Titre: Les derniers jours de nos pères
Auteur: Joël Dicker
Genre: Historique
Nombre de pages: 450
Date de sortie: 11/03/2015
Prix support papier: 8€20
Prix format numérique: 8€99
ISBN: 978-2877068963
Synopsis:
Londres, 1940. Soucieux de pallier l'anéantissement de l'armée britannique à Dunkerque, Winston Churchill a une idée qui va changer le cours de la guerre : créer une branche noire des services secrets, le Special Operation Executive (SOE), chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement à l'intérieur des lignes ennemies et dont les membres seraient issus des populations locales pour être insoupçonnables. Du jamais vu jusqu'alors.
Quelques mois plus tard, le jeune Paul-Émile quitte Paris pour Londres dans l'espoir de rejoindre la Résistance. Rapidement recruté par le SOE, il est intégré à un groupe de Français qui deviendront ses compagnons de coeur et d'armes. Entraînés et formés de façon intense aux quatre coins de l'Angleterre, ceux qui passeront la sélection se verront bientôt renvoyés en France occupée pour contribuer à la formation des réseaux de résistance. Mais sur le continent, le contre-espionnage allemand est en état d'alerte...
L'existence même du SOE a été longtemps tenue secrète. Soixante-cinq ans après les faits, Les Derniers Jours de nos pères est un des premiers romans à en évoquer la création et à revenir sur les véritables relations entre la Résistance et l'Angleterre de Churchill.
Londres, 1940. Soucieux de pallier l'anéantissement de l'armée britannique à Dunkerque, Winston Churchill a une idée qui va changer le cours de la guerre : créer une branche noire des services secrets, le Special Operation Executive (SOE), chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement à l'intérieur des lignes ennemies et dont les membres seraient issus des populations locales pour être insoupçonnables. Du jamais vu jusqu'alors.
Quelques mois plus tard, le jeune Paul-Émile quitte Paris pour Londres dans l'espoir de rejoindre la Résistance. Rapidement recruté par le SOE, il est intégré à un groupe de Français qui deviendront ses compagnons de coeur et d'armes. Entraînés et formés de façon intense aux quatre coins de l'Angleterre, ceux qui passeront la sélection se verront bientôt renvoyés en France occupée pour contribuer à la formation des réseaux de résistance. Mais sur le continent, le contre-espionnage allemand est en état d'alerte...
L'existence même du SOE a été longtemps tenue secrète. Soixante-cinq ans après les faits, Les Derniers Jours de nos pères est un des premiers romans à en évoquer la création et à revenir sur les véritables relations entre la Résistance et l'Angleterre de Churchill.
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Informations:
Ce roman contient 66 chapitres répartis en 4 parties et 1 épilogue.
Ce roman contient 66 chapitres répartis en 4 parties et 1 épilogue.
Mes ressentis:
Je suis très agréablement surprise par la plume de Joël Dicker. J'ai énormément entendu parler de son second roman La vérité sur l'affaire Harry Québert que je n'ai pas encore lu et dernièrement, c'est son dernier ouvrage Le livre des Baltimore qui a été mis en avant dans les médias et sur les sites de lecture, mais je vous avoue que Les derniers jours de nos pères m'était, jusqu'à il y a encore quelques jours, inconnu.
J'ai commencé ma découverte de cet auteur par ce titre afin de voir l'évolution de sa plume et le niveau est déjà bien haut, du coup, je me demande vraiment ce qui m'attend avec ses deux autres livres !
Il y a beaucoup de romans qui évoquent la Seconde Guerre mondiale, généralement tous très bons à leur manière, mais celui-ci sort considérablement du lot. Je l'ai trouvé extraordinaire !
Déjà, le sujet change puisque là, nous suivons des Français (entre autres) qui deviennent des agents secrets anglais afin de se débarrasser des Allemands nazis.
On ressent que l'auteur s'est extrêmement bien renseigné et qu'il maîtrise parfaitement son sujet, il donne beaucoup d'éléments, il aborde divers points très intéressants et l'ensemble est écrit sur des bases solides, on ne peut qu’adhérer.
En ce qui me concerne, j'aurais tendance à découper ce récit en trois parties.
Dans la première, j'ai fait connaissance avec les personnages et leur situation. L'histoire se met en place doucement.
Dans la seconde, j'y ai trouvé certaines longueurs, mais attention, je ne me suis pas ennuyée pour autant et j'avais hâte de connaître la suite.
Et puis, je suis arrivée à la troisième partie, j'ai été surprise par un élément de l'histoire, quelque chose qui m'a touchée, et là, ma lecture a pris un autre sens. Je me suis sentie plus emballée par le récit, les protagonistes m'ont encore plus plu. Quant à la chute... elle est extraordinaire, splendide, incommensurable.
Les derniers jours de nos pères est l'un des meilleurs romans historiques de la Seconde Guerre mondiale que j'ai lu, il y beaucoup de sentiments dans ce texte et cela me touche encore plus. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette lecture si vous aussi, êtes particulièrement intéressés par cette période de notre histoire, de nos vies.
Joël Dicker m'a captivée et pourtant, ce n'était pas gagné d'avance, car en ce moment, j'ai plus envie de me plonger dans des lectures légères qui sauront me distraire l'esprit que dans des récits lourds surtout lorsque le sujet principal est la guerre, mais là, c'est du haut niveau. Bravo monsieur l'auteur !
En bref, Les derniers jours de nos pères est un excellent roman historique. Joël Dicker m'a complètement conquise grâce à sa plume précise, efficace et addictive.
Ce que je peux vous dire pour terminer cette chronique, c'est que des romans sur la Seconde Guerre mondiale, j'en ai lu, mais celui-ci est le meilleur à mes yeux. Ne passez pas à côté de cette pépite littéraire.
Extrait:
Que tous les pères du monde, sur le point de nous quitter, sachent combien sans eux notre péril sera grand.
Ils nous ont appris à marcher, nous ne marcherons plus.
Ils nous ont appris à parler, nous ne parlerons plus.
Ils nous ont appris à vivre, nous ne vivrons plus.
Ils nous ont appris à devenir des Hommes, nous ne serons même plus des Hommes. Nous ne serons plus rien.
Assis dans l'aube, ils fumaient, contemplant le ciel noir qui dansait sur l'Angleterre. Et Pal récitait sa poésie. Caché dans la nuit, il se souvenait de son père.
Sur la butte où ils se trouvaient, les mégots rougeoyaient dans l'obscurité : ils avaient pris l'habitude de venir fumer aux premières heures du matin. Ils fumaient pour se tenir compagnie, ils fumaient pour ne pas dépérir, ils fumaient pour ne pas oublier qu'ils étaient des Hommes.
Gros, l'obèse, fouinait dans les buissons à la manière d'un chien vagabond, jappant en levant les mulots dans les herbes trempées, et Pal se fâchait contre le faux chien :
- Arrête, Gros ! Aujourd'hui il faut être triste !
Gros s'interrompit après trois réprimandes, et, boudeur comme un enfant, il tournoya autour du demi-cercle que formaient la dizaine de silhouettes pour aller s'asseoir du côté des taciturnes, entre Grenouille, le dépressif, et Prunier, le bègue malheureux, qui aimait les mots en secret.
- À quoi tu penses, Pal ? demanda Gros.
- Je pense à des choses...
- Pense pas à des choses mauvaises, pense à des choses belles.
Et de sa main grasse et potelée, Gros chercha l'épaule de son camarade.
Parlons de l'auteur:
Ecrivain Suisse de langue française, Joël Dicker est né à Genève le 16 juin 1985.
C’est à Genève que Joël effectuera toute sa scolarité. Il a étudié le droit à l’Université de Genève, d’où il sortira diplômé en 2010. Joël Dicker
Depuis son plus jeune âge, Joël se passionne pour l’écriture. A l’âge de dix ans, il fonde La Gazette des Animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années. A 20 ans, il fait ses premiers pas d’écrivain. Une première nouvelle, Le Tigre, est primée en 2005 dans le cadre du Prix International des jeunes auteurs. A l’âge de 24 ans, il écrit Les derniers jours de nos pères, un roman qui raconte l’histoire véritable et méconnue du SOE, une branche noire des services secrets britanniques qui ont notamment formés les résistants français durant la Seconde guerre mondiale. En 2010, il soumet Les Derniers jours de nos pères au Prix des écrivains genevois, un important prix décerné tous les quatre ans pour le roman, et qui récompense des manuscrits uniquement. Joël reçoit ce prix en décembre 2010, et les Editions de l’Age d’Homme proposent de l’éditer.
Les Derniers jours de nos pères, paraîtra finalement au début janvier 2012, en coédition De Fallois / L’Âge d’Homme. Mais depuis début 2010, depuis qu’il a terminé Les Derniers jours de nos pères, Joël est plongé dans l’écriture d’un nouveau roman, plus contemporain. C’est une envie de longue date : écrire un roman américain, long et haletant. Il reprend chacun des retours qu’il a eu pour le manuscrit des Derniers jours de nos pères et décide de retravailler son style. Quant à l’Amérique du Nord, il la connaît bien : enfant il a passé tous ses étés en Nouvelle-Angleterre. Après deux ans de travail acharné, le manuscrit « américain » et ses 670 pages est achevé en mai 2012 et paraît en septembre 2012. Il s’intitule La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert. Il a été traduit en plus que 40 langues et est paru dans plus de soixante pays.
En septembre 2015 paraît son troisième roman, Le Livre des Baltimore.
♦Son site
♦Sa page Facebook
Bibliographie:
♦Les derniers jours de nos pères
♦La vérité sur l'affaire Harry Québert
♦Le livre des Baltimore
Que tous les pères du monde, sur le point de nous quitter, sachent combien sans eux notre péril sera grand.
Ils nous ont appris à marcher, nous ne marcherons plus.
Ils nous ont appris à parler, nous ne parlerons plus.
Ils nous ont appris à vivre, nous ne vivrons plus.
Ils nous ont appris à devenir des Hommes, nous ne serons même plus des Hommes. Nous ne serons plus rien.
Assis dans l'aube, ils fumaient, contemplant le ciel noir qui dansait sur l'Angleterre. Et Pal récitait sa poésie. Caché dans la nuit, il se souvenait de son père.
Sur la butte où ils se trouvaient, les mégots rougeoyaient dans l'obscurité : ils avaient pris l'habitude de venir fumer aux premières heures du matin. Ils fumaient pour se tenir compagnie, ils fumaient pour ne pas dépérir, ils fumaient pour ne pas oublier qu'ils étaient des Hommes.
Gros, l'obèse, fouinait dans les buissons à la manière d'un chien vagabond, jappant en levant les mulots dans les herbes trempées, et Pal se fâchait contre le faux chien :
- Arrête, Gros ! Aujourd'hui il faut être triste !
Gros s'interrompit après trois réprimandes, et, boudeur comme un enfant, il tournoya autour du demi-cercle que formaient la dizaine de silhouettes pour aller s'asseoir du côté des taciturnes, entre Grenouille, le dépressif, et Prunier, le bègue malheureux, qui aimait les mots en secret.
- À quoi tu penses, Pal ? demanda Gros.
- Je pense à des choses...
- Pense pas à des choses mauvaises, pense à des choses belles.
Et de sa main grasse et potelée, Gros chercha l'épaule de son camarade.
Parlons de l'auteur:
Ecrivain Suisse de langue française, Joël Dicker est né à Genève le 16 juin 1985.
C’est à Genève que Joël effectuera toute sa scolarité. Il a étudié le droit à l’Université de Genève, d’où il sortira diplômé en 2010. Joël Dicker
Depuis son plus jeune âge, Joël se passionne pour l’écriture. A l’âge de dix ans, il fonde La Gazette des Animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années. A 20 ans, il fait ses premiers pas d’écrivain. Une première nouvelle, Le Tigre, est primée en 2005 dans le cadre du Prix International des jeunes auteurs. A l’âge de 24 ans, il écrit Les derniers jours de nos pères, un roman qui raconte l’histoire véritable et méconnue du SOE, une branche noire des services secrets britanniques qui ont notamment formés les résistants français durant la Seconde guerre mondiale. En 2010, il soumet Les Derniers jours de nos pères au Prix des écrivains genevois, un important prix décerné tous les quatre ans pour le roman, et qui récompense des manuscrits uniquement. Joël reçoit ce prix en décembre 2010, et les Editions de l’Age d’Homme proposent de l’éditer.
Les Derniers jours de nos pères, paraîtra finalement au début janvier 2012, en coédition De Fallois / L’Âge d’Homme. Mais depuis début 2010, depuis qu’il a terminé Les Derniers jours de nos pères, Joël est plongé dans l’écriture d’un nouveau roman, plus contemporain. C’est une envie de longue date : écrire un roman américain, long et haletant. Il reprend chacun des retours qu’il a eu pour le manuscrit des Derniers jours de nos pères et décide de retravailler son style. Quant à l’Amérique du Nord, il la connaît bien : enfant il a passé tous ses étés en Nouvelle-Angleterre. Après deux ans de travail acharné, le manuscrit « américain » et ses 670 pages est achevé en mai 2012 et paraît en septembre 2012. Il s’intitule La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert. Il a été traduit en plus que 40 langues et est paru dans plus de soixante pays.
En septembre 2015 paraît son troisième roman, Le Livre des Baltimore.
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Bibliographie:
♦Les derniers jours de nos pères
♦La vérité sur l'affaire Harry Québert
♦Le livre des Baltimore
Je ne connaissait pas du tout ce titre. J'ai la vérité sur l'affaire. .. dans ma pal. Le livre que tu présente à l'air hyper intéressant! !
RépondreSupprimerEntièrement d'accord ! :-)
RépondreSupprimerj ai lu, plutôt dévoré, ses trois derniers bouquins… je pense investir dans celui ci après avoir lu ta chronique
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