Le cahier de Maya écrit par Isabel Allende

Auteur: Isabel Allende

Genre: Roman étranger

Nombre de pages: 458

Date de sortie: 29/05/2013

Prix support papier: 21€90

Prix format numérique: /

ISBN: 978-2246791331

Editions: GRASSET

Résumé :

Maya Vidal n'a que 19 ans, mais elle a déjà connu l'enfer et traîne un lourd passé dont elle peine à se défaire. Toxicomane tout juste sevrée, poursuivie par les dealers deLas Vegas avec lesquels elle a trempé dans les affaires les plus louches mais aussi par les agents du FBI, elle trouve refuge sur une île paradisiaque et loin du monde.Ce petit archipel de Chiloé, au sud du Chili, est la terre d'origine de sa grand-mère paternelle, Nini, une femme forte qui a vite fait de trouver la solution à tous les problèmes pour remettre sa petite-fille dans le droit chemin. 
Dans ce lieu primordial où la nature se fait son alliée, passage obligé pour regarder vers l'avenir, Maya va apprendre à se connaître, découvrir des vérités cachées, retrouver ses racines et reprendre goût à la vie.

Mon avis :

Tout d'abord, je remercie la Team Livraddict et les Éditions Grasset pour ce partenariat, cette découverte et pour votre confiance.

Je dois dire que je suis très agréablement surprise par ce livre.

Quand je l'ai reçu , j'ai eu peur pour être honnête, parce que c'est un beau pavé quand même, 460 pages environ, écrit en caractère plutôt moyen et un très grand format (23,4 x 15,2 x 3,4 cm),donc un peu plus grand qu'un broché classique. Je me suis, de suite dit : « Si tu n'aimes pas dès les premières pages, et ba, tu es mal barrée ma cocotte ! »

Et puis ma lecture s'est faite toute seule, j'ai eu beaucoup d’émotions, j'ai même versé quelques larmes dans la première partie...

Il y a un passage (vers la moitié du roman) qui m'a complètement emporté, par contre, j'ai été un peu déçue par la fin.

Je m'explique :

Le roman contient 5 chapitres (donc autant vous dire de très longs chapitres), le premier « Été. Janvier, février, mars » fait 126 pages. Le deuxième : « Automne. Avril, mais » en fait 128. Le troisième : Hiver. Juin, juillet, août » fait 110 pages. Le quatrième : « Printemps. Septembre, octobre, novembre et un mois de décembre dramatique » fait 80 pages, quant au dernier qui s'intitule « Dernières pages », il fait 3 pages.

Nous faisons la connaissance de l'héroïne Maya, de sa grand-mère Nidia appelée aussi Nini, de son grand-père Popo et bien d'autres personnages.

Maya est une jeune femme de 19 ans, elle a été élevée par ses grands-parents, bien que son père soit toujours en vie, mais à d'autres priorités que de passer du temps avec sa fille.

C'est donc une grande complicité qui règne entre Maya, Nini et Popo dans la maison Californienne.

Jusqu'au jour où Popo va tomber gravement malade. Maya ne guérira pas de son chagrin et va passer du mauvais côté.

Ce roman parle de sujets très fort, d'addiction à la drogue, à l'alcool, ce qu'une jeune femme est prête à accepter pour avoir sa dose, entre maltraitance et prostitution...

C'est un peu un livre boule de neige, lorsqu'on croit que Maya a touché le fond, elle trouve le moyen d'aller encore plus bas, c'est incroyable.

On ne peut pas lire ce roman sans ressentir de la souffrance pour l'héroïne tellement fragile et naïve.

Ce que j'ai le moins aimé, c'est tout ce qui se passe en Chili. Je trouve que cette partie du roman est moins intéressante.

De plus, les chapitres sont très longs, ce que je n'ai pas apprécié s'est d'avoir fait des flash-back entre le présent et le passé de Maya. Je trouve que ça embrouille complètement. J'aurais préféré avoir plus de chapitres qui séparent ces événements.

En fait, pour être claire, il y a son passé, sombre, glauque et touchant et en parallèle son présent, qui pour le coup est trop calme, trop sage puisqu'elle se reconstruit et j'ai eu du mal à passer de l'un à l'autre.

Les personnages sont tous très attachants. Maya plus particulièrement. J'ai aussi beaucoup aimé Popo, qui m'a fait pleurer et ça, c'est rare, il m'a beaucoup touché.

La grand-mère de Maya est forte et complètement dévouée au bonheur de sa petite fille, c'est très beau à lire.

L'auteur :

Vous vous souvenez du film « La maison aux esprits » avec Meryl Strep et Glenn Close ?

Eh bien, il est tiré du premier roman d'Isabel Allende. Bon évidemment, il y en a beaucoup d'autres puisqu'elle a écrit 19 romans !

De mon côté, j'ai aimé son style et je tenterai peut-être d'en découvrir plus et de lire un autre de ses romans prochainement.

Mes ressentis :

Je vous assure que ce livre m'a donné des frissons, m'a fait pleurer, il y a eu des passages très forts qui m'ont complètement emporté et pourtant, il y a quelque chose qui me chiffonne. J'ai eu du mal avec le Chili et la fin de ma lecture a été catastrophique, pourtant, j'ai aimé cette fin, mais je me suis sentie essoufflée par certains passages trop longs et ennuyeux qui m'ont fait décrocher à maintes reprises.

Pour conclure :

C'est une bonne lecture, si vous aimez les sujets sensibles, les histoires de drogues, d'addictions dans un monde un peu mafieux, ce livre est fait pour vous.

Moi, j'ai été surprise et j'ai apprécié, mais je suis très loin du coup de cœur !

Lily