Lucrezia écrit par Nathy

Auteure: Nathy

Genre: Nouvelle fantastique

Nombre de pages: 18

Date de sortie: 04/04/2013

Prix support papier: /

Prix support numérique: 1€49

Editions: Lune écarlate

Lien achat: Lucrezia

Synopsis:

Découvrez dans cette nouvelle les débuts de la belle Shérida, qui deviendra des siècles plus tard la courtisée et crainte Lucrezia. Une nouvelle aux parfums de volupté et de violence dans une époque révolue depuis longtemps.

Présentation :

Lucrezia est un spin-off du roman Anamorphose du même auteur parut chez Rebelle Éditions en janvier 2012.

* * *

Mon avis :

Voici une petite mise en bouche bien sympathique.

Cette nouvelle est vraiment chouette. Je pense que c'est très astucieux de l'avoir publiée en priorité, car les lecteurs ayant lu Anamorphose retrouvent un monde qui ne leur est pas inconnu.

Du coup, ma petite lecture m'a redonné envie de relire le roman et de me replonger dans cet univers sombre.

Pour cette nouvelle, Nathy a choisi de parler de Lucrezia, LA vampire qui a transformé et torturé Dante. C'est l'un des personnages-clés d'Anamorphose. Je n'en dirai pas plus je préfère vous laisser découvrir ce personnage par vous-même.

En ce qui me concerne, Nathy fait partie de ces auteurs avec qui je ne me pose plus la question de savoir si ces romans vont être bien ou non, je sais que j'aime son style qui change de l'ordinaire.

Non, ses vampires ne sont pas gentils mais charismatiques.

Non son univers n'est pas rose mais plutôt noir.

Oui, c'est une auteure fantastique qui nous ouvre ses portes, nous transporte et nous fait découvrir son monde.

On aime ou pas mais elle ne laisse pas indifférente, ça c'est sur!

Je suis adepte, et vous ?

Lily

Extrait :
Ur1, 1476 avant J.-C.
Shérida étira son corps souple à la peau diaphane ce chaud matin du début d’été. Celle, qui bien des siècles plus tard prit le nom de Lucrezia jeta un regard encore endormi autour d’elle. Ses iris noirs sous de longs cils de la même couleur balayèrent la pièce : un calice d’argent avait chuté de sa couche répandant son contenu sur les tapis, des formes nues s’entassaient, des relents de nourriture épicée, de vin et de sang arrivèrent à ses narines frémissantes. La belle laissa choir une main richement décorée sur le fin tissu de lin, elle retomba sur ses oreillers, émit un profond soupir et appela une servante. Elle repoussa le corps masculin endormi près d’elle, l’homme grogna de mécontentement quand il atterrit sur le dallage froid.