Auteur: Clarisse Sabard
Genre: Contemporain
Nombre de pages: 384
Date de sortie: 09/05/2016
Prix du livre papier: 18€00
Prix du livre numérique: 12€99
ISBN: 9782368121047
Editions: Charleston
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Synopsis:
Lola a été adoptée à l'âge de trois mois. Près de trente ans plus tard, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire.
Sa vie va basculer lorsqu'elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange héritage : une maison et son histoire dans le petit village d'Aubéry, à travers des lettres et des objets lui apprenant ses origines.
Mais tous les habitants ne voient pas d'un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu'elle ne le voudrait…
Mon avis:
Ma note:
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Informations:
Ce roman contient 1 prologue, 33 chapitres et 1 épilogue.
Il a reçu le Prix du Livre Romantique.
Il a reçu le Prix du Livre Romantique.
Mes ressentis:
Ce livre aurait pu être un coup de cœur, il n'en est pas loin puisque comme vous pouvez le voir je l'ai noté 4.5/5. J'ai tout aimé dans Les lettres de Rose, tout sauf une petite chose, que je vais vous expliquer un peu plus bas. Je souhaite d'abord commencer par vous faire un petit résumé de cette merveilleuse lecture.
→ Lola est une jeune femme comme vous et moi, elle vit des hauts et des bas dans sa vie, est entourée d'amis et parents aimants, a des rêves et ambitions qu'elle souhaiterait réaliser, mais n'ose pas, c'est une jeune femme attachante qu'on aime pour sa simplicité.
Elle a été adoptée à l'âge de trois mois et c'est à l'âge adulte que son histoire va lui être dévoilée. En effet, peu de temps après le début de notre lecture, Lola reçoit un message sur son téléphone portable. Le voici:
"Bonjour mademoiselle Havremont, je suis maître Frédérick Chalus, notaire mandaté par Mme Rose Garnier afin de régler sa succession. Je sais que le nom de Rose Garnier vous est probablement inconnu et cela m'ennuie de vous en parler sur simple répondeur... Aussi, je vous prie de bien vouloir me contacter au plus vite afin de régler cette affaire qui vous concerne."
Un message mystérieux qui laisse notre héroïne stupéfaite. Sans attendre, elle va demander des explications à sa mère et les réponses de cette dernière vont mettre Lola dans une situation délicate.
Rose Garnier n'est autre que sa grand-mère biologique du côté maternel. Malheureusement, les deux femmes ne pourront jamais faire connaissance puisque Rose est décédée quelques semaines avant l'appel téléphonique de maître Chalus.
Lola va donc se rendre à Aubéry dans le petit village de Rose, afin d'en découvrir plus. Elle va y faire des rencontres, prendre possession des murs qui lui ont été légués et mener une quête, sa quête. Rose est partie en laissant derrière elle des lettres. Ces missives, cachées aux quatre coins de la maison, vont guider Lola, lui apprendre qui elle est, qui est sa mère, sa grand-mère, son arrière-grand-mère... savoir d'où elle vient pour savoir qui elle est.
Les lettres de Rose, c'est l'histoire de plusieurs femmes, des femmes fortes, qui ont souvent vécu des choses difficiles, qui se sont sacrifiées, qui ont aimé, qui ont été souvent incomprises... c'est une histoire familiale passionnante, générationnelle qui nous emporte page après page.
J'ai été conquise dès les premiers mots. J'ai aimé le style de Clarisse Sabard, sa plume est étonnante, moderne et antique à la fois, elle s'adapte en fonction de l'histoire, de l'époque, des personnages. Tout est maîtrisé, à sa place. C'est extraordinaire pour un premier roman !
Je vous ai dit plus haut avoir eu une seule petite déception dans l'histoire et il est temps de vous la dévoiler. C'est totalement personnel, mais je me suis tellement attachée aux personnages que j'ai eu du mal avec un passage du roman, je m'explique : page 356/357, deux personnes -que je préfère ne pas citer- commettent "une erreur", ce n'est pas le mot qui correspond le mieux, mais je préfère rester vaste pour ne pas vous spoiler votre lecture, donc ils commettent une faute, quelque chose qui m'a fait froid dans le dos. Mon regard pour eux a changé à ce moment précis de l'histoire. Je ne les imaginais pas comme ça, je ne les imagine toujours pas comme ça, ces deux personnes sont trop bienveillantes et aimantes pour avoir une telle réaction. Il y a un fossé entre cacher des choses par amour et commettre un acte incommensurable et irréversible.
Cela reste mon avis, ça ne change pas le regard et l'affection que je porte à ce livre, mais ça a été l'élément qui a fait que le coup de cœur n'a finalement pas été au rendez-vous.
Aujourd'hui, cela fait quelques jours que j'ai terminé ma lecture et lorsque je regarde mon exemplaire avec cette belle couverture, c'est avec un regard plein de tendresse et d'estime, alors, une chose est sûre, c'est que je vais garder en mémoire le meilleur, rien que le meilleur et me souvenir des belles choses qui se trouvent à l'intérieur de ces 384 pages.
En bref, ce livre est une pépite, un roman à lire. Vous allez adorer !
→ Lola est une jeune femme comme vous et moi, elle vit des hauts et des bas dans sa vie, est entourée d'amis et parents aimants, a des rêves et ambitions qu'elle souhaiterait réaliser, mais n'ose pas, c'est une jeune femme attachante qu'on aime pour sa simplicité.
Elle a été adoptée à l'âge de trois mois et c'est à l'âge adulte que son histoire va lui être dévoilée. En effet, peu de temps après le début de notre lecture, Lola reçoit un message sur son téléphone portable. Le voici:
"Bonjour mademoiselle Havremont, je suis maître Frédérick Chalus, notaire mandaté par Mme Rose Garnier afin de régler sa succession. Je sais que le nom de Rose Garnier vous est probablement inconnu et cela m'ennuie de vous en parler sur simple répondeur... Aussi, je vous prie de bien vouloir me contacter au plus vite afin de régler cette affaire qui vous concerne."
Un message mystérieux qui laisse notre héroïne stupéfaite. Sans attendre, elle va demander des explications à sa mère et les réponses de cette dernière vont mettre Lola dans une situation délicate.
Rose Garnier n'est autre que sa grand-mère biologique du côté maternel. Malheureusement, les deux femmes ne pourront jamais faire connaissance puisque Rose est décédée quelques semaines avant l'appel téléphonique de maître Chalus.
Lola va donc se rendre à Aubéry dans le petit village de Rose, afin d'en découvrir plus. Elle va y faire des rencontres, prendre possession des murs qui lui ont été légués et mener une quête, sa quête. Rose est partie en laissant derrière elle des lettres. Ces missives, cachées aux quatre coins de la maison, vont guider Lola, lui apprendre qui elle est, qui est sa mère, sa grand-mère, son arrière-grand-mère... savoir d'où elle vient pour savoir qui elle est.
Les lettres de Rose, c'est l'histoire de plusieurs femmes, des femmes fortes, qui ont souvent vécu des choses difficiles, qui se sont sacrifiées, qui ont aimé, qui ont été souvent incomprises... c'est une histoire familiale passionnante, générationnelle qui nous emporte page après page.
J'ai été conquise dès les premiers mots. J'ai aimé le style de Clarisse Sabard, sa plume est étonnante, moderne et antique à la fois, elle s'adapte en fonction de l'histoire, de l'époque, des personnages. Tout est maîtrisé, à sa place. C'est extraordinaire pour un premier roman !
Je vous ai dit plus haut avoir eu une seule petite déception dans l'histoire et il est temps de vous la dévoiler. C'est totalement personnel, mais je me suis tellement attachée aux personnages que j'ai eu du mal avec un passage du roman, je m'explique : page 356/357, deux personnes -que je préfère ne pas citer- commettent "une erreur", ce n'est pas le mot qui correspond le mieux, mais je préfère rester vaste pour ne pas vous spoiler votre lecture, donc ils commettent une faute, quelque chose qui m'a fait froid dans le dos. Mon regard pour eux a changé à ce moment précis de l'histoire. Je ne les imaginais pas comme ça, je ne les imagine toujours pas comme ça, ces deux personnes sont trop bienveillantes et aimantes pour avoir une telle réaction. Il y a un fossé entre cacher des choses par amour et commettre un acte incommensurable et irréversible.
Cela reste mon avis, ça ne change pas le regard et l'affection que je porte à ce livre, mais ça a été l'élément qui a fait que le coup de cœur n'a finalement pas été au rendez-vous.
Aujourd'hui, cela fait quelques jours que j'ai terminé ma lecture et lorsque je regarde mon exemplaire avec cette belle couverture, c'est avec un regard plein de tendresse et d'estime, alors, une chose est sûre, c'est que je vais garder en mémoire le meilleur, rien que le meilleur et me souvenir des belles choses qui se trouvent à l'intérieur de ces 384 pages.
En bref, ce livre est une pépite, un roman à lire. Vous allez adorer !
Les premières lignes:
-PROLOGUE-
Trois femmes se disputent à voix basse, dans la pénombre d’une pièce que l’on a pris soin de protéger de la chaleur estivale. Leurs habits, de lourdes robes noires assorties à leurs voilettes, m’évoquent ceux de ces veuves siciliennes qui portent le deuil de leur défunt mari durant tout le reste de leur vie. Elles murmurent, avec discrétion mais fermeté, au-dessus d’un ancien berceau en bois ciselé. S’il y a un bébé dedans, il est particulièrement calme et silencieux, puisque seule la répétition d’un tic-tac semblant provenir d’une horloge invisible se fait entendre, conférant à l’ambiance un côté lugubre et oppressant. Je ne parviens pas à saisir les propos tenus par ces trois femmes ; c’est tout juste si je peux voir leurs visages. Je laisse alors mes yeux errer à travers la grande pièce aux volets clos, m’accoutumant lentement à la semi-obscurité. L’endroit sent le renfermé, comme dans ces vieilles maisons dont les meubles ont longtemps été cirés par le passé, puis abandonnés aux affres du temps. Je décèle dans l’air des résidus d’encaustique mêlés à une chaude humidité. Avec ces trois femmes vêtues comme au siècle passé, la scène possède un indéniable charme suranné, malgré un côté franchement angoissant. Hormis le berceau au-dessus duquel se tiennent les trois « veuves », la pièce me paraît complètement vide. Un rayon de soleil tente de s’infiltrer entre les volets, répandant ainsi une mince tache de lumière blanche sur le sol carrelé de motifs géométriques. Des particules de poussière voltigent follement dans le rai de soleil. Lasse d’être spectatrice d’une scène dont je ne parviens pas à saisir le moindre mot, je me dirige vers une porte légèrement entrebâillée, située au fond de la pièce. Le parquet émet une plainte sous mes pas, mais aucune des femmes ne fait mine de se retourner. Avant de passer la porte, je les observe une nouvelle fois, tentant en vain de me rappeler qui elles sont. Sous le voile du deuil, il est difficile de leur donner un âge concret et une apparence précise. Je continue ma progression, faisant grincer les gonds de la porte au passage. Je me trouve maintenant face à un escalier tout aussi sombre que le reste de la maison, éclairé par le soleil qui a pu s’infiltrer complètement par une fenêtre à laquelle est suspendu un fin rideau. J’agrippe fermement la rampe et commence l’ascension. Chaque marche franchie émet un son de détresse et je me demande si je ne vais pas passer à travers le plancher d’une seconde à l’autre. Pourtant, irrémédiablement attirée, je ne peux m’empêcher de gravir cet escalier menaçant. J’aboutis saine et sauve sur un palier qui dessert plusieurs portes. J’actionne la poignée ronde en porcelaine qui ouvre l’une d’entre elles. À ma grande surprise, je découvre une petite chambre proprette, baignée de lumière. La pièce, quoique simplement meublée, paraît des plus agréables. Un lit en merisier blanc, recouvert d’un édredon à motif fleuri, occupe une partie de la chambre. Je me dirige vers l’unique fenêtre et jette un coup d’œil sur la rue, en contrebas. Un marché semble s’y tenir, mais je n’y prête qu’une attention distraite et reporte mon intérêt sur la décoration de la pièce. De l’autre côté du lit se tient un chevet peint en blanc et parfaitement assorti au lit. Un vase contenant un petit bouquet de roses est posé sur la table de nuit, avec ce qui ressemble à un épais carnet. Le mot Journal, formé par des lettres élégantes, en orne la couverture. Poussée par la curiosité, je tends la main afin de m’emparer du carnet lorsqu’un cri déchirant retentit, provenant du rez de-chaussée : « Nooooon ! » Sans plus réfléchir, je me précipite hors de la chambre, à l’instant même où une voix s’élève de l’étage inférieur : — Lola ! Sors vite ! Tu ne peux pas rester ici ! Lola, par pitié ! Je me rue dans l’escalier et le descends comme si j’avais le diable aux trousses. Je rejoins la grande pièce vide dans laquelle se tenaient quelques instants plus tôt les trois femmes autour du berceau. Mais il n’y a plus personne, à part moi et cette voix suppliante qui m’exhorte à sortir de la maison au plus vite. Je perçois alors une sorte d’effritement et je ne tarde pas à comprendre que la maison commence littéralement à tomber en lambeaux. Je dois fuir avant que tout ne s’écroule ; déjà, je sens une pluie de minces gravats frôler mes épaules et mon dos, tandis que je tente tant bien que mal de me protéger le visage. Je constate alors avec horreur que, malgré ma volonté, mon corps refuse d’obéir à mon cerveau. Mes jambes sont comme figées sur le parquet et je prends conscience que la même force qui m’a poussée à monter à l’étage un peu plus tôt veut à présent que je reste dans la maison. Jusqu’au bout. À l’instant où je suis sur le point de me résigner, l’une des femmes en deuil se matérialise devant moi et me tend la main : « Sors ! » m’ordonne-t-elle d’une voix qui ne tolérerait pas que je la contredise. Rassemblant toute mon énergie, je parviens à faire un pas en avant, vers la femme qui ne porte plus son voile. Un « Oh ! » de surprise se dessine sur ma bouche lorsque je me rends compte que nos regards sont semblables. Je lui tends la main à mon tour, mais c’est à ce moment précis que le plafond commence à s’écrouler tout autour de moi.
Trois femmes se disputent à voix basse, dans la pénombre d’une pièce que l’on a pris soin de protéger de la chaleur estivale. Leurs habits, de lourdes robes noires assorties à leurs voilettes, m’évoquent ceux de ces veuves siciliennes qui portent le deuil de leur défunt mari durant tout le reste de leur vie. Elles murmurent, avec discrétion mais fermeté, au-dessus d’un ancien berceau en bois ciselé. S’il y a un bébé dedans, il est particulièrement calme et silencieux, puisque seule la répétition d’un tic-tac semblant provenir d’une horloge invisible se fait entendre, conférant à l’ambiance un côté lugubre et oppressant. Je ne parviens pas à saisir les propos tenus par ces trois femmes ; c’est tout juste si je peux voir leurs visages. Je laisse alors mes yeux errer à travers la grande pièce aux volets clos, m’accoutumant lentement à la semi-obscurité. L’endroit sent le renfermé, comme dans ces vieilles maisons dont les meubles ont longtemps été cirés par le passé, puis abandonnés aux affres du temps. Je décèle dans l’air des résidus d’encaustique mêlés à une chaude humidité. Avec ces trois femmes vêtues comme au siècle passé, la scène possède un indéniable charme suranné, malgré un côté franchement angoissant. Hormis le berceau au-dessus duquel se tiennent les trois « veuves », la pièce me paraît complètement vide. Un rayon de soleil tente de s’infiltrer entre les volets, répandant ainsi une mince tache de lumière blanche sur le sol carrelé de motifs géométriques. Des particules de poussière voltigent follement dans le rai de soleil. Lasse d’être spectatrice d’une scène dont je ne parviens pas à saisir le moindre mot, je me dirige vers une porte légèrement entrebâillée, située au fond de la pièce. Le parquet émet une plainte sous mes pas, mais aucune des femmes ne fait mine de se retourner. Avant de passer la porte, je les observe une nouvelle fois, tentant en vain de me rappeler qui elles sont. Sous le voile du deuil, il est difficile de leur donner un âge concret et une apparence précise. Je continue ma progression, faisant grincer les gonds de la porte au passage. Je me trouve maintenant face à un escalier tout aussi sombre que le reste de la maison, éclairé par le soleil qui a pu s’infiltrer complètement par une fenêtre à laquelle est suspendu un fin rideau. J’agrippe fermement la rampe et commence l’ascension. Chaque marche franchie émet un son de détresse et je me demande si je ne vais pas passer à travers le plancher d’une seconde à l’autre. Pourtant, irrémédiablement attirée, je ne peux m’empêcher de gravir cet escalier menaçant. J’aboutis saine et sauve sur un palier qui dessert plusieurs portes. J’actionne la poignée ronde en porcelaine qui ouvre l’une d’entre elles. À ma grande surprise, je découvre une petite chambre proprette, baignée de lumière. La pièce, quoique simplement meublée, paraît des plus agréables. Un lit en merisier blanc, recouvert d’un édredon à motif fleuri, occupe une partie de la chambre. Je me dirige vers l’unique fenêtre et jette un coup d’œil sur la rue, en contrebas. Un marché semble s’y tenir, mais je n’y prête qu’une attention distraite et reporte mon intérêt sur la décoration de la pièce. De l’autre côté du lit se tient un chevet peint en blanc et parfaitement assorti au lit. Un vase contenant un petit bouquet de roses est posé sur la table de nuit, avec ce qui ressemble à un épais carnet. Le mot Journal, formé par des lettres élégantes, en orne la couverture. Poussée par la curiosité, je tends la main afin de m’emparer du carnet lorsqu’un cri déchirant retentit, provenant du rez de-chaussée : « Nooooon ! » Sans plus réfléchir, je me précipite hors de la chambre, à l’instant même où une voix s’élève de l’étage inférieur : — Lola ! Sors vite ! Tu ne peux pas rester ici ! Lola, par pitié ! Je me rue dans l’escalier et le descends comme si j’avais le diable aux trousses. Je rejoins la grande pièce vide dans laquelle se tenaient quelques instants plus tôt les trois femmes autour du berceau. Mais il n’y a plus personne, à part moi et cette voix suppliante qui m’exhorte à sortir de la maison au plus vite. Je perçois alors une sorte d’effritement et je ne tarde pas à comprendre que la maison commence littéralement à tomber en lambeaux. Je dois fuir avant que tout ne s’écroule ; déjà, je sens une pluie de minces gravats frôler mes épaules et mon dos, tandis que je tente tant bien que mal de me protéger le visage. Je constate alors avec horreur que, malgré ma volonté, mon corps refuse d’obéir à mon cerveau. Mes jambes sont comme figées sur le parquet et je prends conscience que la même force qui m’a poussée à monter à l’étage un peu plus tôt veut à présent que je reste dans la maison. Jusqu’au bout. À l’instant où je suis sur le point de me résigner, l’une des femmes en deuil se matérialise devant moi et me tend la main : « Sors ! » m’ordonne-t-elle d’une voix qui ne tolérerait pas que je la contredise. Rassemblant toute mon énergie, je parviens à faire un pas en avant, vers la femme qui ne porte plus son voile. Un « Oh ! » de surprise se dessine sur ma bouche lorsque je me rends compte que nos regards sont semblables. Je lui tends la main à mon tour, mais c’est à ce moment précis que le plafond commence à s’écrouler tout autour de moi.
Clarisse Sabard est une jeune trentenaire férue de lecture et de robes vintage, persuadée d'avoir vécu à New-York quelque part entre les années 1920 et 1950. Les Lettres de Rose, son premier roman, est le lauréat du deuxième Prix du livre Romantique.
Bibliographie:
•Les lettres de Rose (2016) ← Ma chronique
•Les lettres de Rose (2016) ← Ma chronique
Quelques liens indispensables:
•Site des Editions Charleston
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Bonus !:
La remise du Prix du livre romantique 2016 !
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Jolie chronique ! Bravo Clarisse
RépondreSupprimerJe viens de l ajouter dans ma liste de lecture. Merci pour tes chroniques.
RépondreSupprimerAlors moi, concernant l'histoire racontée par les lettres, j'ai adoré ! Mais j'ai moins aimé l'histoire actuelle...
RépondreSupprimerroman tres prenant hate de savoir la fin
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