"Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder" (Oscar Wilde)
Comment ne pas croire au prince charmant qui viendra vous délivrer sur son cheval blanc, surtout quand on est une jeune fille solitaire qui a vécu coupée du monde durant de longues années ?
Son obscure naissance, à la croisée du monde animal et de l'humain, au cœur d'une forêt en pleine guerre civile, a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines. S’il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle de la langue, il continue de garder un lien intime et pénétrant avec la nature et l’espèce animale.
Roman sombre et envoûtant, À la table des hommes tient autant du fabuleux que du réalisme le plus contemporain. Hanté par la violence prédatrice des hommes, le nouveau roman de Sylvie Germain interroge la barbarie dans une écriture d’une grande sensualité où l'importance des corps ainsi que la diversité et l'intensité des émotions soulèvent une question essentielle : qu’est-ce qu’un être humain?
Anna était une bonne épouse. La plupart du temps.
Anna, une Américaine de trente-sept ans, est une épouse apparemment parfaite. Son mari suisse travaille dans une banque d'affaires et elle s est installée avec lui dans une riche banlieue de Zurich où elle élève ses trois enfants. Cependant, malgré les apparences d'une vie confortable, Anna, coupée de ses racines, s'ennuie dans cette Suisse si différente de son pays. Incapable de communiquer avec un mari de plus en plus distant, elle se tourne vers la psychanalyse, et se surprend à chercher un épanouissement sexuel avec d'autres hommes. Mais mettre fin à ces relations devient de plus en plus difficile et elle commence à perdre le contrôle. Au moment où la frontière entre passion et moralité s'estompe, Anna découvre qu il n y a pas de retour possible.
Dans cette magistrale fresque hantée par la question du mal, Richard Flanagan déploie l’histoire d’une passion incandescente sur fond de guerre et de captivité, épisode inoubliable dans la vie d’un médecin militaire affecté à la construction de la “voie ferrée de la mort” (la ligne Siam-Birmanie, 1943) et devenu héros de guerre malgré lui.
À vingt et un ans, Ellie Kolstakis est toujours vierge. Elle se donne quatre mois, jusqu'à la fin de ses études, pour remédier à la situation. Avec l'aide de ses deux meilleures amies, Ellie ne lésine sur rien pour accomplir sa mission : apprivoiser son corps innocent et échapper à une mère grecque attachée à la tradition, jusqu'à enfin trouver le parfait candidat...
« On m’a élevée ainsi : les garçons et les filles sont à égalité. Je suis aussi libre que mon frère, ma mère est aussi libre que mon père. C’est faux. Je suis une fille, pas un garçon. J’ai 17 ans, mon corps me trahit, je vais avorter.
J’y pense toujours, je n’en parlerai jamais à personne. Parfois, je ne suis pas loin de dire le mot, de le partager avec une amie proche. Et puis non, je renonce. Pourquoi ce silence ? »
Judith et Janet ont 70 ans, elles vivent à New York depuis de nombreuses années. Seules aujourd’hui, sans mari, ces femmes ne sont pas dévastées, elles poursuivent leur chemin tant il est vrai qu’un être demeure le même d'un bout à l’autre de son existence. Un roman d’une grande acuité sur le vieillissement, d’une surprenante empathie pour le troisième âge de la femme, sur la gravité du temps qui passe mais aussi et surtout sur l’incroyable énergie de la plupart d'entre elles face à l’étrange phénomène qui change nos corps mais pas nos âmes. Nos têtes dirait-on, dans lesquelles s’agite tout ce que nous sommes, inchangé, depuis l'enfance.
« Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j'ai fait la gueule. Mais j'ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l'odeur de sa première clope. J'ai dit « ouais », j'ai dit « super », la mort dans l'âme, même si j'avais compris que la GTS pour la GTX, c'était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. »
En 2004, dans un village de Tchétchénie, Havaa, une fillette de huit ans, cachée dans les bois, voit des soldats russes emmener son père et brûler sa maison. Akhmed, voisin et ami de sa famille, observe lui aussi la scène, redoutant le pire. Lorsqu’il retrouve Havaa, il décide de la mettre à l’abri dans un hôpital abandonné où il ne reste qu’une chirurgienne russe épuisée, Sonja, pour soigner les blessés. Au cours de cinq jours extraordinaires, le monde de Sonja, d’Akhmed et de Havaa bascule.
Un premier roman majestueux sur l’amour en temps de guerre, qui révèle l’histoire d’un pays et d’un peuple martyr.
« L'amour relève-t-il d'un processus chimique ou d'un miracle spirituel ? Existe-t-il un moyen infaillible pour déclencher la passion, comme l'élixir qui jadis unit Tristan et Iseult ? Est-on, au contraire, totalement libre d'aimer ? »
Anciens amants, Adam et Louise vivent désormais à des milliers de kilomètres l'un de l'autre, lui à Paris, elle à Montréal. Ils entament une correspondance, où ils évoquent les blessures du passé et leurs nouvelles aventures, puis se lancent un défi : provoquer l'amour. Mais ce jeu ne cache-t-il pas un piège ?
En fin observateur des caprices du cœur, Eric-Emmanuel Schmitt explore le mystère des attirances et des sentiments.
Jan et Antonina Zabinski dirigent le zoo de Varsovie quand éclate la Seconde Guerre mondiale. La Pologne est envahie et bientôt règne la barbarie.
Les animaux ont été tués sous les bombardements, envoyés à Berlin ou ont servi de gibier aux officiers allemands.
Jan et Antonina se mettent alors à élever des porcs – officiellement pour les troupes, officieusement pour nourrir les habitants du ghetto. Surtout, ils profitent d’un réseau de souterrains reliant les cages pour y cacher des juifs et les faire quitter le pays… Grâce au courage de ce couple, trois cents d’entre eux seront sauvés.
Inspiré du journal intime d’Antonina Zabinski, ce récit retrace le combat d’un couple soucieux de la cause animale qui s’engage dans une lutte secrète contre l’oppression nazie. Un très beau portrait de femme, où l’abnégation et la générosité côtoient la cruauté et l’horreur.
Le jour de son mariage, Judith s’enfuit de l’église juste avant la cérémonie, laissant son futur mari devant l’autel… Mal dans sa peau, honteuse, la jeune femme part se réfugier loin du monde. Elle trouve un emploi consistant à mettre de l’ordre dans la bibliothèque de Pengarrock, un vieux manoir bâti sur la côte anglaise. La demeure est idyllique : léchée par les vagues de l’océan, elle a le charme des vieilles pierres, riche de son passé. Mais Tristan Trevillion, le nouveau propriétaire qui vient d’hériter de ce domaine trop lourd à gérer a l’intention de le mettre en vente. Au cours de ses recherches pour la bibliothèque, Judith découvre que des siècles plus tôt, une tragédie familiale s’est produite entre ces murs. Les rumeurs évoquent des meurtres et la disparition d’un inestimable bijou. Pour la jeune bibliothécaire, il devient vite indispensable d’exhumer les secrets de Pengarrock…
Une jeune femme qui veut refaire sa vie. Un lieu rempli d’histoire et de secrets.
Copenhague, 2010. Une brutale agression dans le quartier de Vesterbro incite Rose, la bouillonnante assistante de l’inspecteur Morck, à rouvrir un cold case sur la disparition inexpliquée d'une prostituée. Cédant à ses pressions, le Département V exhume une macabre affaire datant des années 1950 : sur la petite île de Sprögo, des femmes sont internées et stérilisées de force sous la direction du docteur Curt Wad…
Avec cette nouvelle enquête de l’incontournable trio formé par Carl Morck et ses assistants Assad et Rose, Jussi Adler-Olsen fait monter la tension d'un cran en nous plongeant dans un sombre chapitre de l’histoire du Danemark, où l’influence des extrêmes est plus que jamais d’actualité.
Roman policier de l’année en Suède, finaliste du prestigieux Glass Key Award, déjà traduit dans 16 pays… Le Syndrome du pire est un véritable phénomène qui s’apprête à faire son apparition sur les tables de librairies!
Stockholm, fin de l’été 2013. Une jeune droguée, Rebecca Salomonsson, est abattue dans un foyer pour femmes. Trois étages plus haut, dans son appartement, Leo Junker est réveillé par les lumières des voitures de police. Flic, il travaille aux affaires internes, la division la plus mal vue, celle des « rats » qui enquêtent sur leurs collègues. Suspendu depuis « L’affaire Gotland », au cours de laquelle il a commis une erreur qui a coûté la vie à un policier, rongé par la culpabilité, Leo s’étiole dans son nouveau job. Alcool, errances nocturnes, sa vie ressemble à un lent naufrage. Mais, dans le meurtre Salomonsson un indice le frappe particulièrement, qui fait ressurgir à sa mémoire des personnages troubles de son adolescence: Julia et John Grimberg. De plus, des messages énigmatiques arrivent à son portable. Et pourquoi a-t-il le sentiment diffus d’être suivi? Quand la réalité se délite, à quoi peut-on s’attendre, sinon au pire?
Le Syndrome du pire a été élu roman policier de l’année par l’Académie des auteurs de roman policier suédois. Ce prix a déjà récompensé de grands noms du polar tels que Stieg Larsson, Henning Mankell, Johan Theorin ou Åke Edwardson.
"Le temps : tout étais là, dans ces cinq lettres, cette simple syllabe. J'allais soudain en être riche, ne plus courir après, le nez rivé sur l'ordinateur, le téléphone. Pendant neuf jours, j'allais devenir un milliardaire du temps, plonger mes mains dans des coffres bourrés de secondes, me parer de bijoux ciselés dans des minutes pures, vierges de tout objectif, de toute attente, de toute angoisse. J'allais me gaver d'heures vides, creuses, la grande bouffe, la vacance, entre ciel et mer."
De l'inaccessible Tombouctou à la mélancolique Tallinn, entre une partie d'échecs fatale quelque part dans un hôtel russe et un barbecue incongru à Kaboul, des clameurs de la place Tahrir au fond d'un trou, dans l'Aveyron... C'est le roman d'une vie et de notre monde que raconte Nicolas Delesalle, le temps d'une croisière en cargo.
Au cours d’un séjour à Berlin, la jeune Julie Spieler, en quête d’une très improbable réconciliation avec son père Abel – époux décevant, séducteur impénitent, menteur invétéré et professeur de littérature allemande à la Sorbonne –, débusque la récipiendaire putative de textes inédits de Kafka, écrivain qui fascine son père jusqu’à l’obsession. La jeune fille entame alors de difficiles tentatives d’approche auprès de cette vieille dame particulièrement rétive qui porte en elle toute la mémoire d’un siècle traversé de guerres, d’exils et d’horreurs. Tous trois se retrouvent dans un chalet face au Mont Blanc afin de tenter de solder, ensemble ou séparément, tous leurs comptes respectifs.
À la fin de la guerre civile, survivre est compliqué pour Manolita dont le père et la belle-mère sont en prison et dont le frère Antonio, vit caché dans un tablao de flamenco. Elle a dix-huit ans et la charge de ses deux sœurs et de deux très jeunes demi-frères! L’arrivage de deux machines à polycopier de l'étranger dont le mode d'emploi est incompréhensible va nécessiter sa coopération. Son frère, qui entend continuer la résistance par de la propagande clandestine, l'envoie rencontrer la seule personne capable de les aider. Mais ce génie de la mécanique, un jeune homme timide et peu séduisant, se trouve en prison. Et pour le rencontrer, Maria doit l'épouser. Ce sera le premier de ses trois mariages. Un nombre considérable d'événements auront lieu avant que ne soit célébré son troisième et dernier mariage !
Un job en or, un homme idéal, un avenir resplendissant… Lanie pense qu’elle a une belle vie, presque parfaite. Jusqu’au jour où elle retrouve une liste rédigée quand elle était enfant : la liste de ses envies, des choses qu’elle voulait absolument vivre. Bientôt trentenaire, Lanie se souvient qu’elle a eu des rêves et qu’elle a été une personne amusante… autrefois. Et quand elle frôle la mort à cause d’une tranche de citron dans un verre de Martini, elle se rend compte que la vie est trop courte pour avoir, un jour, des regrets. Lanie prend donc une décision : sa liste d’envies à la main, elle va réaliser un à un tous ses rêves d’enfant. Même si cela veut dire qu’elle doit laisser tomber sa vie soi-disant « parfaite »…
En réalisant ses rêves d’enfant elle commence à vivre, enfin.
Clare Wald, icône du microcosme littéraire blanc et de gauche de Cape Town, est contactée par Sam Leroux, un jeune universitaire qui souhaite retracer sa carrière dans une biographie. Parallèlement aux entretiens qu'elle donne à Sam, Clare enquête sur la disparition de sa fille, Laura, qui a rejoint la lutte armée anti-apartheid en 1989, en pleine guérilla. Au fil de ses recherches, Clare s'interroge sur les motivations de sa fille, auteure probable d'attentats à la bombe ayant fait de nombreuses victimes, tandis que le travail de Sam dévoile des liens inavouables entre Clare et l'ancien régime d'apartheid. Mais Sam lui-même est loin d'avoir tout dit à Clare sur les événements qui le relient à Laura. Entre ambivalence et faux-semblants, chacun va devoir faire tomber les masques pour entrevoir enfin la part de vérité cachée qui lui manquait.
Si tous les personnages d'Absolution ont en commun des secrets lancinants, tous ont aussi une soif inextinguible de vérité. Fascinante prouesse littéraire, ce roman est construit comme une boule à facettes, ou différentes versions des mêmes événements révèlent tour à tour un aspect d'une vérité toujours changeante. Qu'il s'agisse de Clare, de Sam, ou de Laura (dont sa mère a conservé le journal intime), chacun n'a accès qu'à un seul versant de l'histoire qui les relie et que l'auteur nous laisse le soin de recomposer. Multipliant le nombre de sources, Patrick Flanery construit un récit d'une complexité diabolique dont le sens général s'éclaire au fur et à mesure, pour exploser dans un feu d'artifice de révélations finales.
Interrogeant à la fois les notions de culpabilité, de bien et de mal, mais aussi les limites de la démocratie et de la liberté pour laquelle certains payent de leur vie, ce premier roman dévoile toute la complexité de la société sud-africaine contemporaine. Mais au bout du compte, Absolution est un hommage à la littérature, seule capable de relier l'histoire individuelle à l'histoire collective.
Eden, 16 ans, va passer l’été dans la nouvelle famille de son père, à Santa Monica, en Californie. Il vient de refaire sa vie, ce qui signifie qu’Eden a trois nouveaux demi-frères. Le plus âgé, Tyler, est un vrai bad-boy : séducteur, égocentrique, violent … Mais Eden décèle en lui une grande fragilité, conséquence d'un lourd passé. Fascinée, elle ne peut s’empêcher de succomber au charme de la seule personne qui lui est pourtant défendue : son demi-frère.
Libre transposition dans le San Francisco d'aujourd'hui du Songe d'une nuit d'été, le roman de Chris Adrian est un livre surprenant, où réalité et féerie se télescopent pour interroger la nature exacte de l'amour. Henry, Will et Molly ne se connaissent pas mais ils ont quelque chose en commun. Tous trois viennent de perdre un être cher dans la mort ou la rupture. Un soir d'été, tandis qu'ils se rendent à une soirée, ils s'égarent dans Buena Vista Park sans savoir que ce lieu est devenu le refuge secret de Titania et Obéron, les souverains du royaume légendaire immortalisés dans la pièce de Shakespeare, inconsolables depuis la mort de leur fils... Ensemble, ils vont vivre une nuit à nulle autre pareille. A l'image d'Obéron, doté du pouvoir de sonder le coeur humain, Chris Adrian explore la puissance et le mystère de l'amour, se jouant de la frontière entre mythe et réalité, grâce et gravité. Il réussit un roman drôle et émouvant, d'une inventivité rarement égalée.
Un site de rencontres les a réunis. Ils ne sont pas devenus amants, mais amis. Et ils comptent bien en rester là...
Elle est actrice. Lui écrivain.
Elle s'appelle Mia. Lui Paul.
Elle est anglaise. Lui américain.
Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.
Elle a beaucoup de succès. Lui pas vraiment.
Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.
Elle se sent seule. Lui aussi.
Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.
Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.
Dans ce roman, où l'on retrouve les personnages de Et si c'était vrai, Marc Levy nous entraîne dans une histoire d'amour irrésistible et totalement imprévisible.
Elle & lui marque le grand retour de Marc Levy à la comédie.
Alors que la fin de la terminale approche pour Peter, Anita, Andy et Eliza, une météorite apparaît dans le ciel : elle a deux chances sur trois de percuter et de faire exploser la Terre, deux mois plus tard. Dès lors, l'avenir n'a plus la même importance, et les délits commencent à se multiplier.
Delilah Blue n’a d’yeux que pour Gavin. Le regard ténébreux et la silhouette toujours parée de noir, le garçon a l’air de sortir tout droit de l’univers sombre et – il faut l’avouer – franchement tordu de ses dessins. Tout chez lui est bizarre, jusqu’à la vieille bâtisse dans laquelle il vit, qui donne une sorte de cachet inquiétant à leur petite ville.
Lorsque Gavin décide d’emmener Delilah chez lui, un privilège exceptionnel, elle découvre avec stupeur que les lieux semblent capables de communiquer. Cheminée, par exemple, allume sur demande son propre feu. Lit s’agrandit selon les exigences de Gavin, et Piano lui a appris à jouer lorsqu’il était petit…
Très vite, Delilah va comprendre que ce qui vit ici n’est pas humain…À quel prix gagnera-t-elle le droit d’aimer le propriétaire de ces lieux tourmentés ?
C'est l'heure du retour de vacances. Dans le courrier en souffrance, une lettre attend Victor, professeur d'anglais depuis vingt ans. Ce qu'elle contient va raviver un souvenir enfoui. Septembre 1984. Victor est à Paris pour sa deuxième année de prépa. Il travaille beaucoup, a peu voire pas d'amis, la compétition est de toute façon cruelle. Un jour de cours comme un autre, dans la classe d'en face on entend une insulte, une porte qui claque, quelques secondes de silence, un bruit mat, le hurlement de la bibliothécaire. Matthieu a sauté. La pression, le sentiment de transparence, la solitude ? Qu'importe. Rien, désormais, ne sera plus jamais comme avant...
Des évasions authentiques, racontées avec un sens du suspense qui fait du livre un thriller autant qu'un document historique.
Si Daniel Bilalian a tenu à raconter les aventures vécues par les prisonniers français évadés entre 1940 et 1945, c'est parce que son père a été l'un d'eux. Grâce à cette proximité avec le sujet, il a pu rencontrer les hommes qui sont les héros de son livre. Ils lui ont raconté les péripéties rocambolesques de leurs évasions : il y a celui qui est resté douze heures accroché aux tringles de freinage d'un train, ceux qui sont se sont enfermés pendant neuf jours dans un wagon-foudre avec de la lie de vin jusqu'aux genoux, ceux qui se sont faits alpinistes sans avoir jamais touché un rocher de leur vie, celui qui a réussi à faire croire qu'il était un Alsacien faisant du tourisme, ceux qui sont revenus volontairement à leur stalag après plusieurs mois de cavale pour orgniser un réseau de sabotage... La qualité du document et la vivacité du style justifiaient largement cette nouvelle édition, révisée et présentée par une préface inédite de Daniel Bilalian.
Au cours d'une soirée, des destins se croisent au cœur d'un quartier de Philadelphie. Madeleine Altimari, 9 ans, n'a qu'une chose en tête : chanter ! Surtout depuis le décès de sa mère, elle passe son temps à faire ses gammes et à perfectionner son répertoire. Un jour elle sera sur scène... peu importe si ni son père en proie au désespoir, ni ses professeurs ne l'encouragent dans cette voie. Et quand Madeleine découvre l'existence d'un club de jazz, le Cat's Pajamas, dans sa ville natale, elle décide que ce sera l'endroit idéal pour faire ses débuts. Elle ne sait pas encore qu'elle s'apprête à vivre la nuit la plus extraordinaire de sa vie... Le même jour, son professeur, Sarina Greene, de retour à Philadelphie après un divorce douloureux, attend avec une certaine angoisse le dîner où elle doit retrouver celui qui aurait pu – dû ! – être l'homme de sa vie. Et s'il n'était pas trop tard pour saisir une seconde chance ? De l'autre côté de la ville, Lorca, le propriétaire bourru et désabusé du Cat's Pajama, se retrouve au pied du mur. A moins de trouver 30 000 $ pour rembourser sa dette, ce club légendaire fermera ses portes pour toujours. Ces trois âmes perdues, cherchant l'amour, la musique et l'espoir dans les rues de Philadelphie, vont découvrir les possibilités infinies que peut offrir la vie au cours d'une nuit magique. D'une plume vive et originale, Marie-Helene Bertino signe un premier roman débordant de charme et d'émotions.
La plus jeune a 17 ans, la plus âgée, 67. Un matin glacé de janvier 1943, 230 femmes enfermées dans des camps d'internement français, ces « châteaux de la mort lente », sont conduites par la Gestapo en gare de Compiègne. Leur destination : Auschwitz-Birkenau. C'est en chantant La Marseillaise qu'elles feront leur entrée dans le camp d'extermination. Seules 49 d'entre elles en reviendront vivantes.
C'est l'histoire de ces femmes que Caroline Moorehead nous raconte ici. Des femmes « ordinaires », dont beaucoup de résistantes, qui ont tout sacrifié pour combattre le nazisme. Venues d'horizons divers, de classes sociales variées, elles vont puiser leurs forces dans l'amitié, la solidarité et l'entraide.
Depuis leur arrestation, leur torture par la police française ou la Gestapo, leur voyage dans le train de la mort, leur vie dans le camp jusqu'à leur libération par l'Armée rouge en janvier 1945, ce livre restitue, avec une émotion rare, leur traversée des cercles de l'enfer.
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