centre de stratégie militaire ne sont pas si éloignés et qu’une ancienne mine d’or peut renfermer bien plus précieux que le plus précieux des métaux. Amis ou ennemis de Jeanne, en campagne ou non contre l’ignorance, on croisera le chemin d’une petite foule d’êtres et de créatures, parmi lesquels un élégant, trois jeunes à capuches, des pompiers, un Capitan accablé et très prolixe en anecdotes, un brochet plus vrai que nature, deux vieilles soeurs aussi virulentes qu’érudites, un certain M. Henri et, toujours, la furie de Nécrole… Plus de dix ans après sa première déclaration d’amour à la grammaire, Erik Orsenna ne pouvait conclure qu’en explorant la fabrique des mots. Qui les crée ? D’où viennent-ils ? Comment combinent-ils leurs origines ? A-t-on le droit d’en inventer de nouveaux ? Si l’anglais domine toutes les autres langues, nos mots à nous seront-ils réduits à l’esclavage ? À toutes ces questions, Jeanne répond, une fois de plus, et raconte ses aventures au sein de cette mystérieuse fabrique. 

Deux frères, Alexandre et Yann, aiment la même femme, Maria, rencontrée au milieu des années 1960 alors qu'ils sont tous les trois étudiants. Pendant plus de quarante ans, elle sera le pivot de leur vie et la spectatrice intime de cette histoire d'amour qui va se dérouler essentiellement à Paris, noyau politique, littéraire et artistique d'une France en mutation. Alexandre, l'aîné, deviendra professeur de lettres, Yann, le cadet, après un passage à l'École Normale Supérieure, sera avocat, Maria écrira des biographies. Le mouvement pacifiste et hippie va laisser place aux paillettes du premier néolibéralisme puis aux différentes crises économiques qui aboutiront à la récession des années 2000, Truffaut tournera Jules et Jim, Lacan endoctrinera des cohortes de jeunes psychanalystes, Althusser étranglera sa femme, Jankélévitch et Levinas croiseront Derrida, Deleuze, et même Lagarde et Michard. C'est Allis, amie d'Alexandre et témoin extérieur, qui nous raconte l'histoire belle mais terrible de ces quarante années d'amour et de trahison. 
Après la mort de son père, Layken part s’installer dans le Michigan avec sa mère et son frère. Seulement âgée de 18 ans, elle est malgré tout considérée comme un roc par sa famille. Sa rencontre avec Will change tout, surtout que des obstacles se dressent devant eux.
 
"Cet adolescent maigrichon possède ce petit quelque chose qu'on ne rencontre qu'une fois par génération. C'est un chef né. Un artiste." Ainsi débute l'ascension d' Hassan Haji, gourmet improbable de ce roman picaresque. Né au dessus du petit restaurant de son grand-père à Bombay, Hassan grandit dans les senteurs de curry, entre les promenades dans les marchés aux épices et l'initiation à la bonne chère en compagnie de sa mère. Mais une tragédie pousse les siens à l'exil. Direction l'Angleterre, d'abord, et, par la force des choses, la France et Lumière, un petit village du Jura dans lequel la famille Haji ouvre une gargote en face d'un respectable restaurant, celui de mme Mallory, chef émérite. Une guerre culturelle et culinaire s'ensuit, jusqu'à ce que mme Mallory accepte de prendre sous son aile le jeune Hassan, lequel finira par emprunter un chemin qui le mènera à Paris, vers de nouvelles aventures... Cent pas, c'est la courte distance qui sépare le boui-boui familial de l'établissement deux étoiles. Une vie sera nécessaire à Hassan Haji pour les parcourir. Vif, débordant de couleurs, de saveurs et d'arômes, "Le Voyage de cent pas" est une friandise succulente dans laquelle s'incorpore une réflexion sur la famille, l'immigration et les mystères du bon goût. 

« C'est chez Dayen que j'avais ressenti les premiers signes d'une déprise, d'un départ j'ignorais alors qu'il serait précédé de beaucoup d autres. Un accablement, une aversion soudaine pour le décor, le décor humain j'entends, car il y avait un piano. Qu est-ce que mon corps autrement dit ce qu'il me restait de ma vie faisait là ? » Voyage intérieur et tableau d une époque, La recherche de la couleur fait éclater tous les cadres. 

Il me reste deux semaines à vivre. Ensuite, je sais que vous me tuerez. C'est le sort que vous réservez à tous les espions que vous coincez, non ? Alors autant coopérer, si ça peut m'éviter les interrogatoires brutaux du capitaine SS von Linden. Je vais vous livrer tout ce que je sais de l'effort de guerre britannique : les codes, les lieux, les modèles d'avion... Tout a commencé le jour où j'ai rencontré Maddie. Le pilote qui m'a conduite jusqu'en France, c'était elle. Nous avons tenté une invasion en tandem... Nous formions une équipe du tonnerre.
   
Le vieux Mikluš se déciderait-il à parler ? Rongé par le remords d'avoir gardé le silence, il s'en remet à un journaliste venu à l'occasion des vingt ans de la chute du Mur de Berlin, et raconte les siens, cette communauté rom installée sur une rive slovaque du Danube. Dilino est le souffre-douleur de la bande, parce qu'il est différent avec son air de gadjo. Il ignore qui est cette femme qui s'occupe parfois de lui. «La Vieille» s'appelait Chnepki et avait une voix d'ange. Elle fut brisée en plein vol un matin de 1942 et réduite au silence des années durant. Jusqu'au jour où apparut Lubko, le sculpteur de marionnettes qui jouait du violon comme un Tsigane. À l'heure où de plus en plus de crânes rasés tapissent la ville de croix gammées, Mikluš éclaire ces existences opprimées, révèle les non-dits. Et balaie les étiquettes pour laisser surgir les visages. 

Yanis est sincèrement amoureux de Camille. Ils se sont rencontrés trois ans plus tôt. Pourtant, “être un mec” et “assurer” avec les filles, c’est plus facile à dire qu’à faire. Devenir un homme oui, mais quel homme ? Et est-ce que tous les hommes sont censés savoir instinctivement quoi faire ? Camille le trompe, lassée d’attendre qu’il fasse le premier pas, et lui avoue son dérapage dans une lettre. Yanis coupe brutalement les ponts avec elle, vacille, doute sur son identité. Il fait de nouvelles rencontres même si, une fois encore, il réalise que ce n’est jamais simple d’aller vers les autres… Auprès de son cousin Manu, apprenti comédien de passage à Paris, il trouve le réconfort et les conseils qui lui manquaient. Il découvre le théâtre, la prise de risques, le bonheur de jouer et de vivre les mots des autres. Yanis retourne vers Camille, enfin prêt à vivre leur histoire. 

Dans une maison bretonne, entourée d'un immense parc boisé, habitent trois femmes. La narratrice est une enfant rêveuse et menteuse que sa mère abandonne souvent à Teresa, la bonne mexicaine. L'enfant compte pour amis la poupée Nadine qu'elle aime surtout martyriser, Teresa dont elle apprécie les rondeurs et la cuisine gourmande et puis les arbres, auxquels elle est liée presque charnellement. Parmi ces arbres, il y a le grand hêtre, son arbre à rêves, son confident. Elle dont l'esprit fourmille de fables et qui comprend peu à peu qu'elle est une enfant du mensonge, à qui on cache un secret, a noué avec la nature qui l'environne un lien vrai, sincère. Aussi, quand un bûcheron est engagé pour nettoyer le parc, c'est tout son royaume qui est menacé. Comme elle, il connaît les arbres, mais il les tue. Incapable de rester inerte face au massacre de ses compagnons, gardienne jalouse de son petit temple de femmes, elle va faire de celui qu'elle surnomme "l'Indien" l'ennemi à abattre. Est-elle une sorcière toute-puissante ou une enfant fantasque et innocente, jouet de ses propres illusions ?
 
Soldat dans les tranchées de la guerre de 14, Louis écrit à sa famille, à ses proches, à ses "marraines de guerre", pour maudire ou travestir la réalité, rassurer ceux qu'il aime ou conjurer un peu de son épouvante. Apprentie dactylo à Saint-Germain-des-Prés dans les années 1950, Lorette s'ingénie à taper des lettres : pour des vieilles dames du quartier, pour son père toujours absent, pour son beau fiancé lointain, et pour elle-même, malade de la tuberculose. Deux vies parallèles, que sépare un demi-siècle, et dont nous ne connaissons que ces écrits, semblent mystérieusement résonner et se rejoindre en un point imaginaire ou d'une éventualité minuscule. À moins que le lecteur n'ait seul le pouvoir de faire se répondre les mots de cette partition qu'a inspirée le fameux quatuor schubertien La Jeune Fille et la Mort.
   
"Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de 15 ans."
 
Paris, 1919. Les leaders mondiaux se sont réunis pour reconstruire sur les cendres de la grande guerre. Mais pour une femme, la ville lumière recèle de sombres secrets et les liaisons dangereuses, dont beaucoup pourraient le payer très cher. Présentée à la Conférence de paix de son père, un diplomate allemand, Margot Rosenthal initialement en veut d'être prise au piège dans la capitale française, où elle est toujours considérée comme l'ennemi. Mais comme elle envisage de retourner à Berlin et d'avoir une vie avec Stefan, son fiancé blessé, elle décide que vivre à Paris n'est pas si mal après tout. Ennuyée et déchirée entre le devoir et le désir d'être libre, Margot frappe des alliances improbables : Krysia, un musicien accompli avec des connaissances radicales et un secret à protéger ; et avec Georg, le beau, et endommagé officier de la marine qui donne à Margot un emploi — et aussi une raison de douter de tout de ce qu'elle pensait connaître où sa vraie loyauté devrait se situer. Dans le contexte de l'un des événements plus marquants du siècle, une délicate toile de mensonges obscurcit la ligne entre les victimes de la guerre et du cœur, faire confiance, un luxe que personne ne peut se permettre. 

À Vampire City, Claire Danvers est toujours tiraillée entre ses études, son petit-ami Shane, et les monstres aux dents longues qui contrôlent la ville. Mais ses expériences pour amplifier les pouvoirs des vampires ont enfin porté leurs fruits. Grâce à cette découverte, elle va rétablir le champ de force protégeant Morganville du reste du monde. Malheureusement, cette opération ne va pas sans effets secondaires : peu à peu, les habitants commencent à perdre la mémoire. Claire doit trouver un antidote avant que la population entière bascule dans l’amnésie. Mais surtout, avant qu’elle-même ne se souvienne plus de rien… 
Traductrice de romans érotiques, Léna voit l'univers des livres auxquels elle consacre ses journées envahir brutalement son quotidien.  
Quand survient la mort du père, est-ce le temps de la fin des secrets et du pardon ? Ou bien celui de la culpabilité ?
   
« La plupart des hommes de ma famille font de leurs épouses des veuves, et de leurs enfants des orphelins. Je suis l’exception. Ma fille unique, Kate, est morte renversée par une voiture alors qu’elle rentrait de la plage à bicyclette, un après-midi de septembre, il y a un an. Elle avait 13 ans. Ma femme Susan et moi nous sommes séparés peu de temps après. » Ainsi commence Enon, du nom de la petite bourgade de Nouvelle-Angleterre où Charlie Crosby, percuté de plein fouet par le deuil le plus douloureux qui se puisse imaginer, va entamer une longue descente aux enfers qui le mènera aux confins de la folie. Seul au monde après la mort de sa fille et le départ de sa femme, Charlie fait figure de « dernier homme », aux prises avec la solitude absolue, la violence du chagrin, et le peuple des fantômes qui ne cessent de l’assaillir : celui de sa fille, dont l’existence trop brève se reconstitue à travers le prisme fragmenté de ses souvenirs chaotiques, embrumés par les médicaments auxquels il ne tarde pas à se retrouver dangereusement dépendant, mais aussi celui de tous les autres morts d’Enon, endormis sous la terre du petit cimetière paroissial que hante obstinément Charlie, errant nuit et jour à la recherche d’une impossible délivrance.
   
Roman d’aventures total, tourbillonnaire, conquérant, véritable machinerie de l’imaginaire où s’entrecroisent et se percutent tous les codes romanesques, la littérature populaire, entre passé historique et projection dans le futur, nos hantises programmées et nos rêves d’échappées irrépressibles. Martial Canterel, richissime opiomane, se laisse interrompre dans sa reconstitution de la fameuse bataille de Gaugamèles par son vieil ami Holmes (John Shylock…). Un fabuleux diamant, l’Anankè, a été dérobé à Lady MacRae, tandis que trois pieds droits chaussés de baskets de marque Anankè échouaient sur les côtes écossaises, tout près de son château… Voilà donc Holmes, son majordome et l’aristocratique dandy, bientôt flanqués de Lady MacRae et de sa fille Verity, emportés – pour commencer – dans le Transsibérien à la poursuite de l’insaisissable Enjambeur Nô. Par une mise en abyme jubilatoire, cette intrigue rebondissante vient s’inscrire dans les aléas d’une fabrique de cigares du Périgord noir où, comme aux Caraïbes, se perpétue la tradition de la lecture, à voix haute, des aventures de Jean Valjean ou de Monte-Cristo. Bientôt reprise par Monsieur Wang, voyeur high-tech, et fondateur de B@bil Books, une usine de montage de liseuses électroniques… Avec une ironie abrasive, ce roman-tsunami emporte toutes les constructions réalistes habituelles et ouvre d’extraordinaires horizons de fiction. Cette folle équipée romanesque est aussi la plus piquante réflexion sur l’art littéraire, doublée d’une critique radicale des idéologies et de la gouvernance anonyme, tentaculaire, qui nous aliène jusque dans notre intimité. 

Hiver 1930. Vyriv, un petit village isolé de l'ouest de l'Ukraine. Dans la steppe enneigée, Luka, vétéran de la guerre de Crimée, recueille un homme inconscient. Dans son traîneau, deux corps d'enfants atrocement mutilés. Lorsque Luka revient au village, les habitants s'affolent. Avec l'arrivée au pouvoir de Staline, la paranoïa règne. Dans cette petite communauté jusqu'ici préservée, tout le monde craint l'arrivée de l'Armée rouge et des activistes. La venue de cet étranger n'annonce-t-elle pas un péril plus grave encore ? Luka n'aurait-il pas fait entrer un monstre dans le village, un assassin d'enfants, l'incarnation du mal ? Quand une fillette du village disparaît, Luka promet solennellement de la retrouver. À travers les étendues gelées de cette région hostile déchirée par la guerre et la brutalité, où la survie est un souci de chaque instant, il se lance alors à la poursuite d'un prédateur particulièrement retors. 

La Seconde Guerre mondiale touche à sa fin. À bord d’un porte-avions au large du Japon, Philip Bowman rentre aux États-Unis. Il a deux obsessions, qui l’accompagneront tout au long de sa vie : la littérature et la quête de l’amour. Embauché par un éditeur, il découvre ce milieu très fermé, fait de maisons indépendantes, et encore dirigées par ceux qui les ont fondées. Bowman s’y sent comme un poisson dans l’eau, et sa réussite s’avère aussi rapide qu’indiscutable. Reste l’amour, ou plutôt cette sorte d’idéal qu’il poursuit, et qui ne cesse de se dérober à lui. L’échec d’un premier mariage, l’éblouissement de la passion physique et le goût amer de la trahison sont quelques-uns des moments de cette chasse au bonheur dont l’issue demeure incertaine.
   
Dans les années 70, deux soeurs défilaient dans les rues de Paris en chantant des slogans, et vibraient en entendant le mot « Camarades ». Anna Jacob a quinze ans quand, pour la première fois, elle se rend à un meeting avec sa soeur Molly. De leurs combats avec leurs compagnons Marek et Boris qui les mèneront jusqu’au Mexique pour entrer dans la lutte armée, Anna va tirer un livre. Molly ne lui pardonnera pas de s’être approprié leur histoire pour en faire un roman. Pour Anna, la Révolution se pense, se rêve et s’écrit. Pour Molly, se révolter, c’est se frotter à la rugosité du quotidien. Entre une mère excentrique – dont Geneviève Brisac trace un admirable portrait –, des amants inconstants, l’éclat trompeur du monde littéraire et le poids du réel, les deux soeurs s’aiment et s’affrontent. Avec un humour parfois grinçant, Geneviève Brisac se penche sur leur destin, leurs engagements et leurs désillusions. Car c’est, bien sûr, d’une éducation sentimentale qu’il s’agit ici. Celle d’une génération qui, à défaut de se perdre, n’a jamais complètement cédé sur son désir.
   
Alors qu'ils arrivaient autrefois à peine à se supporter, puis à éviter de se toucher, ni Bennett ni Chloe n'auraient pu imaginer qu'un tel jour arriverait... Une fiancée exaspérée qui ne veut que se marier. Un fiancé déterminé dont le seul intérêt est focalisé sur sa nuit de noces. Et, bien entendu, un vocabulaire toujours aussi coloré entre nos deux tourtereaux ! Photos Volees
La France est devenue un paysage lointain. Dans un village oublié par l'histoire, un château se délabre au bord d'une rivière. Les travaux d'une ligne à grande vitesse vont pourtant réveiller quelque chose qui sommeillait ici depuis la nuit des temps. Une machination secrète que chacun va chercher à faire jouer en sa faveur. Le village devient alors le théâtre d'une lutte acharnée entre les opposants au projet et ses promoteurs. D'autres entrevoient, derrière le passage du train, des enjeux plus complexes. Un capitaine d'industrie croit discerner les frontières de son futur empire. Un préfet retraité est admis dans une société secrète. Un activiste solitaire rêve d'un événement qui relancerait l'histoire. Un vieil aristocrate défend d'étranges théories. Un archéologue est confronté à la plus grande découverte de sa carrière. Les intérêts, les complots, les temps s'entremêlent et menacent de se neutraliser. Tout peut encore advenir. Bientôt, le TGV viendra sceller l'énigme.
   
Rome, 10 novembre 1995. Luca, marié et père d’une jeune femme, Guilia, est un professeur de philo sans histoires, qui enseigne depuis quatorze ans dans le même lycée. Pourtant, ce matin-là, quelques minutes avant le début des cours, la lecture d’un article de La Repubblica, qui le ramène vingt ans en arrière, va le bouleverser. Sans refermer le journal, ni payer son café, il part sans but à travers la ville. En 1967, le jeune Luca est figurant pour une émission de variété de la RAI. Il y rencontre la Chanteuse, diva tristement célèbre pour sa tentative de suicide après la mort tragique de son compagnon, un poète de renom. D’un simple regard, Luca mesure toute la douleur de cette femme. Elle, reconnaît en lui son amour disparu. Il entre ainsi par effraction dans ce cœur qu’elle pensait éteint. Leur liaison sera aussi secrète que passionnée. Mais rapidement les amants se heurtent à d'infranchissables obstacles, en dépit de la dévotion du jeune homme. La rupture est brutale. Si la Chanteuse se mue en bienfaitrice, jamais plus leurs chemins ne se croiseront. Huit ans après la mort de la Chanteuse, une biographie révèle la vérité sur leur amour. Luca va devoir faire un choix. Cette histoire, qui a fait de lui un homme à part, l’a tenu à distance du monde. Va-t-il enfin reprendre son existence en main, retenir sa femme sur le point de le quitter, et cesser de se laisser dévoré par le souvenir de cette fulgurante passion ? Après L’Enfant de Calabre, Catherine Locandro revient avec délicatesse et émotion sur la question de la perte amoureuse et du poids des secrets. Son écriture renferme cette part de vide, cette couleur sépia, qui habite son héros. Un personnage déchiré et poignant, qui a laissé filer sa vie, sans s’y accrocher.
 
Après Le Chagrin et la Grâce, le nouveau chef-d'oeuvre du « Dostoïevski des temps modernes ». À quelques jours de son remariage, l'artiste Annie Oh s'apprête à ouvrir la boîte de Pandore de son passé, et bouleverser à jamais l'équilibre des siens. Un roman vertigineux et lumineux, intime et universel ; le portrait d'une famille rongée par la colère, la passion, la trahison et le poids des non-dits. Au bout du fleuve de la vie, la rédemption est-elle possible ? Artiste révélée tardivement, mère de trois enfants, divorcée, Annie Oh s'apprête à franchir une nouvelle étape de sa vie en épousant Viveca, la galeriste new-yorkaise qui a rendue ses oeuvres célèbres quelques années plus tôt. Mais à mesure que ce mariage approche, Annie sent le doute, la peur et la colère l'assaillir : pourquoi ce choix de Viveca de célébrer les noces à Three Rivers, la ville où Annie a vécu pendant 27 ans avec son mari Orion et leurs trois enfants ? Son fils, le très catholique Andrew, finira-t-il par accepter cette union homosexuelle ? Et son ex-mari Orion, cessera-t-il bientôt de faire comme si tout ceci était parfaitement normal ? Mais il est une question qu'Annie refuse de se poser, une question qui la ronge : pourquoi est-elle toujours incapable de confier ses douloureux secrets à Viveca ? Sa future femme pourrait-elle entendre son histoire ? Car depuis plus de quarante ans, Annie a fait le choix du silence. Ni Orion, dont elle était si complice, ni ses enfants ne savent les drames qu'elle a traversés. Une seule personne connaît l'histoire de cette petite fille rongée de culpabilité, qui a vu sa mère et sa petite soeur emportées dans une terrible inondation ; celle d'une enfant abusée. Et sans le savoir, cette personne a justement choisi l'occasion de ce remariage pour réapparaître dans la vie d'Annie. Telle une crue qui emporte tout sur son passage, les démons contenus dans cette boîte de Pandore qu'Annie croyait si bien verrouillée s'apprêtent à bouleverser à jamais le fragile équilibre des siens...
   
Construit en 1875 à New York dans les profondeurs d'une ancienne mine de grès, l'hôpital Brinkvale renferme les criminels les plus extrêmes : trop dangereux pour l'asile, trop déséquilibrés pour la prison. C'est là que Zachary Talylor, thérapeute, doit analyser la personnalité de Martin Grace, afin de déterminer si celui-ci est suffisamment sain d'esprit pour répondre pénalement des crimes dont on l'accuse. Soupçonné de douze homicides, Grace a annoncé à chaque fois aux victimes leur mort imminente. Et les meurtres ont cessé deux ans plus tôt, lorsqu'il est devenu aveugle. Mais l'affaire est délicate, Grace disposant d'un alibi solide pour chacun des meurtres. Dans la chambre 507 de l'hôpital Brinkvale, l'interrogatoire prend peu à peu l'allure d'un jeu aussi dangereux que passionnant ou un esprit hanté, en proie à des visions prémonitoires, comme il veut le faire croire ? Et surtout, pourquoi sait-il tant de choses sur la vie privée de Zachary ? Est-il vraiment là par hasard ? Lorsqu'après de multiples coups de théâtre la vérité éclatera enfin, elle sera bien plus surprenante que tout ce que le lecteur a pu imaginer.
   
Madison, 13 ans, est la fille d’une star du cinéma et d’un producteur milliardaire. Élevée dans la religion du fun et de la culture pop, elle passe un Noël ennuyeux seule dans son pensionnat en Suisse, tandis que ses parents se consacrent à leurs projets professionnels et à l’adoption d’orphelins du tiers-monde. Mais un événement inattendu va venir illuminer ses vacances : sa mort subite. Débarquée en enfer, elle y fait la connaissance d’une bande de jeunes marginaux, une jolie fille, un sportif, un geek et un rocker, soit la version Six Feet Under de Breakfast Club. Alors qu’elle se lance dans l’exploration de ce nouvel environnement, qui lui réserve de multiples surprises, Madison se remémore sa courte existence pour essayer de comprendre ce qui a bien pu la mener à la damnation. Pour découvrir, aussi, les raisons de sa mort. En enfer, vous ne pouvez pas faire un pas sans bousculer quelqu’un de célèbre : Marilyn Monroe, James Dean, Susan Sontag. River Phoenix, Kurt Cobain. John Lennon, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Janis Joplin. Un Woodstock permanent. Mais si l’enfer est pavé de bonnes intentions, la prose de Chuck Palahniuk ne l’est pas. Et le royaume de Satan qu’il décrit, frappé de tous les vices imaginables et de quelques-uns imaginés pour l’occasion, comme celui consistant à torturer les damnés en leur projetant en boucle Le Patient anglais, n’est rien comparé à son portrait ultradécapant du show-biz et des hautes sphères de notre société.
   
1918. Sam Simoneaux, dont la famille a été massacrée quand il avait six mois, débarque en France le jour de l’Armistice. On l’envoie nettoyer les champs de bataille de l’Argonne. 1921. Rentré traumatisé à La Nouvelle-Orléans où il est devenu responsable d’étage aux grands magasins Krine, Sam ne peut empêcher l’enlèvement, quasiment sous ses yeux, de Lily Weller, trois ans et demi. Licencié, sommé par les parents Weller de retrouver leur enfant, il embarque comme troisième lieutenant à bord de l’Ambassador, bateau à aubes qui organise des excursions sur le Mississippi. Le roman longe le fleuve sur fond de musique de jazz – orchestre noir, orchestre blanc et alcool à volonté. Au gré des escales et des bagarres, Sam, toujours en quête de Lily, met au jour un fructueux commerce d’enfants animé par quelques spécimens peu reluisants de la pègre des bayous. Les vrais sujets de cette fresque naturaliste striée de noir restent les liens du sang, l’inanité de la vengeance et la transmission des valeurs.
   
Amanda Grange nous offre une version épistolaire du classique de Jane Austen : Orgueil et Préjugés. Pemberley et Longbourn sont décrits à travers le point de vue des différents personnages, mais plus particulièrement à travers celui du romantique Mr Darcy. Une série de lettres nous dévoile comment ce dernier surmonte son chagrin après la mort de son père bien-aimé ; comment il va gérer ses affaires le liant au scandaleux Mr Wickham et comment il va tomber amoureux de la spirituelle Elizabeth Bennet. 

Raccoon City. Déjà quatre cadavres en un mois, tous victimes de ceux qu’on a surnommés les « tueurs cannibales », parce que les corps ont chaque fois été en partie dévorés. Le dernier espoir de la ville pour endiguer cette violence sans précédent n’est autre que la fameuse escouade des S.T.A.R.S. Cette petite unité d’élite est censée pouvoir parer à toute éventualité… mais face à l’horreur qui les attend dans un manoir à l’abandon, il est bien possible qu’elle se trouve cette fois totalement dépassée.
   
Rattrapée par son passé… Malgré ses blessures, Samantha Kennedy, agent spécial du FBI, n’a pas hésité à se jeter dans les bras d’un bel inconnu pour une nuit sauvage et passionnée. Même si elle a ensuite fui son lit à l’aube. Mais Max Ridgeway, brillant chef d’entreprise, n’est pas homme à s’en contenter. Il est prêt à tout pour conquérir la mystérieuse jeune femme. Et lorsque le frère adoptif de Max est kidnappé, le couple se trouve entraîné dans une traque sanglante qui contraint Samantha à dévoiler ses plus sombres secrets… 

Les invités de ce mariage ont tous des comptes à régler avec l’amour ! Simon, duc de Somervale, marie sa soeur dans une semaine. Les convives arrivent quelques jours auparavant à Halstead où auront lieu les noces. Le jeune homme parviendra-t-il à échapper aux avances insistantes des amies de Lady Daphne ? Kate, chargée de chaperonner les demoiselles d’honneur, dégottera-t-elle le bon parti qui lui épargnera un mariage avec son détestable cousin ? Quant à Penelope, finira-t-elle par s’attirer les faveurs du comte de Townsend qui ne l’a épousée que pour sa fortune ? Au gré des festivités, les couples se font et se défont pour le pire et surtout pour le meilleur.
   

En plus d’être séduisant, Jack est à la tête d’une multinationale. Toutes les femmes rêvent d’en faire leur mari, mais ce célibataire endurci se lasse vite et revoit rarement ses conquêtes après le troisième rendez-vous. Voilà cinq ans qu’Emma est au service de Jack. Lorsqu’il l’a recrutée, la jeune femme était enceinte, et le père de son enfant lui avait tourné le dos. Depuis cette trahison, Emma se méfie des hommes… mais Jack a de quoi la faire changer d’avis. Lorsqu’ils finissent par admettre l’attirance qu’ils éprouvent l’un envers l’autre, l’ancien compagnon d’Emma refait surface. Il veut passer du temps avec son fils, et rêve de recoller les morceaux avec son ex…
   
Un voyage érotique aussi délicieux qu’inattendu. La carrière d’Amery a toujours primé sur sa vie amoureuse jusqu’au jour où, à l’occasion d’un cours de self défense, elle rencontre un homme qui la trouble au plus haut point. Dès le premier regard, Ronin Black, le maître du dojo, éprouve une vive attirance pour la jeune femme. À tel point qu’il décide de l’entraîner personnellement… en public, mais aussi en privé. Cet homme énigmatique repousse les limites d’Amery. Bientôt, elle ne peut plus se passer de lui et du plaisir qu’il lui procure. Pourtant il lui cache quelque chose, et elle s’en veut de lui avoir accordé une confiance aveugle. L’attachement qu’elle éprouve pour Ronin se révèle bien plus littéral que ce qu’elle aurait pu imaginer. 

Orpheline, princesse cassée, jouet du diable, héraut de l’Apocalypse… Je croyais que découvrir enfin mes origines m’apporterait la paix… je n’imaginais pas que ce serait un aller simple pour l’enfer. Littéralement. Destinée à déclencher l’Apocalypse, j’ai fui Lucifer. Mais le sulfureux et insupportable général démon envoyé pour me ramener m’a mise face à un choix impossible : sacrifier l’homme que j’aime ou condamner l’humanité toute entière. Devinez ce que j’ai choisi ?
  
Marcus, duc d’Essex, a passé la majeure partie de sa vie à tirer son jumeau du pétrin. Mais cette fois, son frère a été trop loin : il a imité sa signature sur un certificat de mariage, confiant à ses bons soins une femme au caractère bien trempé qu’il n’a aucunement l’intention d’épouser. Quand Hannah découvre la supercherie, elle accepte de se faire passer pour l’épouse de Marcus, mais sa fureur est sans bornes… tout comme le désir inavouable qu’elle éprouve, malgré elle, pour son nouveau mari.
 
Peut-on vraiment aimer celui qu’on a juré de haïr ? Tristan MacGregor est un bourreau des coeurs sans scrupules. Ce guerrier audacieux ne compte plus ses conquêtes. Pourtant, aucune d’entre elles ne s’est révélée aussi captivante que cette jeune femme à qui il a volé un baiser à la cour du roi. Mais depuis qu’ils ont tué son père, Isobel Fergusson voue une haine sans bornes aux MacGregor. Quand elle apprend que le bel inconnu qui l’a séduite n’est autre que son ennemi juré, elle s’évertue à l’oublier. Seulement, Tristan a décidé de la faire sienne coûte que coûte…
   
Ces derniers mois ont été d’un calme inhabituel pour les vampires Cat Crawfield et son mari Bones. Mais ils ont eu tort de baisser leur garde. Les magouilles écœurantes d’un ancien agent de la CIA menacent de faire exploser les tensions entre humains et morts-vivants. Cat et Bones doivent reprendre du service pour éviter une guerre sans précédent. Une course contre la montre où la moindre erreur peut les condamner à un sort pire que la mort…
 
Dans un monde futuriste quasiment détruit par des extrémistes religieux, Justin Mars vit en exil après avoir échoué dans son travail d'investigation sur des groupes religieux et sur des évènements surnaturels. Mais Justin a une seconde chance quand Mae Koskinen vient le ramener dans la République de l'Amérique du Nord Unie. Élevée dans une caste aristocratique, Mae est maintenant membre d’une des plus terrifiante division d'élite de l’armée, un soldat aux réflexes améliorés et aux compétences surhumaines. Quand Justin et Mae sont obligés à travailler ensemble pour résoudre une série de meurtres rituels, ils réalisent vite que leurs découvertes les ont exposés à un danger terrible. Alors que leurs recherches se poursuivent, des ennemis inconnus, aux pouvoirs plus grands que ce qu'ils pouvaient imaginer se réunissent dans l'ombre, prêt à revendiquer un monde où les êtres humains ne sont que des pions sur leur échiquier. 
   
Elsa a quitté Paris pour aller vivre à Fribourg, dans le sud de l’Allemagne, et surtout rejoindre Stefan, celui qu’elle croit être l’homme de sa vie. Malheureusement, cet amour ne résiste pas à la réalité de la vie à deux, et malgré l’attitude ambiguë de Stefan qui n’accepte pas la rupture, il est déjà trop tard pour repartir à Paris, car Elsa est tombée amoureuse de Fribourg et de son art de vivre. Une nouvelle existence commence alors en ce début d’été, pleine de rencontres, d’amour et d’amitié, mais aussi de quiproquos et de malentendus. Une comédie romantique, légère comme un début d’été.
   
Peu de gens refuseraient de partir pour une île paradisiaque tous frais payés. Pourtant, si Garrett Kelly accepte cette mission, c’est uniquement pour surveiller Sarah Daniels ; en cavale depuis qu’elle a assisté à un meurtre commis par son demi-frère, ennemi juré du KGI. Le soldat discipliné est loin de se douter qu’il va succomber aux charmes de la jeune femme. En découvrant son passé sombre, il est pris du désir irrésistible de la protéger. Même lorsque celle-ci s’enfuit. Car s’il ignore tout de ses poursuivants, Garrett sait en revanche que Sarah va mourir.

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