Genre: Fantastique
Nombre de pages: 304
Date de sortie: 10/09/12
Prix support papier: 18€00
Prix format numérique: 8€90
ISBN: 978-2365380195
Editions: REBELLE
En arrivant à Paname, les Allemands s’étaient rendu compte qu’une menace plus dangereuse qu’eux sévissait déjà. Alors, en accord avec leurs autorités, ils laissèrent ma famille, les Renoir, continuer leurs petites affaires. Je vais vous dire : cela aurait été plus simple si j’avais dû zigouiller des rongeurs et encore… j’en avais horreur. Bon, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, je déteste toutes les bestioles, qu’importe l’espèce animale. Sauf que la plus terrible de toutes, celle que je traquais chaque nuit demeurait mon pire cauchemar. Mais voilà, l’honneur de la famille restait ma priorité. Si bien que même si j’avais le trouillomètre à zéro, je devais quand même braver mes peurs en affrontant mon ennemi juré : le vampire.
Je remercie les Éditions Rebelle pour ce service presse. Merci à Astrid Lafleur et à Cecilia Correia pour leur confiance.
Mon petit résumé :
Chez les Renoir, on peut dire qu'on est chasseur de vampires de père en fils et de père en fille ! Eh oui, Aliette est la fille d'Émile Renoir, ce dernier est plutôt connu pour faire des misères aux « sangsues ».
Un soir, elle pourchasse deux vampires mais cette chasse va se retourner contre elle. Le lendemain, grosse surprise pour la demoiselle puisqu'elle se réveillera en vampire.
Elle rebondit très rapidement la petite Aliette et grâce à son créateur, elle va se faire assez facilement à sa nouvelle vie.
Mais tout ceci va être de courte durée, car son passé va vite la rattraper et elle va devoir mener sa petite enquête pour découvrir qui est l'assassin des souverains, et quel rapport tout ceci a avec elle.
Mes ressentis :
Ce livre, j'en entends parler depuis sa sortie, pour son histoire qui a priori vaut le coup d'être lu et pour l'humour de l'auteur.
Évidemment, je l'avais mis dans ma wish-list et quand j'ai eu l'opportunité de choisir un livre dans le catalogue des Éditions Rebelle, je n'ai pas réfléchi longtemps avant de jeter mon dévolu sur « Les aventures d'Aliette Renoir ».
Sa couverture ne me laisse pas indifférente, je l'adore, elle est magnifique. En ce qui concerne son contenu, je dois dire que j'ai eu quelques déceptions même si la globalité du roman est qualitative.
Commençons par les petits moins :
Tout d'abord, je dois dire que beaucoup de lecteurs ont fait des éloges sur l'humour que ce premier tome nous réserve. Donc moi, comme d'habitude, lorsque je lis une fois, deux fois, trois fois, la même chose sur un roman, je mets la barre très haute et après je suis souvent déçue par certains détails. Alors oui, il y a de l'humour dans ce roman et c'est très plaisant, mais je m'attendais à autre chose, car c'est surtout la répartie de l'héroïne qui est mise en avant.
Au-delà de ce détail, une autre petite chose m'a dérangée. Au tout début du roman, Aliette est une chasseuse de vampires humaine et elle se fait très rapidement transformer en vampire. Elle accepte ce changement très facilement, je trouve que sa réaction manque de dynamisme, de plus, elle n'en veut pas du tout à son créateur, c'est super-bizarre.
Mais à part cela, j'ai beaucoup aimé ce que l'auteur a transmis dans ce premier opus.
L'histoire de fond est vraiment chouette. J'adore le fait que l'intrigue tourne autour d'Aliette et surtout de son enfance, je trouve ça intéressant.
Pour ma part, je n'ai pas été surprise par le dénouement de l'histoire, j'avais deviné la cachette de la bague assez rapidement et j'avais un gros doute sur l'assassin.
Effectivement, je ne me suis pas trompée sur ces deux points.
Les personnages :
Aliette : une héroïne à la hauteur, j'ai déjà énuméré quelques points de son caractère qui m'ont ennuyé. Mais à part cela, elle est touchante. Moi, j'ai aimé cette petite poule mouillée, j'aime aussi sa repartie.
Lawrence : C'est un vampire très sûr de lui. Je ne me suis pas forcément attaché à ce personnage.
En tout cas, la seule chose que je peux dire, c'est qu'il m'a surprise et je me suis trompée sur son compte !
*Petit clin d'œil : j'ai adoré retrouver Stanislas dans ce roman, même si son passage est bien trop court ! Oui, ce personnage me plaît et je trouve ça vraiment chouette qu'il fasse une apparition « éclair » chez Aliette.
L'auteur :
Biographie (Source Site des Éditions Rebelle)
Cécilia est une infirmière de 32 ans, originaire de la cité des violettes. Artiste dans l'âme, elle se passionne depuis qu'elle est petite pour le dessin, l'aquarelle. Elle est également illustratrice 2D/3D en freelance, mais pour le moment uniquement pour le plaisir. Enfant, Cécilia a toujours aimé se raconter des histoires, sauf qu'il n'y avait personne pour les écouter... Si bien qu'elle a décidé de mettre son talent à l'ouvrage afin de rédiger le premier opus de la trilogie de la guilde de Nord.
* * *
En ce qui concerne sa plume, je l'ai trouvé fluide et agréable. J'ai aimé son humour, même si j'en voulais plus. En tout cas, elle relève le défi haut la main.
Évidemment, elle m'a donné envie de continuer à lire ses écrits et je lirais le deuxième tome d'Aliette très bientôt.
En conclusion :
J'aime beaucoup les Éditions Rebelle, je trouve qu'il y a de très bons auteurs chez eux. Cecilia Correia en fait partie car, même si je suis dans une période où j'en ai assez des histoires de vampires, j'ai bien aimé faire la découverte de ce roman et de son héroïne. J'ai pris plaisir, j'ai aimé et j'en redemande, je lirais la suite avec plaisir !
Extrait:
-Quel âge as-tu, au juste?
Une ombre passa dans son regard. Ce n'était visiblement pas le genre de chose qu'il aimait raconter.
-Tu veux savoir mon âge véritable, ou celui que j'avais lors de ma transformation?
-Les deux Lawrence. Qui t'as transformé et comment ça s'est passé? S'il vous plaît, murmurai-je. Je veux tout savoir.
-Je suis né en 1832 et je suis mort à l'âge de 29 ans, fais le calcul, grommela-t-il.
-Hum... Cent dix ans, je te croyais plus jeune!
Il secoua la tête et ricana.
-Cela te pose un problème?
Je suis trop vieux pour toi, c'est ça?
-Oh non! Pas du tout! Après tout c'est dans les vieilles casseroles que l'on fait la meilleure soupe..., le taquinai-je en souriant et en lui lançant un clin d'oeil au passage.
V'la que je le drague ouvertement! ma pauvre fille, t'as vraiment le frifri qui te démange...
-Vielle casserole, peut-être, mais excellent cuisinier..., fredonna-t-il.
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