Genre: Érotique
Nombre de pages: 160
Date de sortie: 06/02/2014
Prix support papier: 9€50
Prix format numérique: 3€99
ISBN: 978-2755614046
Editions: Hugo & Cie
Acheter sur: Amazon
Synopsis :
Quand Max, Henry et Will arrachent Bennett à Chloé pour un week-end de jeu et de strip-teaseuses à Las Vegas, tout ne se passe pas exactement comme prévu. Leur projet de week-end entre mecs déraille totalement. Max et Bennett imaginent alors un jeu secret tout en se livrant à des confidences, avec celles qu ils aiment pour rendre les nuits de Vegas encore plus torrides...
pour cette chouette lecture dans le cadre de notre partenariat.
Mon avis :
J'ai eu l'agréable surprise de trouver « Beautiful Sex Bomb » dans ma boîte aux lettres, il y a quelques jours de cela, je vous avoue que j'étais plus que ravie par ce merveilleux cadeau !
De plus, l'attachée de presse avait attisé ma curiosité lors de son dernier mail, je n'ai pas attendu bien longtemps avant de le commencer, j'avais trop hâte de savoir ce que ce tome me réservait.
BSB a 160 pages, il contient 7 chapitres.
C'est un petit roman qui se lit rapidement.
Il y a 2 narrateurs : Bennett Ryan et Max Stella
Bennett Ryan est le personnage principal dans le premier tome Beautiful Bastard, quant àMax Stella, c'est le personnage principal dans le second volet Beautiful Stranger.
Ce tome commence le weekend de la saint-valentin. Bennett, Max et leurs amis partent à Las Vegas pour fêter l'enterrement de vie de garçon de Bennett, ce dernier est fiancé à Chloé, ils doivent tous deux se marier en juin.
Les garçons sont bien décidés à faire la fête et laisser un souvenir inoubliable au futur marié.
Bennett va aller de surprise en surprise et de découverte en découverte ...
Striptease, casino, boîte de nuit, tout est réuni pour faire tourner la tête aux garçons, mais c'est sans compter sur la dextérité de Chloé, qui est bien présente dans ce tome, puisque la jeune femme rejoint Bennett en toute discrétion, mais elle n'est pas seule, car Sara l'accompagne (Sara étant la compagne de Max).
Les deux jeunes femmes vont alors attiser leurs compagnons, au point de les rendre fous de désir et d'amour.
J'ai trouvé ce tome beaucoup plus léger que les précédents, l'humour est plus présent. Nous sommes plongés dans une ambiance festive, les garçons sont là pour s'amuser et se lâcher complètement.
Les filles jouent les chipies et se font profondément désirer. Nous sommes complètement absorbés par cette chasse sensuelle.
J'ai passé un bon moment, j'ai retrouvé des personnages que j'apprécie, lire un tome où Max et Bennett sont réunis et vraiment jouissif (oui, j'ose le dire), l'histoire est sympathique et certains passages du livre sont bon enfant.
J'ai été suffisamment absorbée par ma lecture pour le lire en quelques heures et ne pas le lâcher jusqu'à la dernière ligne.
Les auteures Christina et Lauren restent fidèles à leur style, elles continuent de faire évoluer leurs personnages à travers leurs histoires d'amour.
Ce qui ressort de ce roman est complètement plausible, elles n'en font pas trop, tout est maitrisé, ce qui fait que le lecteur s'attache aux personnages avec tellement de simplicité et de facilité, même si il ne se retrouve pas forcément en eux.
Elles sont toujours aussi directes dans leurs écrits, ne passent pas par quatre chemins, malgré tout, il n'y a pas de vulgarité, c'est ce qui fait le charme de cette saga érotique.
À la fin du roman, nous avons la bonne surprise de découvrir le prologue de Beautiful Player, le prochain roman de la saga, cet ouvrage est prévu pour juin 2014 (l'attente va être longue!)
Nous suivrons les aventures de Will, l'un des personnages de Beautiful Sex Bomb, c'est un ami de Bennett et Max.
Je pense que les auteures nous réservent encore bien des surprises, car ce personnage à l'air haut en couleur.
Pour conclure :
Beautiful Sex Bomb est LE roman de la saint-valentin, n'hésitez pas à découvrir cet épisode qui réunit Bennett, Max, Chloé et Sara. Vous allez être charmés !
Angélique
EXTRAIT:
« Je râle en m’affalant dans mon fauteuil. Même si ce club semble être un des meilleurs de la ville, sur la liste des choses que j’ai envie de faire ce soir, je classe « voir une danseuse de Vegas se trémousser sur mes genoux » juste avant « manger de mauvais sushis et avoir une intoxication alimentaire ».
– Tu vas te lever et t’engager dans le couloir comme un putain de mec et te faire caresser le sexe par une danseuse, un point c’est tout.
Max me dévisage, le regard noir.
– Tu vas arrêter de te foutre de ma gueule ? C’est ton putain de week-end d’enterrement de vie de garçon. Redeviens le type que tu étais, bordel.
Je me demande bien pourquoi il reste si fermement planté sur son siège alors qu’il m’encourage à quitter le mien.
– Et toi, Johnny t’a réservé une chambre ? Tu ne vas pas avoir droit à une lap-dance privée ?
Il rit, porte son verre de whisky à ses lèvres :
– C’est une lap-dance, Ben. Pas un rendez-vous chez le dentiste !
– Connard.
Je jette un coup d’œil au liquide clair et épais en levant mon verre. Je savais qu’accepter de jouer le jeu de l’enterrement de vie de garçon m’obligerait à me retrouver dans un lieu où il y aurait des femmes, de l’alcool, probablement des activités à la limite de la légalité… mais Chloé a vécu la même chose. Quand elle m’a dit de m’amuser, il n’y avait pas d’inquiétude ni d’angoisse dans ses yeux. Quand j’y pense, il n’y a pas de raison.
Je porte le verre à mes lèvres, le vide et je peste : « Merde… » avant de me lever et de marcher vers le couloir. Mes compagnons de débauche ont la classe suffisante pour ne pas siffler lorsque je me lève, mais je sens leur regard planté dans mon dos quand je me dirige vers le couloir à gauche de la scène principale.
Juste derrière la porte, la couleur du tapis passe du noir au bleu royal. L’atmosphère est plus lourde que dans le bar principal. Les murs sont tapissés d’un tissu noir velouté, la lumière qui émane de petits cristaux sur le mur suffit tout juste à éclairer le chemin qui se profile devant moi. Des deux côtés du long couloir se trouvent des portes avec le nom des planètes : Mercure, Vénus, Terre… Une fois arrivé devant la porte Neptune, j’hésite. La danseuse est-elle déjà à l’intérieur ? Y aura-t-il un fauteuil pour moi ou, pire, un lit ?
La porte richement ornée est lourde, comme si elle sortait d’un château ou d’une sorte de donjon gothique et angoissant. Max, putain. Je tressaille en tournant le verrou. Je soupire de soulagement quand je réalise qu’il n’y a ni croix de fer ni menottes, et personne à l’intérieur, seulement un fauteuil sur lequel est posée une petite boîte argentée. Une carte blanche y est attachée avec un ruban de soie rouge. Les mots « Bennett Ryan » y sont inscrits.
Génial. La danseuse de Vegas connaît mon nom. Bordel de merde.
À l’intérieur de la boîte se trouvent un bandeau en satin noir pour les yeux et un morceau de papier épais avec, écrit à l’encre noire : Bande-toi les yeux.
On me demande de me bander les yeux avant une lap-dance ? Quel intérêt ? Même si je n’ai aucune envie qu’on me fasse une lap-dance ce soir, je sais comment ces choses-là fonctionnent. À moins que le concept ait changé ces dernières années, une lap-dance est faite pour les yeux, pas pour les mains. Qu’est-ce que je suis censé faire les yeux bandés quand elle entrera, putain ? Je suis certain de ne pas avoir envie de la toucher !
J’ignore le morceau de tissu posé sur la chaise. Je contemple le mur. Les minutes s’égrainent, il n’est toujours pas question que je me bande les yeux tout seul dans cette pièce.
Je sens l’irritation monter en moi. Comme un rugissement, une vague, une allumette qui craque. Je ferme les yeux, prends trois grandes inspirations avant d’examiner plus attentivement ce qui m’entoure. Les murs sont gris clair, le fauteuil d’un bleu mat. La pièce ressemble davantage à la cabine d’essayage d’un magasin de luxe qu’à une chambre où tout est fait pour que les hommes profitent de la danse mais aussi de la danseuse, j’en suis persuadé. Ma main effleure le cuir rembourré du fauteuil, je remarque alors la deuxième carte qui se cache derrière le bandeau, dans la boîte, sur laquelle est inscrit de la même écriture :
Mets ce putain de bandeau, Ben, ne fais pas ta chochotte.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un petit mot de votre part fait toujours plaisir ♥