1 juil. 2013

Le monde de Charlie écrit par Stephen Chbosky

Auteur: Stephen Chbosky

Genre: Jeunesse
Nombre de pages: 252
Date de sortie: 21/11/2012
Prix support papier: 13€50
Prix format numérique: /
ISBN: 978-2848655796
Editions: Sarbacane


Résumé:
Au lycée où il vient de rentrer on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas "raccord". Pour son prof de lettres, c'est un prodige ; pour les autres, juste un freak. En attendant, il reste en marge - jusqu'au jour où deux étudiants, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, les filles, la fête : c'est tout un mode que Charlie découvre....


Mon avis :
Pour commencer, je souhaite remercier Myriam des Éditions Sarbacane pour cette belle lecture, pour sa confiance et sa gentillesse.

Si je devais définir ce livre en quelques mots, je dirais: émouvant, entier, beau, prenant, magnifique, poignant, passionnant, intriguant.
Charlie a 15 ans, c'est le personnage principal de ce roman et c'est donc lui qui va nous raconter son histoire.
Le livre fait 252 pages, il est réparti en 4 parties. Il n'y a pas de chapitre, mais ne vous inquiétez pas la lecture est très agréable et l'on peut s'arrêter régulièrement puisqu'il est écrit sous forme de lettre, je m'explique :
Charlie écrit donc des lettres à un inconnu pour lui raconter ses journées remplis de joie, de peine, de tristesse, de belle rencontre, de nouvelle expérience, d'échec, bref....Plutôt que de partager son quotidien dans un journal, il choisit de le partager avec une personne neutre qui ne peut le juger.
Dans ces lettres, Charlie est sincère et très entier, ainsi, nous découvrons un personnage très attachant. Il transmet très bien ses émotions avec simplicité et générosité.
Il partage sa rencontre avec Patrick et Sam, ils sont frère et sœur et pourtant ce sont deux personnages très différents qui deviendront les amis de Charlie et lui feront découvrir les bonnes, mais aussi les mauvaises choses de la vie.
Ils deviennent donc à leur tour des personnages-clés et très important pour Charlie, ils font clairement partie de son équilibre, car on sent que Charlie est fragile et que ses amis sont son repère.
Il parlera aussi de chose plus intime comme le sexe et ses relations avec les filles. Il évoquera aussi la drogue, l'alcool, mais également ses relations avec sa famille, son frère, sa sœur et ses parents.
Dans ce livre ce qui est très troublant, c'est que comme on lit les lettres de Charlie, ça nous apprend vraiment quel genre de personne il est. On s'aperçoit rapidement qu'il est un peu simple d'esprit mais surtout qu'il est très insouciant et naïf.
L'auteur :
J'ai aimé le style de l'auteur Stephen Chbosky, même si j'avoue avoir mis un petit peu de temps à m'adapter, mais une fois que j'avais pris mes repères, ça a été un très grand plaisir pour moi de lire ce roman. 
Pour conclure :
« Le monde de Charlie » est un très beau roman, je suis vraiment heureuse de l'avoir lu et je vais dès à présent commander le DVD et me laisser porter par les images en espérant qu'il m'apporte autant de satisfaction que le livre.


Extrait:
Du coup, je me dis que c'est pour des tas de raisons différentes qu'on est comme on est. Et qu'on les connaîtra jamais toutes, ces raisons. Mais même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller. On peut faire des choses. Et essayez de se sentir bien quand on les fait. Je crois que si un jour j'ai des enfants, et qu'ils se sentent mal, je leur dirai pas qu'il y a des gens qui meurent de faim en Chine ou d'autres trucs du même genre - ça changerait rien au fait qu'ils se sentent mal. Et même s'il y a des gens qui sont plus à plaindre que toi, ça ne change pas grand chose au fait que tu te sentes mal ou pas. C'est comme ce que ma soeur a dit, un jour que j'étais à l’hôpital depuis déjà un bon bout de temps. Elle a dit qu'aller à la fac, ça l’inquiétait vraiment, mais que vu la période difficile que je traversais, elle se sentait vraiment débile d'être comme ça. Alors que moi, je vois pas pourquoi elle se sentait débile. Moi aussi, à sa place, j'aurais été inquiet. Et très franchement, je crois pas que ce soit pire pour moi que pour elle. C'est peut être une bonne chose de relativiser, mais des fois, je me dis que l'essentiel, c'est d'être vraiment là. Comme à dit Sam. Parce que c'est normal de ressentir des trucs. Et d'y faire face en restant sois même.

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